Manuel du joueur

Bienvenue sur Roncepourpre ! Que tu sois de passage ou bien perdu, voici quelques liens pour t'aider à retrouver ton chemin.
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Anno Domini MMMCCCIV.

Le monde est figé dans une longue ère glaciaire. Gagnants de la Grande Guerre, les vampires ont instauré leur propre régime : le Caliçat. Piégée par le froid et l'impôt de sang, l'humanité s'est résignée à son sort. Ou presque. Au cœur du domaine de Roncepourpre, la Rébellion est déterminée à lutter pour la liberté. 

Plongez dans un univers où pouvoir et trahison se mêlent au sang et au gel, où vos choix détermineront le destin de ce monde déchu.

  • Avril 2024
    L'heure est au recensement ! Il se clôturera le 30 Avril.
  • Mars 2024
    Les premières news de l'année vous attendent ici pour parler nouveautés et modifications !
  • Décembre 2023
    Pour une fin d'année en douceur et en bonne humeur, le marquis Lachombe vous invite à son non-anniversaire ! Retrouvez votre invitation par ici ~
  • Novembre 2023
    On fait le point depuis la réouverture par ici ! Quelques nouvelles, annonces et nouveautés.
  • Septembre 2023
    Après un peu plus d'un mois de fermeture, Roncepourpre réouvre ses portes avec un nouveau visage et un enrichissement de son lore ! Découvrez ce qui a changé en lisant l'annonce de réouverture.

La noblesse et l'aristocratie sont temporairement indisponibles ! N'hésitez pas à vous tourner vers nos prédéfinis et scénarios qui sont attendus mais également vers le bottin des métiers pour les postes manquants ~  
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II. Les races

Maître du Jeu
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Humain
Les humains
May despair be your fate

Cette époque n'est pas la plus clémente que nous ayons connu. Nous n'avons pas eu la chance d'évoluer autant que les bêtes qui nous entourent mais c'est notre faiblesse qui fait également notre richesse. Sur cette terre qui émerveille certains et qui transpire la désolation pour d'autres, au cœur de l'éternelle glace qui égaye nos horizons, nous sommes et nous demeurons. Notre vie n'est peut être qu'une étoile dans le ciel, mais nos yeux brillent des idées qui impriment sur ces siècles leur histoire. Et si notre existence semble infime, la vie est pour nous plus précieuse que n'importe quelle denrée. Sous le signe d'un rang, nous perdurons dans le temps tant bien que mal.



INTRODUCTION

Si par le passé l’espèce humaine se prélassait dans son confort, elle survit désormais dans un environnement plus hostile que celui qu’elle a connu.

Évoluant dans un monde où le froid a façonné une nouvelle ère, les humains se sont battus afin de s’adapter aux changements. Plus seulement des survivants, ils sont paysans, artisans, intellectuels, et s’abandonnent à des coutumes non loin de rappeler différents modes de vie moyen-âgeux.


Endurcis face aux obstacles, aux guerres contre le climat ou les vampires, ils ont subit quelques altérations physiques : plus grands, plus robustes, leur chevelure s’est également adaptée aux tons colorés du gel, et il n’est pas rare de les voir arborer des cheveux gris ou blanc aussi naturellement que du blond, brun ou roux.


L'humanité face au Caliçat


Selon les lois du Caliçat, chaque famille met à disposition le premier de ses enfants mâles au Seigneur auquel dépend le domaine. Pourquoi mâle ? Face au déclin de la population humaine et un risque de mortalité infantile accru, il est vite apparu que les femmes étaient d'une importance cruciale pour la survie de l’humanité. Il fut donc décidé que les offrandes humaines faites aux vampires seraient exclusivement masculines.


Un premier fils étant l'héritier dans la tradition, c'est lui qui hérite de tous les biens. Dans les régimes anciens,  le premier enfant mâle du roi lui succédait sur le trône. Ainsi, il s’agit d’une offrande symbolique qui a pour but de marquer une union forte entre les deux races : l'héritage et l'avenir de l'humanité sont entre les mains des vampires. Ce gage de confiance absolue témoigne de l’alliance qui soude les deux races tenues de vivre dans un respect mutuel.

Les humains sont rares et l'alliance entre les deux races est fragile, il est donc absolument interdit de les tuer. Un vampire qui enfreint cette règle sera exclu définitivement de son domaine voire exécuté selon la gravité de son crime. Il est néanmoins attendu des mortels un respect hiérarchique égal à celui attendu entre vampires, en somme, il convient de faire preuve de déférence sinon d'obéissance devant un immortel et notamment devant les plus âgés. Toute forme d'irrespect, de désobéissance ou de rébellion pendant le caliçat pourra être punie. S'il s'agit d'un Calice, la faute pourrait retomber sur son immortel puisqu’il est considéré comme responsable de son calice. Il pourrait être ainsi amené à appliquer  lui-même une sentence ou une punition de circonstance.


En dehors même d'une période de caliçat, les humains tombent sous le coup de la loi vampirique appliquée tant par les seigneurs immortels que mortels.

Caliçat et caliçage


Au cours de son caliçat, un humain peut servir tout vampire qu'il souhaite, ou choisir de devenir le Calice de l'un d'eux. Le caliçage n'est pas une obligation légale mais laisse la possibilité à un humain de se lier à un vampire pour une durée de cinq ans, renouvelable une fois pour s'étirer sur les dix années requises.


A la fin de cette durée, l'humain à la possibilité de retourner à son foyer mais également d'entrer définitivement au domaine qu’il a servi. En tant que membre de la garde ou dans les services d'intendance de la demeure du seigneur, il y a du travail à pourvoir dans tous les domaines d'Europe. Ainsi, pour distinguer les employés des humains en cours de caliçat, il est de coutume de leur remettre un insigne qui diffère selon leur rang.

esclaveLes Ciboires*

Terme légal et générique désignant tout homme débutant son caliçat. Il est de coutume dans chaque domaine d'adapter le nom de ce rang au gré du seigneur. Ainsi, ils deviennent des Ronces au sein du domaine de Roncepourpre ou encore des Cigales au domaine de la Bastille.


Ils sont accueillis et guidés au sein de leur nouvelle demeure avant de se voir être attribués diverses tâches en fonction de leurs aptitudes ou leurs aspirations. Ils  doivent  être traités avec égard, et ne peuvent être mordu sans consentement. Cela dans le but de leur faire accomplir leur part du pacte de paix dans la douceur et les meilleures hospices. Il est possible de rester Ciboire tout le long de son caliçat, mais en subissant les affres du temps au cours de son vieillissement.

* ou vase sacré, utilisé dans plusieurs liturgies chrétiennes. Fermé d'un couvercle surmonté d'une croix, il est destiné à contenir les hosties consacrées par le prêtre durant la cérémonie eucharistique.



esclaveLes Calices*

Le statut de Calice est un statut honorifique puisqu’il est le symbole ultime de respect du pacte de paix. Servir un immortel est un gage de paix, un tribut à payer pour la protection des siens. Recevoir une demande de Caliçat est donc un honneur. De même, dans la culture vampirique, un Calice reflète l'étiquette de son Maître, vous comprendrez donc que le choix d’un Calice, comme d’un vampire, ne se fait pas à la légère.
 

Quand un Ciboire accepte la marque d'un vampire, il devient son Calice et entre à son service de manière exclusive. En retour, il sera protégé par la marque qui lui a été conférée, propre à chaque immortel elle signifie son appartenance : aucun autre n’est autorisé à le mordre. Dès lors qu’il la portera, il cessera de vieillir et son maître pourra décider ou non de le relever de ses anciennes fonctions. Le plus souvent, les Calices vivent en compagnie de leur vampire et accèdent à des privilèges propres au statut de leur paire.

Dans le cas où un Calice doit faire face à la mort de son vampire, il redevient Ciboire. Le Caliçat se montre reconnaissant du service rendu et compatissant face à cette perte douloureuse, il invite les domaines à faire preuve du même égard. Il est d'usage d'épargner à ces Ciboires la déchéance de statut en Esclave s'ils venaient à refuser de nouvelles demandes de caliçat. Ils bénéficient de cette immunité pendant un an.

* ou vase sacré de la liturgie chrétienne, présentant la forme d'une coupe évasée portée sur un pied élevé. Il est employé dans la célébration eucharistique pour la consécration du vin, lequel devient le sang du Christ.



esclaveLes Esclaves de chair

On ne trouve pas des esclaves de chair dans tous les domaines. Leur présence au sein d'un territoire est à la discrétion de chaque seigneur, qu'il soit instauré depuis le début du Caliçat ou acté par un décret des siècles plus tard. L'Esclave de chair est un recours légal bien que considéré comme strict dans l'application de la Loi du Sang.

Après trois demandes de caliçage refusées, un Ciboire perd tous ses privilèges pour être réduit au rang d'Esclave de chair. Le seigneur du domaine apposera alors une marque particulière sur lui, distillée à partir de son propre sang et d'un mélange d'encres fourni par le Haut Conseil Vampirique. Contrairement à la marque d'un Calice, aucun lien particulier n'est tissé avec le seigneur, et le vieillissement n'est pas suspendu. La marque sert alors de jauge. Elle permet de signaler l'état d'anémie du mortel sans risquer de le tuer. Plus un humain aura été mordu, moins la marque sera visible. Invisible, il est alors interdit de le mordre.

L'humain entre à la disposition de chaque vampire du domaine. Il perd de nombreux droits, se voit attribuer les tâches les plus ingrates et dispose de moins de jours de repos tout cela dans le seul but de le pousser à accepter une demande de caliçat. La marque du vampire remplacera celle d'Esclave de Chair dès qu'il deviendra Calice, retrouvant tous ses droits et privilèges.



Les morsures

    Marquage

Lorsqu'un humain devient le Calice d’un immortel, celui-ci lui appose sa marque lors d’une morsure durant laquelle il injecte un peu de son sang à sa salive. La plaie cicatrisera immédiatement pour former une rosace appelée “Marque”.


Propre à chaque immortel, elle mettra cinq ans à se résorber, car il est difficile pour la peau humaine d’évacuer le sang vampirique. Grâce à cette dernière, il ne vieillira plus durant le temps de son Caliçat et au bout de cinq ans, il pourra choisir de poursuivre ou non cinq autres années auprès de son vampire.

Au terme des dix ans de servitude, le Calice aura l’opportunité de rentrer auprès des siens pour reprendre le cours de sa vie ou de rester auprès d’un vampire. Sa marque pourra alors être renouvelée, afin qu'il ne vieillisse pas et vive aussi longtemps que le vampire qu’il sert l'aura décidé.


Il est connu que les humains supportent l'éternité différemment d'un vampire : la dégénérescence de leur organisme est inévitable, même si on ne sait combien de temps passe avant leur déclin.

Vous l’aurez compris, le Marquage est un engagement  mûrement réfléchi car on ne peut les retirer aisément une fois apposées. Il n'y a en réalité que deux  possibilités : être marqué par un autre vampire ou demander au seigneur du domaine à porter la marque des Esclaves de Chair. Dans d’autres cas, plus rares, la mort de celui que l’on sert amène également sa dissolution en quelques semaines et d’autres désagréments qui ne seront pas dénués de pénibilité pour le mortel qui la porte. Il ressentira une vive douleur à l’endroit où elle était apposée : une sensation de brûlure aux premières heures de la disparition de l'immortel, suivie d’une fièvre montante. Souvent couché suite à la fatigue engendrée par le processus, il est gagné par plusieurs symptômes : nausées, fièvre, démangeaisons, ou encore des saignements incongrus selon chaque individu. Plus le lien qui unissait les deux êtres était fort, plus la perte sera douloureuse.


Enfin, même s'il est possible pour un vampire de marquer plusieurs humains en même temps, les lois du Caliçat l'interdisent.



    Double marque

Que se passe-t-il lorsqu'un humain se voit déposer la marque de deux vampires ? La question est surtout de savoir s'il peut en porter deux, car si la situation paraît anecdotique, elle peut pourtant arriver.


Tout d'abord, il faut savoir que c'est un sujet extrêmement délicat dans la culture vampirique. Là où la dominance et les guerres de pouvoir sont quotidiennes, partager un même calice soulève des questions de suprématie et de conflits. Marquer ou tenter de marquer un humain déjà lié à un vampire est une insulte, un affront au même titre que de le mordre.

Dans tous les cas, il est impossible pour un humain de supporter deux marques.


Si on le lui impose ou qu'il s'y emploie, la marque la plus puissante prendra le dessus et effacera l'autre. La volonté de l'humain peut influencer le processus mais la puissance ou la volonté du vampire également, de fait il est tout à fait possible de finir avec la marque que l’on ne souhaitait pas porter. Néanmoins, condamner le Calice à ce genre de conflits met en péril sa santé. Lors d'une double morsure, son corps lutte contre les deux marques, y compris lorsque l'une d’elle se résorbe. C'est un moment très éprouvant à vivre pour un mortel car ce phénomène n'a rien de naturel.



    Le Lien de Sang

Quand une marque est déposée sur un humain, un lien se crée entre les deux parties. Différent du lien qui unit un créateur à son nouveau-né, il peut devenir puissant si le mortel et le vampire ont une relation privilégiée.


Quand la connexion se crée, il peut arriver qu’ils éprouvent les émotions l’un de l’autre, elles se communiquent inconsciemment de manière très ténue. Mais en général, cela dure très peu de temps étant donné le peu de sang que le vampire use pour mettre sa marque. Parfois, il permet à l'un et l'autre de se localiser malgré la distance et rarement, quand les deux individus sont très proches, ils peuvent continuer de percevoir toutes les émotions qui les traversent jusqu'à ce que la marque s'efface. Comme toutes relations Calice-Vampire sont différentes, tous les liens le sont aussi.

Il n'existe qu'une constante : la douleur quand le vampire meurt et que la marque s'efface.

    Le lien éphémère

Hors du lien de sang, il est possible pour les deux races d’expérimenter un lien éphémère lors d’une morsure. Cette perception n’est pas systématique et varie grandement selon les individus et la quantité de sang ingérée. Par ailleurs, cette connexion fugace peut aussi bien être partagée par les deux personnes impliquées qu’être à sens unique, il n’existe pas de science exacte à ce sujet. Cela étant, un humain qui mordrait un autre humain ne ressentirait aucun effet particulier.




Consommation de sang


Boire du sang de vampire est une pratique dangereuse pour tout humain. Il peut consommer du sang à l’autorisation de l’un d’eux, et uniquement en cette occasion, autrement cette activité est considérée comme illégale.

Selon sa consommation, la personne se verra posséder des aptitudes hors normes durant plusieurs heures. Ces effets prendront fin quand le sang vampirique sera dissous par le corps des concernés plusieurs heures après :


  • Sens exacerbés
  • Une force accrue ;
  • Une vitesse augmentée ;
  • Une guérison accélérée ;
  • Une sensation d'euphorie et de toute puissance ;
  • Une exacerbation des humeurs.


Néanmoins, il est faut savoir qu'une consommation excessive n'est pas sans risques. Le sang, qui jusque-là galvanisait de façon bénéfique son hôte, se mue en une réaction néfaste lorsque le sang immortel attaque le système de celui qui en abuse. Il agit alors comme un poison qui intoxique le corps, tout en déclenchant une addiction, à l'image d'une drogue. Ces symptômes s'installent progressivement et ils peuvent même entraîner la mort :


  • Une surstimulation sensorielle ;
  • La perte définitive de certains sens ;
  • Des troubles du comportement et de l'humeur.


En cas d'addiction avérée, la sensation de manque apparaît quand le sang n'est plus consommé. Apparaissent alors des vomissements, des crampes, des vertiges, de la fièvre, des convulsions. Tout cela entraînant des conduites dangereuses pouvant mener à la mort.

Nous considérons de manière générale qu’environ 15 ml (une cuillère à soupe) suffisent à engendrer des effets progressifs, le contenu d’un demi-verre en une traite étant une consommation dangereuse pour les non habitués. En cas où l’humain serait faible et vidé de son sang, un verre peut amener à une transformation. Malgré le risque, de nombreux rebelles osent de plus en plus avoir recours à cette pratique. Pour en savoir plus nous vous invitons à aller lire le texte sur la faction Fantôme.

Maître du Jeu
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Humain
Les vampires
Power above all

Il y a de cela des siècles, les livres nous décrivaient comme des damnés. La société nous abritait jusqu'au jour où le monde nous a révélé.

Les réminiscences de notre humanité sont pour certains enterrées et pour d'autres, une aubaine. L'immortalité nous a bénis de sa puissance sans distinction, nous avons péri pour mieux renaître de nos cendres et depuis nous arpentons ces terres depuis des millénaires.

Nos dents se sont muées en dagues acérées, notre corps s'est paré d'une beauté encensée par l'éternité tandis que nos visages se parent de toutes les nuances de la prédation.

Là où nous passons, nous inspirons le respect ou la terreur mais dans nos âmes, nous portons l'Histoire et le temps. Notre suprématie nous a amené à cohabiter avec les humains mais parfois notre avidité, nos ambitions nous aveuglent et notre chemin se mêle à celui de la démence. Là où nous avons oublié notre humanité, la décadence de l'âme et la perdition nous attendent.




INTRODUCTION

Si les aménéens veulent leur conférer une origine aussi ancienne et illustre que le Christ lui-même, tirant leur bénédiction d'un droit divin, d'autres y voient toujours l'œuvre du malin. Des recherches sont menées depuis des millénaires pour percer le secret de l'existence de ces créatures, de leur force et de leur immortalité. A ce jour, l’origine des vampires reste et demeure un mystère.

Les vampires, fidèles à une tradition vieille de plusieurs millénaires, s’organisent autour d’une hiérarchie féodale mais fonctionne de manière fédérale. Les vampires les plus anciens, les plus puissants, les plus influents ou les plus riches s'octroient tous pouvoirs sur une terre et sur les humains qui y vivent. Ils en deviennent les seigneurs et s'entourent alors d'autres vampires pour garantir la sécurité de la communauté humaine, aider à les nourrir et prélever l'impôt de sang. En prédateurs aguerris, les vampires pratiquent intensément la chasse, inscrite dans leur gène. Et puisqu’ils n’ont plus besoin de chasser les humains pour se nourrir, ils chassent désormais le gibier pour eux.


Il n’existe pas plusieurs types de vampires. Ils sont tous frappés par la même malédiction. En revanche, on distingue facilement les vieux vampires des plus jeunes par leur aura, leur plus grande résistance à la soif et leur force accrue. La texture de leur peau est également plus dure et froide, bien qu’ils aient la capacité de réchauffer leur corps en buvant seulement quelques gorgées de sang dont ils peuvent se passer pendant des mois. La hiérarchie vampirique se base sur l'âge, les titres et les richesses. Plus un vampire est âgé, plus il est respecté et bien traité, comparé à un novice fraîchement transformé.

Les immortels au service d'un seigneur ont ainsi l'avantage de se pourvoir en sang sans grande difficulté, et de bénéficier de tout le confort d'un foyer. Les seigneuries sont organisées comme les cours de l'époque féodale : le seigneur s'entoure d'une garde, de marchands, d'intellectuels et d'artistes afin de conférer à son domaine un rayonnement étendu. Selon les lois vampiriques, tuer un seigneur est un crime sacrilège qui condamnerait à mort le coupable.


Au sein d'un domaine, tout vampire est donc libre de s'établir dans la demeure de son seigneur ou de s'installer en ville. Ils forment une communauté unie, un clan, une famille avec une hiérarchie organisée. Ainsi, chaque vampire du domaine dispose d'un droit de caliçage sur les hommes en cours de caliçat, ou sur un.e citoyen.ne à condition de son plein consentement.


Les capacités vampiriques



Les aptitudes psychiques


Tout vampire est doté d'une aura. Intangible, invisible, ils sont nimbés de cette puissance surnaturelle qui émane d'eux pour influencer mortels et immortels. Froide, chaleureuse, terrifiante, rassurante, hypnotisante ou séductrice, cette faculté leur a permis de se nourrir pendant des millénaires sans briser le secret de leur existence. Elle apaise l'impact de la morsure, pouvant la rendre plus agréable et parfois même extatique.


L'influence qu'un vampire peut avoir, tant sur un humain qu'un pair, dépendra principalement de son âge mais aussi de son charisme et de son expérience. Elle dépendra également  de la résistance de la personne en face. L'aura d'un vampire est son empreinte, elle est propre à chacun d'eux et permet même d'en connaître la source et l'humeur avant son apparition dans une pièce.

La présence et la pesanteur de cette aura est modulable par le vampire. Certains en usent pour s'affirmer et écraser pairs comme mortels, d'autres préfèrent au contraire l'atténuer voire la restreindre complètement. La possibilité de modeler ainsi son aura s'acquiert avec de l'entrainement et non uniquement l'âge.

Du reste, les vampires ont une excellente mémoire sensorielle.

Les aptitudes physiques


Une peau froide, un teint de porcelaine et des yeux de braise. De menus détails font que les vampires ne se fondent pas si facilement dans la masse. S'ils sont bel et bien morts une première fois, leur cœur bat toujours, pulsant très discrètement ce sang sombre et glacé si différent d'un fluide mortel. Ce qu'ils mangent, ils n'ont guère besoin de l'éliminer : tout nourrit ce corps assoiffé de la vie des mortels. Quand ils dorment, on pourrait les croire définitivement morts tant ils sont immobiles ; leur sommeil est particulièrement lourd et profond, indispensable pour se régénérer.


Ils peuvent transformer des humains en vampires, mais le processus ne fonctionne pas avec les animaux. Et il s'agit de tout ce qu'ils sont capable de faire en terme de reproduction puisque les vampires sont stériles, hommes comme femmes.


Les enfants de la nuit disposent de nombre d'armes dans leur arsenal de prédateur ultime



L'immortalité : le temps et la vieillesse n'ont pas d'impact physique sur eux. Identique qu'à l'heure de leur mort, ils ne souffrent d'aucune maladie. Il ne peut pas mourir naturellement, mais il n'est pas invulnérable ;

Des sens aiguisés : vision, ouïe et odorat ; ces sens sont particulièrement sensibles, à tel point que l'on pourrait croire qu'ils ressentent un tout autre monde. Quant au goût, difficile de parler de surdéveloppement puisque  tout autre nourriture que le sang a perdu de sa saveur. Concernant celui-ci, ils sont pourtant capables d'en distinguer toute une palette de parfums et d'en reconnaître l'appartenance ;

Une force surnaturelle : hors du commun, elle se différencie nettement de celle des mortels. Il leur est aussi facile de contenir un humain à la carrure imposante que de soulever de lourdes charges sans effort ;

Une vitesse accrue : ils dépassent en force et vitesse tous les prédateurs connus, ce qui fait d'eux d'excellents sinon les meilleurs chasseurs. Certains vampires peuvent être si rapides qu'ils deviennent indétectables pour l'œil humain, leur donnant l'impression d'être capable de se téléporter ;

La régénération : un vampire bien nourri guérira n'importe quelle plaie en un battement de cil ;

La guérison : leur salive dispose d'un pouvoir de cicatrisation impressionnant, leur permettant de soigner leurs proies s'ils ne veulent pas laisser se vider de leur sang.

Mais ils ont également leur panel de faiblesses



Le jour : ce n'est une nouvelle pour personne, les vampires ne supportent pas la lumière du jour. Sans les tuer, la lumière du soleil les brûle douloureusement et peut entraîner des blessures irréversibles, parfois même la mort dans certaines circonstances ;

L'aubépine : le bois, sa sève, ses fruits, ses fumées ; tout dans cette plante est particulièrement toxique pour le vampire. Elle engourdit leurs sens et les affaiblit, sans cependant les tuer. Une plaie réalisée avec du bois d'aubépine ou avec une arme enduite de sa sève freinerait la régénération ;

Le frêne : il dispose des mêmes effets que l'aubépine.



Vous pouvez donc oublier les bondieuseries, l'ail ou l'argent, les vampires n'y sont absolument pas sensibles. En ce qui concerne les  poisons, il est possible d'essayer de les affaiblir avec mais les décoctions humaines classiques ne parviendront pas à les tuer ; mention particulière pour les poisons provoquant des saignements, un vampire victime d'une violente hémorragie pourrait mourir s'il n'est pas soigné à temps.

Comment tuer un vampire ? Plusieurs moyens existent comme la décapitation, la crémation, le cœur transpercé ou arraché et il peut être vidé de son sang. Un vampire qui ne s'alimente pas finit également par mourir. Enfin, personne ne sait pourquoi à leur mort certains vampires retournent à la poussière quand d'autres se décomposent comme les mortels. Il est soupçonné que cette réaction dépendrait des gènes immortels du vampire. Les engeances les plus vieilles ou liées à de vieux vampires sont souvent celles qui retournent à la poussière tandis que les jeunes immortels se décomposent à un rythme proche des humains.


L'effet du zénith

Tout immortel touché par les rayons directs du soleil est censé périr de son exposition. Il arrive toutefois que certains vampires y survivent non sans subir d’importants dégâts. Si les lueurs du couchant peuvent être supportées, plus l’on approche du zénith, plus les brûlures sont incurables. Ces dernières consumeront la peau des victimes à travers le temps, rendant le processus de guérison particulièrement douloureux.

Pour cicatriser, d’importantes quantités de sang doivent être ingérées, il suffira néanmoins d’un moment de dénutrition pour que le corps ne puisse plus maintenir l’illusion et révèle les stigmates causés par le soleil. Les douleurs associées aux blessures seront alors réveillées, infligeant à son hôte une soif plus violente encore.

L'impact de l'éternité



Plus un vampire est âgé, plus son aura et sa puissance sont exacerbées, tout comme son endurance. Il aura ainsi moins besoin de consommer de sang. Cependant, ce semblant de toute-puissance conférée par l'âge a des contreparties. Le temps finit toujours pas faire peser le poids d'une aussi longue existence et il se manifestera différemment selon chaque individu, à des moments différents.


  • Une mémoire affectée : les souvenirs se mélangent ou s'effacent, les noms et les visages se confondent. Parfois il ne s'agit que de la mémoire immédiate, parfois la plus ancienne. Personne ne sait vraiment ce qui déclencherait cette dégénérescence qui peut toucher des vampires à peine âgés de trois cent ans mais épargner d'autres de mille ans ;

  • Une perte d'humanité : à se tenir éloigné du monde des mortels et de leur quotidien, nombre de vampires ont tôt fait d'oublier cette part d'âme qui faisait d'eux des hommes. Certains la nient, quelques-uns l'oublient quand d'autres la détestent. Alors ils deviennent moins tolérants sinon cruels, perdant toute estime pour le genre humain ;

  • Le spleen du vampire : c'est un mal qui touche presque exclusivement les vampires ayant connu l'ancien monde, celui d'avant l'ère glaciaire. Une contagion est parfois possible tant la mélancolie de leur humeur transpire dans leur aura. C'est une nostalgie parfois paralysante ou dissociative liée à la réalisation de tout ce que le monde a perdu et la décadence de tout ce que le vampire a pu connaître.



  • Devenir un vampire

    Pour transformer un humain en vampire, le mortel doit être à la limite de la mort. Une blessure fatale, une maladie avancée ou qu'il ait été bu jusqu'à l'inconscience ; la vie de l'humain doit être suspendue qu'à un fil infime. C'est alors que le vampire devra faire boire à l'agonisant son propre sang. Celui-ci  s'infiltrera  dans l'ensemble de l'organisme du mortel qui en absorbera ses vertus.


    Le processus est si violent que le réveil n'est pas garanti pour tous les transformés. Chaque individu vit la transformation différemment et certains n'y sont pas compatibles, rendant leur éveil impossible. Pour ceux qui survivent, on ne saurait déterminer le temps que la transformation pourrait prendre. D'apparence morte, ils restent éteints plusieurs jours ou  semaines jusqu’à leur renaissance en tant que nouveaux-nés. Ce délai dépend du patrimoine génétique de chacun. S'il survit, c’est en vampire qu’il naît.

    Transformer un mortel est une lourde décision. Tout d’abord, elle est un véritable bouleversement pour qui ne sait pas ce qui l'attend. Dès leur réveil, leur corps et leurs sens sont métamorphosés, les soumettant aux instincts les plus primitifs de leur nouvel état.  Une soif comme nulle autre les accable, impérieuse et urgente. Elle est vouée à durer des mois voire des années avant que le nouveau-né ne s'y habitue. Possédé par ses sens devenus acérés, sa force encore incontrôlable, il est évident que sans la présence d'un créateur capable de le maîtriser, de graves accidents surviennent.


    Entourer un nouveau-né est donc primordial, c'est un devoir tacite chez les vampires et abandonner sa progéniture est particulièrement mal vu, parfois punissable.

      Le Lien de Sang

    Outre la responsabilité qui incombe à un créateur de s'occuper de sa progéniture, quelque chose de plus viscéral les retient l'un à l'autre. Un lien se crée entre les deux personnes, tant émotionnel que psychique et dépendant grandement de la qualité de la relation avant la transformation. La connexion se crée dès le réveil du nouveau-né. Il est courant qu’ils éprouvent les émotions l’un de l’autre, elles se communiquent inconsciemment entre eux, influençant les humeurs de chacun. Au début, les perturbations peuvent être plus ou moins instables, le temps que le lien se stabilise. Ces nouveautés ajoutées à la découverte de leurs nouveaux sens perturbent les jeunes vampires pour qui il devient difficile de raisonner.


    Parmi tous ces aspects, ce sont bien ses instincts les plus primitifs qui prendront le dessus, à savoir : boire et dormir. Et puisque le sang de son créateur circule dans ses veines, il devient dépendant de ce dernier : ses désirs sont teintés des siens, d’où l'utilité de bien éduquer un jeune vampire. C'est aussi la raison pour laquelle on estime qu'un nouveau-né est la responsabilité du vampire qui le transforme : trop instable pour s’autogérer, il est incapable de maitriser sa puissance nouvelle.

    Et puisqu’aucune relation créateur-progéniture ne se ressemble, aucun lien ne ressemble à un autre. D'une simple capacité de localisation géographique à la possibilité de communiquer par la pensée, il prendra autant de place que les deux vampires voudront bien se le permettre. Il peut se renforcer avec le temps, tout comme s'affaiblir jusqu'à disparaître avec la distance ou les ressentiments.


      La hiérarchie

    Au sein de toute communauté vampirique, il existe une hiérarchie que chaque nouveau vampire doit accepter et respecter, basée sur l'âge et les différents titres d'une cour vampirique (au même titre qu'une cour humaine).


    Les nouveaux-nés sont tout en bas de l'échelle sociale. Ils doivent respect et obéissance à leurs aînés, tout particulièrement à leur créateur. Ce dernier sera chargé de son éducation, mais également de pourvoir à ses besoins : sang, vêtements, argent, etc. Un nouveau-né n'est pas libre de faire ce que bon lui semble. Il n'a par exemple pas le droit de se nourrir sans surveillance. Comme ils ne peuvent pas contrôler leur soif ni leurs pulsions, ils pourraient s'attaquer à n'importe qui et, dans le pire des cas, tuer. Le créateur, ou un vampire plus âgé, devra donc toujours s'assurer de les contenir.



    La soif vampirique

    Il est un état de fait que les vampires se nourrissent de sang. Ils pourraient se contenter de sang animal mais il est beaucoup moins nourrissant pour leur système. Retenez que leur palais est aiguisé au goût du sang qu'ils consomment. Sensibles à tout un panel de saveurs indiscernables pour l'humain, ces saveurs dépendent tant de l'alimentation de leur proie que de l'état physique ou psychologique de celle-ci. Chaque vampire a bien sûr ses préférences, c'est pourquoi un Calice ne conviendra pas nécessairement à n'importe lequel d’entre eux.


    Il est possible pour un vampire de consommer du sang mis en bouteille. Celui-ci est alors conservé grâce à une plante appelée lys papillon dont les effets anti-coagulants sont louables. Cependant, elle amène un goût poivré que tous n'apprécient pas forcément.

    Pour les vampires matures, la consommation de sang n'est plus un besoin aussi régulier que pour leurs jeunes pairs. Ils peuvent espacer leur repas de plusieurs semaines. Au-delà de cinq cent ans, ils peuvent attendre plusieurs mois quand un vampire vieux de plus d'un millénaire, une année entière. Évidemment, il peut toujours exister des exceptions.

    Pour les nouveaux-nés, il est nécessaire de se nourrir au moins une fois par jour durant les deux premières années après leur transformation. La soif se calme ensuite jusqu'à ce qu'ils puissent se nourrir tous les trois ou quatre jours. Ce n'est qu'au bout d’une centaine d’années qu'ils peuvent se contenter d'un repas par semaine.Pour un humain, réussir à subvenir à tous les besoins d'un nouveau-né est particulièrement éprouvant, parfois même dangereux. De ce fait, pour les humains qui accepteraient cette lourde tâche, une réduction du temps de leur caliçat pourrait leur être accordée et leur permettre ainsi de rentrer chez eux avant les dix années de service.

    Au sujet de la nourriture humaine, les vampires peuvent en consommer uniquement en petite quantité, au risque de se rendre malade. Elle n'a aucun effet rassasiant sur leur appétit et si leur goût est inchangé, elle est seulement moins appétante que du sang. Les boissons par contre, quelles qu'elles soient, sont parfaitement consommables.

      Le manque de sang


    Jeunes comme âgés, les symptômes du manque se traduisent par plusieurs maux. Dans un premier temps, le vampire s’affaiblit jusqu’à devenir aussi fragile qu’un humain. Son corps se refroidit, sa peau s’affine dangereusement et son teint devient particulièrement livide. Les yeux de la créature s’injectent de sang, puis ses cellules commencent à se décomposer rapidement. Elles se détruisent ensuite jusqu’à provoquer la mort. En raison de la soif devenue insupportable, elle ronge de l'intérieur et provoque des douleurs insoutenables.

      Boire un congénère


    De tout temps et jusqu'au début de l'ère glaciaire, les vampires avaient la possibilité de se nourrir à la veine d'un autre immortel. Bien que froid, il suffisait à calmer la soif et surtout, il leur donnait un sentiment d'autosuffisance qui flattait la morale de conserver la pureté de leur sang. Au-delà d'un aspect nutritif, cela permettait entre autres de renforcer le lien entre créateur et nouveau-né mais aussi par convention sociale ; donner de son sang à un autre vampire était un acte fort, d'amour, de dévotion ou de respect puisqu'il confère une part de sa puissance à l'autre. Plus un vampire est âgé, plus son sang est puissant, et donc plus son sang devient précieux.

    Mais un jour, une étrange épidémie frappa les vampires en même temps que le froid saisit le monde. On nomma ce grand mal la Faim du Diable.

    Elle ne se manifesta pas chez tous les vampires, mais les premiers qui en furent touchés perdirent la satiété apportée par le sang de leurs congénères. La soif ne s'apaisait plus, les poussant dans leur retranchement jusqu'au bord de la folie. C'est à partir de là que l'on date les premiers débordements vampiriques et les attaques parfois sauvages sur les humains. Une vague de violence secoua la société vampirique et l'Europe, jusqu'à mener à la grande guerre qui déchira les deux races.
     

    Encore à ce jour, personne n'est en mesure d'expliquer ce changement brutal dans l'assimilation du sang vampirique, mais la Confrérie d'Aristote parvient à statuer sur une explication physiologique du phénomène : un vampire qui se nourrit de son semblable voit sa puissance augmenter au détriment de l’affaiblissement de celui qui donne son sang. Bien que celui-ci reste toujours immortel, il perd en force, en vélocité et en rapidité de régénération jusqu’à ce que son sang perde toute consistance et surtout, sa capacité nutritive. Exaltés par ce sentiment de puissance, les vampires enivrés et aveuglés par le pouvoir absorbé dans le liquide vital de leurs semblables ne se rendirent jamais compte du réel danger de cette pratique : le manque de sang. Et un vampire assoiffé à ce point n’est plus dans son état normal, il subit une dégénérescence. Vivifiés mais dénutris, à terme, la folie opère. La dépendance naît de la soif de pouvoir et du désir enivrant de la morsure, éprouvés par les deux immortels concernés. Une dépendance qui aurait tôt fait de devenir une véritable addiction.

    Depuis, plus aucun immortel ne trouva rassasiement dans le sang d'un autre vampire. Et pour éviter une nouvelle recrudescence de cette violence, il est tout simplement défendu d'en consommer. Les plus jeunes se sont accommodés de cette restriction sans avoir jamais connu autre chose, même si pour certains l'idée de consommer un sang plus vieux à des fins de quête de puissance est une réelle tentation. Mais pour les vampires plus âgés, c'est tout une coutume et une tradition de partage et d'autosuffisance auxquels ils ont dû renoncer. La pratique existe toujours, dans des cercles privés ou des soirées intimes.  Toutefois un vampire se doit de garder en tête qu’il est vital de varier son régime alimentaire et de ne pas se contenter d’un pair.


    Enfin, dans quelques cas particuliers punitifs, la morsure d'un congénère peut devenir un châtiment destiné à humilier un vampire. Cela devient une situation de disgrâce durant laquelle un ennemi vaincu ou un rival est maintenu afin d'exercer sur lui une ascendance. Il devient affaibli et vulnérable à ses propres pairs.


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