Manuel du joueur

Bienvenue sur Roncepourpre ! Que tu sois de passage ou bien perdu, voici quelques liens pour t'aider à retrouver ton chemin.
  1. Guide
  2. Règlement
  3. Contexte
  4. Races
  5. Annexes
  6. Roncepourpre
  7. FAQ
  8. Prédéfinis
  9. Partenariat
  • Fantastique
  • Intrigue politique
  • Vampires
  • Rébellion
StaffContexteNews
Roman
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Persès
2eme FondaAbsente
Sevan
AdministratricePrésente
Melchior
ModératricePrésente

Anno Domini MMMCCCIV.

Le monde est figé dans une longue ère glaciaire. Gagnants de la Grande Guerre, les vampires ont instauré leur propre régime : le Caliçat. Piégée par le froid et l'impôt de sang, l'humanité s'est résignée à son sort. Ou presque. Au cœur du domaine de Roncepourpre, la Rébellion est déterminée à lutter pour la liberté. 

Plongez dans un univers où pouvoir et trahison se mêlent au sang et au gel, où vos choix détermineront le destin de ce monde déchu.

  • Avril 2024
    L'heure est au recensement ! Il se clôturera le 30 Avril.
  • Mars 2024
    Les premières news de l'année vous attendent ici pour parler nouveautés et modifications !
  • Décembre 2023
    Pour une fin d'année en douceur et en bonne humeur, le marquis Lachombe vous invite à son non-anniversaire ! Retrouvez votre invitation par ici ~
  • Novembre 2023
    On fait le point depuis la réouverture par ici ! Quelques nouvelles, annonces et nouveautés.
  • Septembre 2023
    Après un peu plus d'un mois de fermeture, Roncepourpre réouvre ses portes avec un nouveau visage et un enrichissement de son lore ! Découvrez ce qui a changé en lisant l'annonce de réouverture.

La noblesse et l'aristocratie sont temporairement indisponibles ! N'hésitez pas à vous tourner vers nos prédéfinis et scénarios qui sont attendus mais également vers le bottin des métiers pour les postes manquants ~  
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Le bestiaire

Maître du Jeu
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Humain
BESTIAIRE


La faune européenne a changé radicalement de visages en ce troisième millénaire. Vous trouverez répertoriés ici quelques espèces issues d'évolution, de mutation ou même d'irradiation décrites par le staff ou par les membres.

Vous pouvez toujours proposer votre créature via ce formulaire.


SOMMAIRE


► Les arthropodes

  • Araignée-Loup
  • Dragon des champs
  • Dragon-Léopard

► Les mammifères

Prédateurs

  • Goule
  • Grisaguar
  • Lévricorne
  • Loup d'Arval
  • Loup d'Arval infecté
  • Ours de Tarn
  • Scorvil

Proies

  • Béhémoth
  • Boeuf musqué
  • Cornulis
  • Laparfang
  • Licorne
  • Mouton laineux
  • Renne
  • Rangifer

► Les oiseaux

  • Falcipen
  • Harpie gerfaut géante

► Les poissons

  • Ningikuga

Maître du Jeu
Maître du Jeu
Maître du Jeu
Humain
ARTHROPODES


Araignée-Loup




Taille : Environ 3,5 cm (sans pattes)
Poids : Quelques grammes
Régime : Insectes, petits rongeurs et mammifères
Vie : Nocturne
Dangerosité : ✮✮✮✮
Statut : Prédateur non apprivoisable
Population : Moyenne
Milieu de vie : Forêts, plaines et habitations
Couleurs : Nuances de brun

L’araignée-loup n’a jamais été étrangère à la France. Venimeuse, sa morsure était cependant équivalente à la douleur d’une piqure de guêpe donc sans danger. Mais avec le climat actuel, elle s’est adaptée : afin de survivre et s’attaquer à des proies plus solides, son poison est devenu bien plus dangereux et il peut même être mortel pour un humain s’il n’est pas traité dans les jours qui suivent la morsure. Si elle pouvait tuer des petits oiseaux et petits rongeurs, le poison arrive désormais à venir rapidement à bout d’un animal de la taille d’un lapin. Elle est devenue plus agressive pour s’assurer sa survie et mord plus facilement qu’auparavant.

C'est une chasseuse qui ne tisse pas de toile – mais il lui arrive de se servir des toiles restantes d’autres espèces d’araignées – et elle adore se réfugier dans les bâtisses humaines pour être à l’abri du froid. Les humains qui n’ont pas facilement accès à des soins et un antidote contre sa morsure se montrent donc très prudent et attentif à des signes de sa présence. Elle porte sa progéniture sur son dos, ce qui donne droit à des apparitions particulièrement effrayante pour tout arachnophobe. Il n’est donc pas surprenant de voir cette petite bête comme monstre dans les histoires pour enfants et dans les légendes urbaines.

Création d'un ancien membre



Dragon des champs




Taille : 10 à 15 cm
Poids : Quelques grammes
Régime : Herbivore
Vie : Diurne
Dangerosité :
Statut : Non apprivoisable
Population : Basse
Milieu de vie : Forêts et Plaines
Couleurs : Translucide

Le dragon des champs n’est pas un véritable dragon, ni même un reptile. Il s’agit d’un insecte capable de voler et qui se nourrit principalement de fruits gelés qu’il peut trouver dans les régions moins froides de France. La petite créature possède un camouflage unique qui la rend difficile à repérer pour un œil non avisé. En effet, afin de se protéger des prédateurs et pour arriver à se faufiler dans les constructions humaines, elle a évolué jusqu’à devenir opalescent.

Très territorial, un individu vit en solitaire sur quelques kilomètres de terrain et ne peut tolérer la présence des siens : les fruits étant rares, il en va de sa survie. Il tentera donc de tuer tous les dragons des champs entrant dans son territoire. Pour l’humain cependant, il n’est pas très dangereux. Si on ne veut pas d’ennuis, il suffit de le laisser tranquille. Mais un dragon des champs pourra se montrer violent : ses morsures sont inoffensives mais sa salive contient une toxine capable de rendre malade la personne infectée. Vomissements, diarrhée et fièvre sont les principaux symptômes d’une morsure de cet insecte et ils peuvent durer jusqu’à deux semaines.

La petite créature ne se reproduit qu’une seule fois par année. C’est le seul instant où deux dragons des champs seront vus ensemble. Les œufs (généralement entre 1 et 3) sont pondus dans le creux d’un arbre et sont couvés par la mère jusqu'à éclosion. Elle les abandonne après avoir constitué une réserve de nourriture post éclosion afin de trouver un nouveau territoire où vivre. Si plusieurs dragons éclosent, ils se battent généralement pour qu’un seul des survivants puisse manger les fruits et grandir dans ce territoire.  

Création de Alizé Aristide | Laurent Encelas



Dragon-Léopard




Taille : 20cm (queue comprise)
Poids : 40 grammes
Régime : Majoritairement insectivore
Vie : Nocturne
Dangerosité : ✮✮
Statut : Petit prédateur
Population : Moyenne
Milieu de vie :  Forêt, montagne et grottes
Couleurs : Blanc, noir et iridescent

Cousin éloigné du dragon des champs, il fait lui aussi partie de la grande famille des insectes. C'est bien là la seule caractéristique qu’ils partagent. Le dragon-léopard est même un possible prédateur de ce dernier puisqu’il se nourrit d’insectes, de petits oiseaux et mammifères qui s’aventurent dans les arbres.

Lorsqu’il est en vol ou que ses ailes sont redressées, ses écailles de chitine scintillent à la lumière. Ce phénomène lui permet d’attirer ses proies nocturnes avant de les piquer avec son dard, situé au bout de sa queue, afin de les immobiliser puis de les dévorer. Son venin est dangereux pour ses proies et les humains doivent également s’en méfier : selon la quantité injectée, cela peut aller d’une douleur aiguë jusqu’à une nécrose des tissus. En plus de son dard, les piques qui recouvrent sa queue, son dos ainsi que son cou présentent toute cette caractéristique venimeuse.

En journée, pour se protéger de ses prédateurs, ce grand insecte va se poser sur la branche d’un conifère ou une paroi rocheuse en altitude où il va s’enrouler puis se recouvrir de ses ailes pour se camoufler.

Création d'un membre disparu

Maître du Jeu
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Humain
MAMMIFERES PREDATEURS


Goule





Taille : de taille humaine
Poids : celui d'un humain amaigri
Régime :  Anthropophage - Nécrophage
Vie : Nocturne mais imprévisible
Dangerosité : ✮✮✮✮✮
Statut : Prédateur non-domesticable
Population : Extrêmement rare
Milieu de vie :  Environnements abandonnés et isolés


Personne ne connaît leur existence, personne ne sait ce qu'elles sont.

Les goules ne sont rien de moins que des vampires qui ont été contraints de consommer le sang et la chair d'êtres morts. Un régime répété qui, peu à peu, a transformé un homme en monstre. Sans jamais le rassasier, le vampire est rongé par les douleurs, l'infection de la famine et du sang mort. Enfermez un vampire dans une cave pendant quelques décennies, soit il en mourra, soit il trouvera de quoi subsister sur les cadavres de rats, voire dévorer son propre corps. Une conjonction improbable de divers facteurs qui explique leur rareté.

Peu nombreux sont ceux à avoir croisé une de ces créatures ; et moins encore sont ceux qui ont pu en ressortir vivants pour pouvoir le raconter. Les goules investissent les vieilles structures dans des environnements déserts et isolés. Elles ne devraient sortir qu'à la nuit tombée car le soleil brûle leurs peaux et les rend aveugle ; mais elles n'ont pas assez de capacités intellectuelles pour éviter ce qui les blessent … elles attaqueront même en plein jour si l'on vient à les réveiller. Leur peau est croûteuse, brûlée. Leur corps malingre, famélique. Souvent, leurs yeux sont blancs, la plupart des goules sont en effet aveugles. Elles dégagent une odeur méphitique semblable à celle d'un charnier infecté ; ce qui les rend étrangement indétectables même pour les vampires, qui se douterait qu'une chose vivante puisse les menacer avec une telle odeur ?

Sans aucune trace d'humanité ni d'intelligence, mais avec toute la force surnaturelle d'un immortel, la goule ne répond qu'au besoin de se nourrir. Charognardes et nécrophages, elles ont généralement oublié jusqu'au parfum du sang frais. C'est donc le sang des vampires qui les attire particulièrement ; un humain pourrait passer à côté sans qu'elles ne s'y intéressent, la plupart du temps. Un pari que personne n'est prêt à prendre face à cette créature. Mais être dévoré n'est pas la seule menace. Une seule blessure à son contact provoquerait une septicémie chez n'importe quel humain. Pour un vampire, la moindre plaie serait particulièrement douloureuse et difficile à cicatriser. Sans sang humain pour doper la régénération voire même celui d'un autre immortel, le vampire peut même tout simplement en mourir selon la gravité de la blessure, comme n'importe quel mortel et surtout s'il est très jeune. Ce qui arrive dans la très grande majorité des cas et qui explique que leur existence n'est pas documentée.

Création de Sevan Lazarev

Au vue de la rareté de cette créature et des spécificités de sa création comme de son environnement, merci de contacter le Staff au préalable pour toutes apparitions dans vos RP !



Grisaguar




Taille : 1m40 à 1m60 au garrot, certaines femelles pouvant atteindre le mètre 70
Poids : Environ 140 kilos
Régime : Carnivore
Vie : Chasseur nocturne, certains vivent parfois aussi en tant que diurnes
Dangerosité : ✮✮✮✮
Statut : Prédateur apprivoisable en très jeune âge uniquement. Non domesticable pour les mortels vu leur tempérament têtu et leur agressivité
Population : Basse
Milieu de vie :  Forêt, Montagne, Grottes
Couleurs : Principalement roux, sable, crème ou blanc


Les grisaguars seraient l'évolution naturelle des couguars. Pourtant ces créatures ne sont pas issues directement de France mais à cause de la crise environnementale, certaines meutes se seraient déplacées dans le but de trouver de la nourriture ou un nouveau refuge. Ces grands félidés ont alors progressivement évolué afin de s'adapter au nouveau climat.

Les femelles se différencient des mâles par un gabarit plus massif, un pelage plus épais et des plaques mêlant kératine et masse osseuse au niveau de leur dos, queue et pattes. Une armure naturelle destinée à les protéger d'autres prédateurs. C'est d'ailleurs de ces plaques aux allures de pierre grise qu'ils portent leur nom. Les mâles sont plus fins bien que leurs crocs et griffes sont plus affûtés. Un détail surprenant chez la créature est cette langue bifide dont l’utilisation est similaire à celle des serpents. Capturant particules et odeurs, elle leur sert lors de la chasse, leur permettant de repérer des proies.

L’animal chasse en solitaire et priorise la traque à l’affront frontal. Créature fourbe et agile, elle peut poursuivre une proie sur une longue distance avant de happer généralement au niveau de la nuque dans le but de tuer rapidement. Elle dévore ses proies au cœur de son territoire dans lequel elle camoufle ensuite quelques réserves en les enterrant ou les logeant dans des troncs usés par ses griffes. Territoriale, la bête se montre particulièrement agressive lorsque l’on empiète sur ses limites, d’autant plus lorsque la vie de ses petits est en danger. C’est d’ailleurs uniquement lors des périodes de reproduction que les grisaguars se regroupent. Les mâles veillent sur les petits tandis que les femelles s’occupent de la chasse. Les petits les plus fragiles sont délaissés et abandonnés à leur sort.

Leur territoire se situe majoritairement aux alentours des grottes, là où elles se réfugient lors des intempéries. Loin dans la forêt et les montagnes, il est très rare pour un villageois de croiser la créature aux abords des villes, celle-ci se méfiant des flammes et d’une trop grande source de bruit. Chasseresse, elle ne se privera pas de suivre un individu un peu trop curieux s'étant aventuré trop près de sa tanière.

Sauvages ou domestiquées, elles restent des créatures têtues, farouches et difficiles à gérer. Un animal sauvage reste un animal imprévisible et ce envers les humains tout comme les vampires, bien qu’ils restent prudents vis-à-vis de ces derniers. Un grisaguar ne peut être domestiqué que s’il s’est trouvé en bas âge et habitué tôt à l'homme. Ils développent rapidement un comportement prédateur mais peuvent se montrer relativement loyaux envers leur maître. Personne n’est toutefois à l'abri d’une morsure ou d’un coup de patte.

Création de Aïshan | Céleste De Rauze | Lionel Rolzen | Nahaliel Amaryllis-Esbat | Rosaire LeNoir



Lévricorne




Taille : 80cm au garrot en moyenne
Poids : 35kg
Régime : Carnivore opportuniste : bien que les protéines animales soient sa plus grande source alimentaire, il ne rechigne pas à d'autres plantes ou graines lorsque l'occasion se présente, en faisant un animal de compagnie particulièrement gourmand
Vie : Nocturne
Dangerosité :
Statut : Apprivoisable
Population : Moyenne. Ils ne sont pas faits pour la solitude et sont très collés à leur maître lorsque domestiqués. Sauvages, ils s'organisent en meutes de 7 à 10 individus
Milieu de vie : Habitations comme animaux de compagnie, forêts
Couleurs : Blanc, bleu merle ou crème

Les lévricornes sont une évolution naturelle des lévriers utilisés pour la chasse, bien que la présence de cornes sur leur tête reste un mystère de dame nature. Leurs couleurs ont changé pour se fondre plus facilement dans des environnements hivernaux et leur pelage s'est étoffé pour aider à lutter contre le froid.

Compensant leur poids plume par une grande vitesse et des crocs facilement mortels, ils accompagnent les chasseurs de petits gibiers et sont autonomes sur ce type de proie, se contentant lorsqu'ils sont dressés correctement de les ramener sans y toucher. On peut également les dresser à travailler à plusieurs pour s'en prendre à des animaux de taille moyenne, cependant les tentatives de s'en servir comme chien de troupeau s'est révélée assez désastreuse.

Utilisés aussi comme animaux de compagnie classiques, ils sont très fidèles à leur maître et peuvent avoir des comportements pénibles lorsque laissés seuls comme les aboiements ou la destruction du mobilier. Ils demandent des sorties régulières et de l'exercice, mais peuvent faire de bons chiens de garde de par leur tendance à signaler rapidement les personnes qu'ils ne reconnaissent pas.

Sauvages, ils se regroupent en meute d'individus organisés autour d'un couple et de leur descendance. On note d'ailleurs une différence d'épaisseur de pelage entre les individus vivant en liberté et ceux domestiqués.

Création de Aldric de Roncepourpre | Braise | Julian | Zaven T. Snake



Loup d'Arval





Taille : 1m30 à 1m60 au garrot.
Poids : 500 à 800 kg
Régime : Carnivore
Statut : Prédateur non domesticable
Vie : Principalement nocturne
Milieux: Forêts, plaines, montagnes
Dangerosité : ✮✮✮✮
Population : Haute
Couleurs : Essentiellement bruns et roux
Autres races:Loup d'Europe et d'Antarctique.

Au même titre que l’ours, le loup a repeuplé les régions de France. Rencontrer une meute est souvent mauvais signe pour les malheureux s'étant perdu sur leur route. Le soir, il n’est pas rare d’entendre leur hurlement qui fait frémir toutes les bourgades de France. Ils chassent en meute et leur agressivité est multipliée depuis que les conditions climatiques sont devenues difficiles. Leur pelage est particulièrement épais pour résister aux températures qu’ils affrontent nuit et jour. Leurs crocs peuvent mesurer jusqu'à dix centimètres et disposent d'une force considérable. Les nobles aiment porter des capes en peau de loup mais les villageois les craignent, leurs troupeaux sont souvent victimes de leurs attaques aux abord des villes quand ils ne s'en prennent pas à l'homme directement.

Création du Staff



Loup d'Arval infecté




Taille : 1,50m à 1,80m au garrot
Poids : 500 à 800 kg
Régime : Carnivore
Vie : Nocturne
Dangerosité : ✮✮✮✮✮
Statut : Prédateur non domesticable
Population : Très basse
Milieu de vie : Forêts, plaines, montagnes et marais
Couleurs : Brun et roux, noir ou blanc

Si les ningikugas ont été considérés comme positifs pour la conservation de certains environnements avec l’avènement de l’ère glaciaire, il semblerait qu’ils n’ont pas causé que du bon. En effet, il est suspecté que leur chair en putréfaction auraient contaminé des loups d’Arval ayant fait d'eux leur repas. Une hypothèse que le croisement des symptômes des deux créatures tend à confirmer. La Confrérie d'Aristote se préoccupe particulièrement de ce phénomène de contagion et de dégénérescence, commençant à craindre que le même phénomène se répande à d’autres classes de prédateurs.

Les premiers signes chez les canidés se manifestent par ce qui ressemble à un cas de rage : diminution de l’appétit, agressivité, hypersalivation et tendance à la morsure (incluant ses congénères de meute). L’apparition de ces premiers changements peut survenir de deux semaines à plusieurs mois, pouvant aller jusqu’à un an, après l’entrée du virus dans le corps.

Une fois ce stade passé, l’animal gagnera en taille mais perdra en poids puisque les transformations qui s’opèrent dans son organisme se nourrissent à même ses réserves de graisse, déclenchant chez lui un appétit insatiable. En plus de devenir progressivement chauve, ses pattes, sa queue et ses oreilles s’allongent, ses crocs et ses griffes s’affûtent et il développe des fossettes thermosensibles proche de leurs yeux.

Des témoignages de chasseurs confirment qu’avant l’apparition des premiers symptômes, les meutes ont tendance à expulser de leur groupe les individus contaminés. Dans certains cas, cet exil engendre la mort du prédateur que cela soit par les blessures de ses congénères ou par l’incapacité de se nourrir sans eux. Ce comportement est considéré comme l’une des raisons qui explique la faible population qui atteint le stade 2, celui de la transformation.

Création d'un membre disparu



Ours de Tarn




Taille : 2m à 2m50 au garrot ; 3 à 4m debout
Poids : 600 à 1200 kg
Régime :  Carnivore
Vie : Nocturne
Milieux: Montagnes, forêts, lacs
Dangerosité : ✮✮✮✮✮
Statut : Prédateur non apprivoisable.
Population : Moyenne tendance haute
Couleurs : Brun, plus rarement noir

Espèce endémique française, elle s'est répandue dans toute l'Europe depuis la catastrophe climatique. Elle a massivement repeuplé les massifs de France et culmine désormais au sommet de la chaîne alimentaire. Contrairement à ses ancêtres, il a gagné en taille et a un régime principalement carnivore. Très agressif, l'ours est territorial et ne supporte aucun rival. Les humains sont particulièrement méfiants à leur encontre puisque totalement désarmés face à eux, seuls les vampires sont en réelle capacité de les repousser. Leurs crocs sont acérés et leurs pattes particulièrement impressionnantes. Nombreuses sont les victimes recensées chaque année et il n'est pas rare que certains mortels ne reviennent plus des bois des suites d'une attaque. Les immortels ne sont pas non plus à l'abri de leurs coups mortels mais leurs capacités surnaturelles assurent une certaine domination.

Création du Staff



Scorvil




Taille : 2m
Poids : 80 à 100 kg
Régime : Carnivore - Nécrophage
Vie : Diurne
Dangerosité : ✮✮✮✮✮
Statut : Prédateur, non Apprivoisable
Population : Basse
Milieu de vie :  Montagne - Forêt - Plaines
Couleurs : Blanc

Le scorvil est une créature hideuse. Il en existe peu en France mais sa réputation n’est plus à faire : elle est dangereuse. Ceux qui ont croisé son regard n’en sont jamais revenu. L’animal n’a longtemps été qu’une légende : un monstre, massif comme un loup, avec des crocs terrifiants et une queue munie d’un dard tel un scorpion. Il s’agissait d’une légende jusqu’à ce qu’un vampire tue l’une de ces bêtes …

Le scorvil est peu connu, encore aujourd’hui. Il se nourrit de viande, vivante ou non. La bête est généralement famélique et son pelage abîmé. Le froid a fait énormément de ravage chez cette espèce qui tente de survivre et s’adapter depuis des années. La nature l’a doté d’une queue capable de tuer, de dents capables de broyer, mais sa chair reste fragile. La moindre blessure peut être mortelle pour cet animal, mais encore faut-il pouvoir l’approcher.

Le scorvil est réputé pour vivre en petite meute. Un alpha dirige le groupe et est le seul à avoir le privilège de se reproduire avec les femelles. Les femelles sont d’ailleurs parfaitement reconnaissables lorsqu’on aperçoit des scorvils : ce sont les seuls membres du groupe à avoir un pelage impeccable et très peu de plaies. Elles sont aussi bien en chair, au contraire des mâles. Les canidés offrent ainsi toutes les chances à leur race de pouvoir prospérer en se préoccupant du bien-être de leurs femelles.

Création de Alizé Aristide | Laurent Encelas



MAMMIFERES PROIES


Béhémoth




Taille : 1m65 au garrot
Poids : dans les environs de 500 kg
Régime : Herbivore
Vie : Diurne
Dangerosité : ✮✮
Statut : Difficilement apprivoisable
Population : Faible
Milieu de vie : Forêts, plaines, jusqu’à 1000 mètres d'altitude
Couleurs : Bruns, noirs

Créature pacifique tant qu’elle ne se sent pas menacée, le béhémoth est un géant qui arpente les régions forestières. Au caractère doux, elle est cependant plus bornée qu’une douzaine d’ânes rassemblés. Vivant en petit troupeau, la force et la taille des bêtes donnent du fil à retordre aux prédateurs pour en venir à bout : on est facilement piétiné sous leur sabots puissants. Un béhémoth seul est cependant une proie plus facile à tuer.

Un troupeau ne cesse de bouger tout au long de l’année pour rejoindre des endroits qu’ils savent propice en nourriture et en eau. Un proverbe de voyageur dit d’ailleurs que suivre un troupeau de béhémoth assure la survie. Malgré sa lenteur, un béhémoth adore bouger : essayer de le mettre en enclos va surtout l’enrager. Des divers sous-espèces existent un peu partout dans le monde mais on ne la trouve cependant plus à partir d’une certaine hauteur : ils préfèrent les terrains plats.

Si l’homme a évidemment cherché à domestiquer cette majestueuse bête, il n’a réussi que rarement. L’espèce de béhémoth domestiquée est plus petite et surtout utilisée pour le voyage : sa force est utile à tirer des poids lourds. Le problème dans son élevage étant surtout de réussir à subvenir aux besoins nutritionnels d’un béhémoth : il faut des ressources considérables. Sans compter qu’un coup de corne ou de sabot suffit pour tuer un humain ou détruire son enclos. Pacifique et patiente, elle se laisse approcher même à l’état sauvage si elle ne se sent pas menacée.

Création d'un ancien membre



Bœuf musqué




Taille : 1,4m au garrot
Poids : 315kg (mâle) et 215kg (femelle)
Régime : Herbivore
Vie : Diurne
Dangerosité :
Statut : Domesticable - Possible à élever
Population : Basse
Milieu de vie :  Plaine basse et vallées fluviales
Couleurs : Noir

Malgré son aspect bovin, il s’agit en réalité d’un caprin. Il ne faut pas se laisser duper par son pas lent, il est capable de courir et grimper avec beaucoup d’agilité. Son principal atout par ce temps est son large manteau laineux : le bœuf musqué n’est pas incommodé par les températures allant en dessous de - 40°C, aucun élément naturel ne semble pouvoir le perturber. Sa laine plus fine que le cachemire est un produit de luxe. Il est possible de la récolter pendant sa mue naturelle, au milieu de l’été.

Il a une vue perçante qui lui est très utile pour se repérer durant les longues nuits d’hiver ainsi qu’un odorat développé qui lui permet de trouver sa nourriture sous une épaisse couche de neige, grattée avec ses sabots arrondis. Lorsqu’il ne parvient pas à exposer de la végétation de cette manière, il brise la croute de neige à coup de tête.

Les bœufs musqués présentent des cornes imposantes chez tous les individus, mais celles des mâles sont plus développées. La base de chacune de leurs cornes s’avance, en vieillissant, sur leur front et se rencontre pour former une bosse dure. Celle-ci se développera jusqu'à atteindre une épaisseur de 10cm. Les mâles s’engagent dans de violents combats de tête pour déterminer qui dirigera la harde.

En plus des nombreuses utilités de leur laine et de leur fourrure, il est possible de fabriquer des armes et des outils à partir de leurs cornes.

Création d'un membre disparu



Cornulis




Taille : 20 cm
Poids : 600 à 900 grammes
Régime : Herbivore
Vie : Diurne
Dangerosité : Aucune
Statut : Domesticable
Population : Importante
Milieu de vie : Forêt
Couleurs :Blanc et rosé au niveau de la gorge

Il est l'animal de compagnie par excellence mais il s'avère aussi être par son comportement, un cadeau empoisonné.

Petit rongeur vivant dans les arbres, il est très prolifique. Se nourrissant principalement de feuilles et de racines, ses dents ayant la particularité de pousser de plusieurs millimètres par jour, il doit les user de façon très régulière mais elles sont bien trop plates pour représenter un quelconque danger. Toutes ses cornes sont recouvertes de fourrure et font office d'apparat nuptial.

Il est particulièrement actif, avec un besoin de se dépenser tout au long de la journée pour une bonne nuit de sommeil de 3h. Il n'est donc pas rare de l'entendre faire du remue-ménage à peine le jour levé -ou même en pleine nuit- alors que toute la maisonnée essaie de dormir. Il fera cependant la joie des enfants puisque celui-ci est particulièrement fidèle au maître qu'il s'est lui-même choisi. N'essayez donc pas de le mettre à la porte pour tenter de passer une bonne nuit puisque son cri plaintif particulièrement sonore peut réveiller toutes les maisons environnantes de la vôtre. Il peut arriver qu'un cornulis sauvage vous choisisse au détour d'un chemin comme compagnon de vie. A partir de ce moment-là, il ne vous quittera plus. Et plus vous tenterez de vous en débarrasser, plus il se montrera collant.

Cet animal n'a cependant aucune autre utilité dans l'économie humaine. Sa chair est juste immonde à manger et sa fourrure, belle et douce lorsqu'il est en vie, a une odeur nauséabonde et particulièrement persistante à sa mort, au point que celle-ci devient rapidement la crainte de la maisonnée entière. Et ne comptez pas non plus sur lui pour faire la chasse aux insectes ou autres rongeurs car étant la proie de nombreux prédateurs, il est de nature extrêmement peureuse même s'il reste pourtant très curieux de tout. Il ira cependant toujours se réfugier dans les bras, la veste ou le pantalon de son maître en cas de danger.

Création d'un membre disparu



Laparfang




Taille : 46 cm
Poids : 800g
Régime : Herbivore
Vie : Diurne
Dangerosité :
Statut : Domesticable
Population : Abondante
Milieu de vie :  Forêt
Couleurs : Pelage et plumes blancs avec le bout des ailes noires

Le laparfang est une créature d'apparence fragile mais elle est solide et surtout, abondante. Souvent la proie des oiseaux de chasse et des prédateurs terrestres, le laparfang est doté de pattes qui lui permettent de sprinter jusqu’à près 60 km/h. Quant à ses ailes, elles lui permettent de voler sur de moyennes distances. Avec un peu de patience et d'entrainement, cet animal est suffisamment intelligent pour être dressé. C'est d'ailleurs pour ses multiples qualités que le Caliçat a démocratisé son utilisation comme messager.

L’animal peut avoir jusqu’à quatre portées par année et chacune d’elles donne jusqu’à dix laparfa. Un larparfa nait dans les arbres, là où la mère aura construit un nid avec des branches et du poil ramassé dans la nature. Il faut près d’un mois avant que les petits laparfa ne puissent prendre le premier envol. Ils quittent leur mère peu de temps après.

Le laparfang femelle ne vit habituellement pas avec le mâle. Elle élève ses petits seule avant de repartir à la recherche d’un nouveau compagnon. En élevage, il a été constaté que la femelle avait tendance à garder toujours le même mâle, puisqu’à ses yeux, elle choisit toujours le plus rapide et le plus fort pour sa descendance.    

Création de Alizé Aristide | Laurent Encelas



Licorne




Taille : 1m40 au garrot
Poids : 380kg
Régime : Herbivore
Vie : Diurne
Dangerosité : ✮✮
Statut : Sauvage non apprivoisable
Population : Moyenne
Milieu de vie : Forêts, plaines
Couleurs : Bruns, corne grise-blanche

La licorne tient son nom des créatures légendaires mais elle n’a rien à voir avec ces majestueuses bêtes magiques. Elle ne laisse point derrière elle des paillettes roses et ne crache pas non plus des arc-en-ciel. La licorne est un animal fuyard et agressif. Elle a développé une longue corne pointue qui lui sert d’arme contre tout prédateur et danger qui cherche à l’approcher. Si la fuite est impossible, la licorne changera de comportement pour devenir redoutable, agressive et sans merci. Elle ne s’arrêtera qu’au moment où soit elle, soit le danger sera éradiquée. Elle est agile, rapide et escalade facilement des pentes aiguës pour se mettre en sécurité. Comme tout herbivore, elle a du mal à trouver de quoi se nourrir mais son agilité lui sert aussi à atteindre des endroits capables de contenir de la nourriture.

En raison de sa corne, la licorne est une proie intéressante pour les hommes : non seulement sa fourrure tient chaud mais sa longue corne est utile pour servir d’arme aux humains à leur tour. Certains s’en servent pour en tailler des œuvres d’art. Dans tous les cas, sa corne vaut une petite fortune et plus d’un désespéré s’est retrouvé empalé par l’animal agressif.

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Mouton laineux





Taille : 1m20 à 1m40 au garrot
Poids : 80 à 100 kg
Régime :  Herbivore
Statut : Domestiqué
Milieux: Plaines,  plateaux, rarement forêts
Population : Haute
Couleurs :Blancs, gris et noirs

Les moutons sont sans doute les animaux domestiques les plus faciles à élever. Leur laine sert énormément pour confectionner de nombreuses pièces pour se couvrir lors des périodes les plus basses en températures, sans parler de la viande qu'ils offrent aux humains.

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Renne




Taille : 1,10m à 1,30m
Poids : 100 à 180 kg
Régime : Herbivore
Vie : Diurne
Dangerosité :
Statut : Sauvage - Domesticable
Population : Moyenne
Milieu de vie : Toundras, forêts et montagnes
Couleurs : Brun, gris ou blanc

 

Jadis indispensable à la survie des peuples de la taïga, le caribou ou renne retrouve, avec l’époque actuelle, ses lettres de noblesse. C’est avec joie que l’on a redécouvert ses nombreuses utilités.

Ce cervidé permet aux populations d’éleveurs de bénéficier de lait, de fromage, de fourrure et de différents outils faits à partir de leur bois ainsi que de leur os, de fils confectionnés avec leurs tendons et d’une source de combustible avec leurs déjections. Il va sans dire qu’ils sont une ressource précieuse à tous niveaux.

Ils parviennent à s’alimenter d’eux-mêmes dans leur environnement naturel. Malgré cela, il est primordial que les éleveurs fournissent une nourriture d’appoint si ceux-ci ne veulent pas se voir contraindre à un rythme de vie nomade avec leurs troupeaux. Cependant, cette approche permet de les élever sans enclos tant que des gardiens veuillent sur eux.

Il s’agit d’un cervidé que se distingue par le port du panache chez le mâle et la femelle ainsi que par la configuration de leurs onglons. Ceux-ci dévient largement vers l’extérieur pour supporter le poids de l’animal dans la neige. Leur forme sert également de pelle lorsqu’ils creusent pour trouver leur nourriture sous le couvert blanc. En plus de leur force en cas de coup, il est important de se méfier de leur bord tranchant.

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Rangifer


 

 
 
Taille : 170 cm à 230cm
Poids :150 à 200 kg
Régime : Herbivore, ovivore
Vie : Diurne
Dangerosité : ✮ ✮ ✮
Statut : Sauvage
Population : Rare
Milieu de vie :  Montagne, lac
Couleurs : Crème, souris, silver, granité

 

Craintif, l’animal est difficile d’approche. Vivant en meute d’une dizaine d’individus, ils fuient sur des kilomètres sous l'odeur du moindre prédateur. Seuls quelques carnivores particulièrement téméraires parviennent à les surprendre, notamment les vampires. Paisibles, ils n’attaquent qu’en cas de menace en rouant de coups leurs agresseurs de leurs puissants sabots. Leur unique bois sur le front leur sert à frapper violemment les arbres pour que leur sève coule. Ils l'utilisent pour penser leur blessure, se frottant contre l’arbre ou en récoltant sur le bois pour en étaler sur leur congénère.

Ce sont les femelles qui choisissent leur partenaire. Leur parade consiste à des sauts prestigieux pour mettre leur croupe en avant et attirer l’heureux élu. Les couples ainsi formés durent jusqu’à leur mort. Les naissances sont rares : une portée tous les trois ans. Ils obéissent à une matriarche, et les autres rangifers se soumettent docilement à son autorité. Lorsqu’une harde se forme, ses membres ne la quittent jamais.

Leur vitesse de pointe et leur endurance en font d’excellentes montures, néanmoins ils refusent de se soumettre à l’homme. Seuls les individus arrachés à leurs parents deviennent dociles. À cause de cela, les poulains sont très recherchés. Leur chair est rarement consommée car caoutchouteuse. Leur peau est appréciée pour son épaisseur et sa douceur. Quant à leur corne, elle est parfaite pour les pommeaux et les arcs, ne donnant jamais d’échardes et se taillant aisément par les connaisseurs. Toutefois, ceux qui les chassent le font pour leur sabot : particulièrement durs, leur composition leur permet de courir même sur la glace. Les patins obtenus sont donc très prisés.

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Maître du Jeu
Maître du Jeu
Maître du Jeu
Humain
OISEAUX


Falcipen


 

 
 
Taille : 70 cm à 80cm
Envergure : 113 cm
Poids : 4 à 5 kg
Régime : Herbivore
Vie : Diurne
Dangerosité :
Statut : Sauvage - Domesticable
Population : Abondante
Milieu de vie :  Forêt, grotte
Couleurs : Blanc, sauf pendant les fortes chaleurs d'été où devient roux. La femelle a des reflets bleutés, le mâle a des reflets rougeoyants

 

Peu dangereux, l’animal est capable tout de même d’arracher un doigt avec son bec, surtout en période de ponte. Ses griffes creusent aisément la glace pour débusquer les cadavres gelés. Son caractère désagréable envers tous ceux qui tentent de pénétrer son territoire le rend difficile d’élevage pour les néophytes. Néanmoins, avec des précautions d’usage, cette possessivité permet de le fidéliser voire d’en faire un chien de garde. Ses caquètements aigus réveillent toutes les maisonnées dès qu’un intrus entre « chez lui ».

Les œufs plutôt volumineux sont récoltés chaque semaine et font le délice des cuisiniers. Au contraire de sa chair assez sèche qui demande une cuisson douce et régulièrement arrosée. Ce sont surtout ses belles plumes, en particulier ceux de sa crête et de sa queue, qui sont recherchées : robustes, elles offrent beaucoup de chaleur et se taillent sans peine. Bavard, on reconnait aisément ses cris si semblables à une scie surtout lors de la saison des amours. Les mâles paradent en chantant à s’égosiller puis se battent, les femelles allant avec les vainqueurs. Elles pondent dans des grottes, à l’état sauvage. En élevage, elles creusent avec leurs griffes la glace jusqu’à obtenir une douce cuvette et s’arrachent des plumes pour en garnir le fond. La partie la plus risquée consiste à prendre les œufs, car le couple est particulièrement féroce. Il faut compter un mâle pour trois femelles.

Pour affronter leur prédateur, ils vivent en bande et se jettent sur leurs agresseurs en le lacérant violemment. Leur hiérarchie les pousse à des actes de cruautés : ils bannissent souvent les membres fautifs ou trop faibles, voire n’hésite pas à les sacrifier face au danger, estropiant leurs ailes et leurs pattes pour leur ôter toute chance de survie.  Cet oiseau est incapable de voler et ne court pas vite. Néanmoins, il peut voleter sur plusieurs mètres et peut ainsi passer des crevasses sans peine. Ses griffes lui offrent une solide accroche sur la glace et celles de ses ailes lui donnent la faculté de s’agripper aux branches.

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Harpie gerfaut géante




Taille : 1,7m
Envergure : 3m
Poids : 30 kg
Régime : Carnivore
Vie : Diurne
Dangerosité : ✮✮✮✮
Statut : Prédateur difficilement apprivoisable
Population : Basse
Milieu de vie :  Zone rocheuse et montagneuse, falaise côtière
Couleurs : Blanc tacheté de noir

Il s’agit d’un lointain descendant des faucons gerfauts pour qui les changements climatiques ont été très favorables. Avec le temps, ils sont devenus beaucoup plus grands et plus féroces, jusqu’à atteindre leur stature actuelle et gagner le nom de harpie. Elles sont si imposantes qu’elles sont aux limites physiques permettant à un rapace de voler. Cela fait d’elles l’un des plus grands oiseaux de proie connus. Elles ont la morphologie nécessaire pour atteindre une vitesse de vol de 80km/h. Leurs serres sont puissantes, pouvant exercer une pression supérieure à celle de la mâchoire d’un loup.

Elles se nourrissent principalement d’oiseaux et de mammifères de taille moyenne. Cependant, il est commun de voir celles-ci pêcher pour s’alimenter de grands poissons. Elles sont en mesure de soulever des proies qui équivalent à leur masse corporelle pour les apporter à leur nid. Par contre, il ne s’agit pas d’une limitation de chasse puisque quand leur prise est trop lourde, elles consomment celle-ci sur place. Pour ce qui est des animaux d’élevage, les harpies gerfaut géantes représentent une menace faible mais pas inexistante. Elles ont été aperçues chassant des volailles, des agneaux, des porcelets, des chèvres ainsi que des chiens. Il s’agit d’évènement extrêmement rare dans des circonstances normales.

Ce sont des oiseaux qui vivent en couple et s’unissent pour la vie, fidèles à leur territoire. Elles ont une espérance de vie de 50 ans ainsi qu’un faible taux de reproduction. Une ponte a lieu tous les 2 ou 3 ans. La femelle pond alors un ou deux œufs. Leurs nids sont situés sur une falaise dont la configuration permet un accès et une sortie en vol, entre 30 et 50 mètres de haut. Ils sont composés de branches, de feuilles et de fourrure.

Qu’elles soient sauvages ou domestiquées, il faut rester prudent puisqu’il s’agit d’un animal très agressif face à des dangers potentiels, y compris envers les humains et les vampires. Les harpies gerfauts géantes ne sont pas recommandées aux débutants en fauconnerie à cause de leur tempérament et de la difficulté de se procurer un oisillon dans un nid.

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Maître du Jeu
Maître du Jeu
Maître du Jeu
Humain
POISSONS


Ningikuga




Taille : 7m à 12m
Poids : 300kg à 500kg
Régime : Charognard
Vie : Nocturne
Dangerosité :
Statut : Prédateur non domesticable
Population : Basse
Milieu de vie : Aquatique, marais
Couleurs : Variante de teintes de verts et de bruns foncés semblable aux chairs en putréfaction

Espèce depuis longtemps disparue, certains rares individus persistent encore à ce jour après avoir contracté une forme du de lente dégénérescence cellulaire semblable au vampirisme. Cependant, contrairement aux humains, les ningikuga touchés finiront par en décéder. Dans les premiers temps, ce poisson de 22 cm se voit grandir jusqu’à atteindre une taille et un poids démesuré. À ce stade, ses chairs entrent dans un processus de putréfaction. Il perd alors ses écailles osseuses qui formaient son armure, ainsi que ses deux « pattes » rudimentaires. Sa présence au sein d'un bassin marécageux tient en vie la biodiversité environnante : elle subsiste grâce à la chaleur que les micro-organismes génèrent lors du processus de biodégradation, à la manière d’un composte, et parce que sa chair en décomposition apporte des nutriments permettant la vie.

Cependant, la disparition inévitable des rares ningikuga conduira éventuellement à la perte de ces derniers marais une fois que les restes de ce géant auront fini de se dégrader. Sa présence n’assure pas seulement la survie de la flore mais également de la faune aquatique. Ces géants ont donné naissance à de véritables oasis au milieu d’un désert de neige et de glace. De ce fait, une certaine forme de respect leur est accordée par les populations habitant près d’un tel marais. Il n’est pas rare qu’ils soient considérés comme des gardiens de la vie. Souvent, ces hameaux possèdent de vieilles armes ou armures inestimables qui sont confectionnées à partir des énormes écailles que ce poisson a naturellement perdues. Assez rarement, il est possible de les retrouver dans le fond de ces marais, cependant aucun individu suffisamment jeune n’est connu à ce jour pour permettre d’en récolter des nouvelles.

D’un naturel immobile, les ningikuga bougent peu tant par leur tempérament que par l’étroitesse de leur environnement. Lorsqu’ils sont actifs, c’est principalement la nuit. Il s’agit d’un prédateur opportuniste qui mangera tout ce qui passe près de sa gueule. Que ce soit un cadavre ou un être vivant. Heureusement, malgré sa stature, il consomme très peu. Ils peuvent se contenter d’un repas tous les deux ans. À cause de plusieurs facteurs, mal compris de nos jours, il est impossible de retrouver plus d'un représentant de cette espèce par marais.

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