Manuel du joueur

Bienvenue sur Roncepourpre ! Que tu sois de passage ou bien perdu, voici quelques liens pour t'aider à retrouver ton chemin.
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Anno Domini MMMCCCIV.

Le monde est figé dans une longue ère glaciaire. Gagnants de la Grande Guerre, les vampires ont instauré leur propre régime : le Caliçat. Piégée par le froid et l'impôt de sang, l'humanité s'est résignée à son sort. Ou presque. Au cœur du domaine de Roncepourpre, la Rébellion est déterminée à lutter pour la liberté. 

Plongez dans un univers où pouvoir et trahison se mêlent au sang et au gel, où vos choix détermineront le destin de ce monde déchu.

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    L'heure est au recensement ! Il se clôturera le 30 Avril.
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    Pour une fin d'année en douceur et en bonne humeur, le marquis Lachombe vous invite à son non-anniversaire ! Retrouvez votre invitation par ici ~
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    Après un peu plus d'un mois de fermeture, Roncepourpre réouvre ses portes avec un nouveau visage et un enrichissement de son lore ! Découvrez ce qui a changé en lisant l'annonce de réouverture.

La noblesse et l'aristocratie sont temporairement indisponibles ! N'hésitez pas à vous tourner vers nos prédéfinis et scénarios qui sont attendus mais également vers le bottin des métiers pour les postes manquants ~  
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Août 3304
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Othello — Chemin de foi [maj en cours]

Othello Whitefellow
Othello Whitefellow
Noble
Vampire

Feuille de personnage
Âge: 33 ans.
Métier: Ancien membre de la garde, esclave de chair, et domestique désormais retenu au manoir
Lieu d'origine: France.
Lien de marque: Cecil que j'ai forcé
Lien de sang: Progéniture de Roman Desmarais
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Othello Whitefellow


Prénom(s) : Othello    ➤ Age: 29 ans ➤ Race : Humain ➤ Date de naissance : 14 Novembre  ➤ Nationalité : Française, né à Paris.  ➤ Métier/Activité: Membre de la garde  ➤ Caste & Rang : Haute Noblesse ; Esclave de chair  ➤ Groupe sanguin : AB+ ➤ Pêché mignon : Il ne s'en souvient plus.  ➤ Grande peur : Autrefois céder les restes de son âme aux démons, mais à présent que c'est chose faite…  ➤Grand rêve : N'avoir à supporter aucun vampire ou humain, obtenir une liberté totale qui se passe de tout individu, toute loi ➤Situation familiale : Orphelin, fils unique parents décédés, célibataire.


Pourtours de visage



• Taille : 1m80.
• Poids : 75kg.
• Couleur de cheveux : Blanche auparavant noire.
• Couleur des yeux : Bleu.
• Tatouages, piercings, cicatrices ? Aucun si ce n'est les récentes marques des veines qu'il s'est tranché sur les poignets. Autrement sa peau emprunte la pâleur de la neige.
• Particularités sur sa santé physique :

Moyennement parlant l'homme est d’une taille raisonnable d'un mètre quatre vingt. Il n'y avait pas si longtemps, lorsque l'on se dressait sur son chemin on remarquait cette allure droite et rigide, ses épaules tendues et arquées. Ce cou haut et épais, et surtout ce menton fièrement levé. On pouvait palper la tension qui lui raidissait constamment le corps et lui confèrait cette apparente froideur. Aujourd'hui devenu une silhouette pâle, légèrement voutée. Son apparition n'évoque rien de sa noblesse d'avant sinon que celle d'un spectre à la recherche d'un point de chute. Une sourire effacé sur ses lèvres sèches, un regard éparse qui regarde sans regarder, cerné d’ombres de fatigue. Sa gesture autrefois ferme, le timbre de sa voix ou l'assurance de son regard ne sont rien de plus que des murmures, des caresses lentes et désintéressées.

Telle une antiquité de valeur, autrefois louée, aujourd'hui oubliée. Sa noblesse en faisait un homme admiré, ses iris glacés et sa pupille vive aujourd’hui désincarnée. S’il était difficile de desceller les faibles expressions de son visage, la tâche n’en est désormais que plus compliquée. La particularité qui attirera néanmoins toujours le regard dans ce mélancolique tableau, c’est cette chevelure blanche immaculée aux reflets d'ivoires duveteux. Comme jaillie d’un paysage enneigé. Éclatante et, prenant racine sur de sombres souvenirs. L’Ébène de sa jeunesse troqué pour l’immaculé de sa souffrance. Son corps porte pourtant la couleur du vivant et le grain de sa peau toujours si chaud est recouvert d’un délicat parfum d’humanité du sang qui circule dans ses veines. Attestant qu'à contrario de son esprit, son corps lui continue de vivre.

De son moral vacillant, ses lignes ce sont affinées pour souligner ces muscles, laissant deviner une récente perte de poids, sans toutefois le dénuer de sa force du fait d'une silhouette solide. Souvent paré de vêtement pâles il préférait la beauté du pourpre, de l’indigo ou du bleu royal mais… Désormais, qu'importe l'habit qui le couvre, aucun d'eux ne saurait habiller son âme de pêcheur.


Esquisses de l'esprit



• Trois qualités : Loyal — Passionné— Jovial
• Trois défauts : Froid — Réservé  — Fier
• Préférence sexuelle : Ambivalent exigeant.

Othello c’était l’apparence froide et distante, le regard fuyant ou peut-être insistant, mais toujours cette noblesse d’âme. Une fierté, le panache d’une jeunesse fougueuse pourtant passée sous silence. Il y tenait , à cette fierté. Seul vestige hérité de ce que lui apprit son ancien aimé. Armé de ses convictions, de sa détermination, il préférait demeurer dans l'ombre, coincé dans une vision passée. Froide et glacée le premier reflet de ce miroir vide était, mais à fleur de peau l'homme demeurait, aussi serviable soit-il. Le respect au bout des lèvres, irréprochable, et le silence d'une obédience toute dévouée pour répondre à vos moindres désir. Partial, calme, et éduqué. Muré dans un silence exprimant le refus d’un consentit, celui de devenir proche de tout immortel. Amical envers ses semblables, son franc parlé savait charmer ses convives.

Fidèle jusqu’à la mort, loyal tel aucun autre, il ne fallait pas lui faire prêter serment car il aurait été incapable de briser ses promesses, tenu par une éducation et un honneur inculqué depuis le plus jeune âge. Il était cet homme pleins de convictions prêt à défendre bec et ongles ses idéaux, et il plaçait sa foi en un avenir meilleur. Tant de désillusions éconduites par une histoire et un vécu teinté de traitrise, de trahison et de mensonges.

Force est de constater qu’il a trahi sa parole le premier. Il s’était juré d’être quelqu’un de bien, mais pourtant, poussé par les démons penchés sur son épaule il a cédé au vice. Et il a répandu le mal sans même le désirer, se transformant en cette espèce de crapule à laquelle il ne voulait ressembler. Le pire étant sans doute ce semblant de culpabilité que recèle sa poitrine.

Si les vampires n’étaient déjà plus dignes de sa confiance, s’ils avaient déjà baissé dans son estime après tant de déceptions, les humains l’avaient déjà fait bien auparavant. Othello ne sait plus quel homme il est, quelle place il occupe au sein de cet univers, et quelles sont ses croyances. Les évènements survenus dans sa vie ont balayé l’homme qu’il a toujours été, les barrières qu’il s’était forgé pour s’en protéger. Devant ce renouveau naquis des cendres de son âme, il ne sait par où commencer mais assurément son désir le plus cher est encore d’aller vers un ailleurs différent. Peu importe si son esprit n’est qu’un fragment pleins d’éclats, sa volonté demeure, le raccrochant à la vie comme elle l’a toujours fait.

Parce qu’Othello n’a jamais été plus vivant qu’à cette heure-ci, quand cédant chacune des barrières érigées, il révélait son âme dans son apparence la plus pure, à l’image de la face de l’humanité, faites d’erreurs et de bonté.



Péripéties d'une vie



Partie I

Othello est né d’une famille aisée installée au bourbier. Fils unique il se vit recevoir tout jeune une éducation digne de sa famille désireuse de chérir le seul enfant qu’ils aient été capable de concevoir. Parmi les seules familles non paysannes du Bourbier le jeune homme remarqua très vite en grandissant au travers les vitres de leur demeure ou en de quelconques situations du quotidien le regard de certains habitants du village quelques peu hargneux. On appréciait peu leur aisance. Elle était convoitée. Si rare en ce village aux abords plutôt pauvre. De nombreuses fois il se souvint de Léandre sa mère rappelant au père de celui-ci ses regrets de s’être installée ici. Et pourtant si la famille avait posée bagage en cette petite vallée c’était bien pour une bonne raison,  les vampires protégeaient ces lieux de quelques attaques ce qui offrait déjà une belle protection dans un monde tel que celui-ci. Déchiré part les guerres passées et épuisé par ces temps de glaciation perpétuels.

C’est vrai. Othello n’aurait pas pu se plaindre. Néanmoins.
Les conflits entre sa famille et quelques des villageois avec le temps, prirent des proportions démesurées au point que son père craignait pour leur vie.

Puis le jour dramatique où le jeune homme revint après une chasse en forêt, pour découvrir que tout venait de lui être prit. Dans son galop pressé, le gibier ramassé raccroché à sa selle, Othello pressait des mollets son destrier dont le souffle saccadé laissait échapper des trainées de fumée blanchâtres. On entendait le souffle profond de l'animal qui rythmait ses pas, bercer son retour. Le paysage défilait tandis qu’inexorablement il arrivait à la lisière des bois où il crut entrevoir au loin quelque chose qui ressemblait plus à une hallucination qu’autre chose.

Une maison dévorée par les flammes se dressait sur le bout de son chemin. Pareilles à des langues démoniaques, elles léchaient les façades de la maison d’où s’échappait par flopées noires des gerbes de fumée. Elles s’élevaient dans le ciel comme unique trace d’un crime nouveau. Plus il approchait plus l’horreur dépeinte du tableau semblait prendre racine en la réalité, à la même vitesse que son cœur qui pulsait avec véhémence. Gagné par l'effroi dans sa panique, ses yeux se perdaient sur l’effroyable scène qui s’approchait de secondes en secondes. Ce n’avait pas été n’importe quelle maison qui brûlait, c’était la sienne. Il n’y avait pas de doute. Mais.. cela ne se pouvait pas, ça n’avait pas pu arriver alors qu’il était partit à la chasse, il n’en croyait pas ses yeux. La maison de son enfance, de ses parents avait été réduite en cendres.

Lorsqu’il arriva au pas de la porte il sauta à terre sans réfléchir et se précipita dans les flammes, les pensées focalisées sur ses parents qu’il ne repérait pas sain et saufs. L’intérieur de la demeure était déjà à moitié carbonisé par les flammes qui crépitaient. Il traversa les pièces de la demeure une manche calée contre son visage pour se protéger de l’épaisse fumée qui l’aveuglait. Il progressait dans le chaos quelques poutres tombant dangereusement sur son chemin puis… Dans ce qui fut leur séjour il fut stoppé net par une macabre vision. Un bien pire dessein que celui de voir sa maison et tous les souvenirs qu’elle comportait s’évanouir. Ses parents, inertes, jonchaient là. Étalés dans des positions peu naturelles, baignant dans des flaques de sang épaisses.

Son souffle en fut coupé, il se précipita sur les corps tant bien que mal pour tenter dans un espoir vain et irraisonné de les dégager, un cri déchirant sa gorge pour appeler à l’aide. Mais même crier bientôt lui fut impossible, la fumée épaisse s’était répandue avec rapidité, pénétrant sa gorge au point d'obstruer sa voix. Il lui fallut un instant de lutte intense pour accepter la situation et se résoudre à les abandonner et se précipiter vers la sortie.

Après un dernier regard par dessus son épaule il quitta les lieux pour se retrouver au pied de la demeure. Incapable de quoi que ce soit, il s’écroula à genoux par l’accablement et la fatigue, ses yeux le brulant, et son souffle lui manquant. C’est dans ses larmes de tristesse mêlées qu’il perçut alors au loin quelques paysans dont il ne se remémorait pas le nom, mais qu’il connaissait assez pour se souvenir qu’ils étaient en conflit avec sa famille. Il réalisa à ce moment ce qui c’était passé.

C’était ces fichus paysans, ces fichus autres hommes auxquels ils s’étaient ralliés ! C’était leur œuvre ! Quelle basse besogne et quel lâcheté de venir tuer des nobles gens en leur demeure. C’était bien digne de pareils mécréants. Serrant ses poings ses doigts mêlés entre ses cheveux le jeune homme laissa couler dans ses larmes de tristesse le fiel qu’il éprouvait tout à coup envers ce village. Le maudissant. C’était ces hommes, ces gens de bas étages qui étaient la cause de tant de mal. Sa mère avait eu bien des raisons de croire qu’ils avaient fait une erreur en venant vivre ici. Il comprit que bien plus que ses parents ne voulaient lui avouer, ils avaient été hais, ce n’était pas de stupides conflits comme ils voulaient bien le lui dire. Qu’il lui était douloureux de faire face à cette réalité dont il avait écarté toute hypothèse plausible auparavant. Désormais il n’avait plus le choix.

Aux aurores ne resta plus que des cendres et des débris. Des bribes de demeure jonchant comme un squelette décharné. Othello resté devant l’habitation avait attendu jusqu’à ce que la dernière flamme eut finit par choir pour se relever, ses yeux gonflés par les larmes qu’il avait laissé couler interminablement. On aurait pu croire qu’il avait vidé toute l’eau de son corps dans les sanglots de la veille.

Prenant son courage à deux mains, le visage ravagé par la fatigue et l’épuisement il se tourna vers le village, éprouvant tout un flot de sentiments variés, douleur, dépit, rage, méprit, tristesse. Il scruta ces maisons, ce paysage enneigé encore endormi par l'aurore et prit la décision de partir. Il se détourna après un instant la démarche lente et le pas lourd pour se tourner vers un avenir incertain. Les vampires protégeaient peut-être cette ville, mais si des hommes de votre propre race étaient votre ennemi, pourquoi rester ? Peu de gens auraient accepté de nourrir une nouvelle bouche à moins qu’il ne daigne s’occuper des champs, ce qu’il ne savait faire. Et il n'avait alors que 17 ans.

Ses pas le menèrent vers le Manoir du Seigneur de Roncepourpre. Il n’est pas certain encore aujourd’hui de savoir pourquoi il s’y est rendu, mais sans doute qu’au fond il avait entretenu l’espoir de se raccrocher à quelque chose. De trouver un refuge. En l’état actuel des choses, il aurait finit par errer dans les rues, à devoir se reconvertir et oublier tout de ce qu’était sa vie pour survivre. Arrivé devant le portail il pénétra les portes des lieux sans même savoir à quoi s’attendre.

Othello y fut recueillit après avoir demandé asile et s’être prononcé sur les causes de sa venue. On le logea dans une chambre, en lui expliquant qu’il serait nourrit mais qu’il devrait poursuivre son éducation jusqu’à ses 19 ans aiguillé par un immortel. On l’avait promu au rang d’esclave de chair. On ne lui explicita pas exactement en quoi consistait ce rang néanmoins dans les deux années qui suivirent le jeune homme discret s’embellissait par les entrainements quotidiens qui lui furent promulgués par l’exercice du maniement des armes. Encore trop jeune pour être garde il s’appliqua en tant que simple domestique à apprendre à cuisiner, pour les humains déjà présents, à nettoyer la demeure de son propre gré. Tout était bon pour lui changer les idées et ne pas ruminer la mort de ses parents.

La suprématie des vampires ne manqua pas de l'étonner, aussi il devint discret, peu désireux de se faire remarquer. Il ne désirait pas être l’objet de qui que ce soit malgré son volontariat. On l’eut connu pour sa grande servitude et sa politesse, son respect, mais malgré cela il ne put s’empêcher de penser aux vampires qu’il avait encore peu côtoyé. Qu’ils n’étaient que des brutes. Il fut surprit toutefois un jour de tomber sur l’un de ces fils de la nuit, subjuguant alors qu’il prenait un instant de liberté dans les jardins.

« Il est bien dangereux de se promener si tard » murmurait avec une touche d’amusement la voix grave tout droit sortie de l’ombre. Une silhouette se découpait dans la pénombre sous une branche.
Là se retournant brusquement le jeune homme tonna.
« Qui est-ce ? »
« Vallen Bernkastel. » avança il en approchant du jeune homme pour se planter devant lui, son regard ancré dans le sien.

Un individu en tout point fascinant, nimbé de mystère, inspirant le respect et la crainte. Si Othello en fut intimidé très vite il put se rendre compte que malgré cette aura imposante, plus qu’une personne imbu d’elle-même et de sa force il s’agissait d’un homme. Remarquant combien ce vampire avait à lui apporter, le jeune homme le retrouva plusieurs fois pour passer du temps en sa compagnie. C’était comme s’il retrouvait une protection oubliée en sa présence. Bientôt il passait le plus clair de son temps en sa compagnie découvrant alors qu’il était bien plus qu’une simple apparence. Cette créature avait de la douceur à revendre, de l’assurance et un calme…. Hypnotisant. Il fut celui qui apprit au jeune homme à se dresser fièrement, à avoir la foi, à persévérer à son rythme sans jamais abandonner. Le vampire alla même jusqu’à lui offrir sa protection d’éventuels vampires désireux de s’en servir pour soulager leurs envies de chairs.
Puis chacun de leur côté finirent par tomber éprouver des sentiments ambigus. Les gestes complices, les attentions se multiplièrent jusqu’au jour où ils finirent, consumés par leur désir de chairs par s’unir pour consommer ce trop pleins de désir refoulé. Ce fut la chose la plus exquise qu’il eut connu, se sentir battre son cœur un peu plus fort chaque seconde, de pouvoir se tenir à ses côtés dès qu’il le lui était permit. Il éprouva à nouveau des sensations telles que l'insouciance, la joie, la tendresse, tant de choses dont il put jouir pleinement.

Malheureusement ce plaisir fut éphémère, et demeurera un précieux souvenir. Il lui fallut le perdre lui aussi. Un beau jour Othello le retrouvera étendu dans une marre de sang, déjà trépassé alors qu'il avait du aller lui rendre un service quelques heures plus tôt au Bourbier. Une mort aussi subite qu'inattendue qui fit parler d'elle longuement au manoir car Vallen avait été quelqu'un d'apprécié, bien que sombre à ses heures perdues il avait toujours respecté le Calicat. Se pourrait-il qu'il avait des ennemis insoupçonnés ?… Des questions il s’en était posé pleins, mais jamais il n'aura de réponses. Depuis ce jour il refusait tout contact avec les vampires, physique ou psychologique pour ne pas risquer de souffrir car il faut le dire, il n'y a pas un jour sans qu'il ne pense à lui, pas un jour ou des images passées ne ressurgissent pour le tourmenter.


Partie II


Six ans sont passé depuis cette sordide histoire. Othello était un esclave de chair, un fantôme à la vie tranquille avant l'apparition de Leif dans sa vie. Chef de rébellion avec lequel il se noua d'amitié puis par la rencontre successive avec ce qui fut un grand ami de Vallen. Aimée Barathéon. Ce dernier lui avait fait promettre de veiller sur lui et de le protéger mais bien au delà de ça, leur rencontre n'eut rien de facile. Rien ne se passa comme prévu.

Othello n'eut pas bien accueillis ses présents, et encore moins leurs rencontres suivantes au point que le Vampire éprit secrètement de lui l'humilia dans sa colère. Des flots de paroles blessantes jaillirent de ses lippes et bientôt une violence physique éclata entre eux et il se souvient encore du bruit retentissant de la claque que ce dernier lui avait asséné. Une sombre période pour l'humain qui bientôt sombrait à mesure que son âme se perdait, corrompue. Il constatait que les immortels n'avaient de noble que leur allure. Derrière ils n'étaient que des démons eux aussi, tout comme les habitants du Bourbier. Ils ne valaient guère mieux. Le désenchantement lui couta bien plus qu'il n'y parait.

Quand il apprit par ailleurs la terrible nouvelle que les esclaves de chairs pourraient désormais être mordus au manoir son esprit divagua, rongé par tous les événements qui gangrenaient son esprit. Dans sa rage ce dernier se coupa les veines pour tenter d'en faire disparaitre le sceau, pour ne plus pouvoir être mordu. Il dut être prit en charge d'urgence pour être soigné.

S'en suivit une longue discussion teintée d'amertume avec Aimée qui semblait éprouver une ronce de remord quand aux gestes qu'il avait eu. Cette regrettable soirée ou revenant d'une chasse mal tournée ce dernier l'avait frappé en constatant son refus après que ses blessures aient été pansées. L'humain ne lui avait guère pardonné encore et refusa de boire un peu de son sang pour faire disparaitre les futurs cicatrices qui allaient orner la peau de ses poignets.

Pendant ce temps Leif et lui s'étaient rapprochés mais, c'était sans compter sur Quirin Kayser que leur amitié fut souillée le jour où il promit à l'immortel en échange d'une protection -qu'il ne trouvait nul part ailleurs- de vendre des informations sur lui. Sans qu'il n'en prenne toute la mesure. Sans qu'il n'imagine quel mal serait fait.

Dans cette lente déchéance chacune des croyances qu'il avait, chacune de ses convictions s'envolèrent. Jusqu'à ce fameux jour interdit auquel il ne parle à personne. Depuis Othello n'est plus le même. Il n'a plus de fierté, plus rien de ce qu'il était pour se comporter et sa noblesse d'esprit n'est plus qu'une bribe incertaine dont il n'est plus sur de vouloir. Rien de ce qui le définissait ne perdure aujourd'hui.

Tout est à refaire.
Une fois de plus, réapprendre à vivre dénudé de toute identité. Repartir à zéro et s'armer de barrières encore plus solides que les anciennes sous ses sourires ternes et ses gestes fantomatiques.


 ➤Que pensez-vous de la gestion du Bourbier par les Roncepourpres ? Plus aucun, sa foi est aussi élimée que son esprit.
Et les rebelles ? Il n'en a cure.
Votre but ici bas ? Terminer son année de détention et quitter les lieux.



Me myself and I


Pseudo : Requiem / Amaranthe
Certifiez-vous être Majeur  ? : Plus que majeur même.
Comment ton joli minois est arrivé sur le forum ? : ( ͡° ͜ʖ ͡°) Un jour fort fort lointain.
Quelque chose à dire à ce propos  ? :  Je l'aime comme au premier jour.








Un jour j'ai vu

j'aurais pu, j'aurais du.





Catalogue de mon visage: