Manuel du joueur

Bienvenue sur Roncepourpre ! Que tu sois de passage ou bien perdu, voici quelques liens pour t'aider à retrouver ton chemin.
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  6. Roncepourpre
  7. FAQ
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StaffContexteNews
Roman
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2eme FondaAbsente
Sevan
AdministratriceAbsente
Louis
ModératricePrésente

Anno Domini MMMCCCIV.

Le monde est figé dans une longue ère glaciaire. Gagnants de la Grande Guerre, les vampires ont instauré leur propre régime : le Caliçat. Piégée par le froid et l'impôt de sang, l'humanité s'est résignée à son sort. Ou presque. Au cœur du domaine de Roncepourpre, la Rébellion est déterminée à lutter pour la liberté. 

Plongez dans un univers où pouvoir et trahison se mêlent au sang et au gel, où vos choix détermineront le destin de ce monde déchu.

  • Septembre 2024
    Les voici, les voilà, les news de rentrée sont enfin là ! Beaucoup d'ajouts et de mise à jour, on vous conseille vivement de la lire et de parcourir les nouveautés ~
  • Juillet 2024
    L'heure est à la liste des membres en danger ! Elle se clôturera le 31 Juillet.
  • Mars 2024
    Les premières news de l'année vous attendent ici pour parler nouveautés et modifications !
  • Décembre 2023
    Pour une fin d'année en douceur et en bonne humeur, le marquis Lachombe vous invite à son non-anniversaire ! Retrouvez votre invitation par ici ~
  • Novembre 2023
    On fait le point depuis la réouverture par ici ! Quelques nouvelles, annonces et nouveautés.
  • Septembre 2023
    Après un peu plus d'un mois de fermeture, Roncepourpre réouvre ses portes avec un nouveau visage et un enrichissement de son lore ! Découvrez ce qui a changé en lisant l'annonce de réouverture.

N'hésitez pas à jeter un oeil à nos scénarios et prédéfinis, nous serons ravis d'en discuter avec vous !  
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Période RP
Août 3304
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Vittorio De Luca - Il volo di farfalla

Vittorio De Luca
Vittorio De Luca
Etranger
Vampire
Cause

Feuille de personnage
Âge: 489 ans
Métier: Diplomate
Lieu d'origine: Bastille
Lien de marque:
Lien de sang:
Vittorio De Luca - Il volo di farfalla T705
Vittorio
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« Audaces fortuna juvat »


  • Affable

  • Calculateur

  • Intègre

  • Facétieux

  • Arrogant



Nom complet
De Luca Vittorio


Surnom
Papillon


Race





Nationalité
Italienne


Domaine d'origine
~à définir~


Âge
489 ans (apparence 23 ans)


Métier / Activité
Diplomate envoyé par le domaine de Bastille


Caste





Rang



Rang
Courtisan

Groupe







Morphologie

Taille :
1m74

Poids :
65 kg

Yeux :
Bleus

Cheveux :
Noirs corbeau

Tics & manies :
Vittorio joue facilement avec ses doigts et se saisira de n’importe quel objet pour se passer les nerfs. Qu’il s’agisse d’une pièce, d’une babiole, tout ce qui pourrait tenir au creux de sa paume. Vous le verrez facilement porter la main à ses manches pour triturer ses boutons de manchettes par exemple. D’ailleurs, plus le jeune toscan est nerveux, plus il est maladroit dans ses gestes.

Allure générale :
Vittorio aime l’élégance, les belles chemises à froufrous et les corsets. Ses tenues soulignent la finesse de sa silhouette à l’exception des manches bouffantes que l’on va retrouver autour de ses bras. En tous cas, c’est ce que vous pourrez voir lorsqu’il est au château et qu’il peut se permettre des tenues plus légères. Lorsqu’il doit mettre le nez à l’extérieur, ce sont de long manteaux et de longues vestes ajustées qui viendront sertir sa prestance. Petit détail, il porte toujours une broche sur son buste gauche en forme de petit papillon bleu. Si vous ne la voyez pas, c’est qu’elle est cachée sous un lourd manteau au moment de braver les températures extérieures. Ses tenues sont centrées autour d’un noir qui n’est pas sans rappeler la couleur de ses cheveux. Notamment ses vestes ainsi que ses serres-tailles. Ses chemisiers, en revanche, seront toujours aussi colorés que possible. Avec les moyens actuels, on est plus souvent sur des nuances de bleu assez sombre. Quelques rouges, jaunes et verts ornent également la garde-robe de Vittorio, mais il ne les sort que plus rarement. Pour ce qui est des chaussures, il privilégiera de petites talonnettes noires qui rehaussent sa petite taille sous des bottines en daim de la même couleur. Cependant, dès qu’il devra sortir, il privilégiera des simples chausses brunes foncées suffisamment chaudes afin de circuler aisément au travers du climat. Question bijoux, il privilégie les ornements en alliage qui ressemble à l’argent. Son cou, notamment, en porte souvent pour marquer sa peau nue qui transparaît par ses cols de chemise souvent ouverts. Cela fait ressortir le teint pâle de sa peau.


Vittorio est un être sophistiqué et délicat. Il est souvent difficile de deviner son genre de prime abord tellement son allure flirte avec la féminité. Son androgynie naturelle est soulignée par une démarche chaloupée et cadencée. De par ses manières, parfois exubérantes, et la couleur de ses vêtements, il est aussi remarquable que le nez au milieu de la figure. Danseur accompli, on peut deviner la souplesse du personnage dans ses gestes et ses postures. Seule sa voix trahit sa naissance, d’un mélodieux ton ténor qui tire vers les graves. Ses accents italiens ressortent de temps à autre, notamment quand il jure ou qu’il est contrarié. La profondeur du bleu azur de ses yeux rend son regard particulièrement magnétique et intense. Son visage est très expressif, jouant de masques et de grimaces en tous genres pour accentuer ses mimiques. Sa peau est extrêmement claire, même pour un vampire, à tel point que l’on pourrait la confondre avec du nacre ou de la porcelaine. Seuls les rosissements de son embarras semblent ramener un semblant de vie dans ces joues mortes.

Psyché

Trois qualités :
Philanthrope : Humains comme Vampires, Vittorio est curieux des gens, de leurs histoires ,de leurs traditions. Il aime la compagnie d’autrui et les relations sociales qui en découlent. Vous le verrez rarement en train de se terrer dans un coin en attendant que le temps passe en présence d’autres personnes. Au contraire, c’est le sourire aux lèvres et l'œil joueur qu’il se mêlera avec malice aux conversations et aux intrigues qui rythment son quotidien. Il y prend un plaisir à peine dissimulé et se nourrit de la présence des autres aussi assurément qu’il a besoin de sang.


Éloquent : L’italien aime bien parler et surtout parler bien. D’un naturel bavard et avenant, il a la conversation facile, très facile même. Prenez le risque d’aborder avec lui certains de ses sujets de prédilection et il pourrait babiller pendant des heures sans interruptions. En revanche, bien qu’il soit volubile, Vittorio choisit toujours ses mots avec soin et attention. Son habilité aux sciences du langage n’est plus à démontrer et cela se conjugue avec une redoutable conscience sociale acérée par des décennies à jouer les intrigues des cours italiennes. Gare à sa langue de vipère, car le toscan a le sarcasme aussi facile que tranchant.


Conciliant : Habile négociateur et médiateur hors pair, Vittorio estime que les conflits sont une perte de temps et que la guerre n’est rien de plus que la glorification d’un amoncellement de cadavres. Il fera toujours ce qui est en son pouvoir pour apaiser les effarouchements et les tensions autour de lui. Dans l’absurde, comme le dialogue, voire même les diversions improbables, tout vaut mieux qu’un déchaînement de violence. C’est un grand pacifiste qui estime la vie plus que tout. Rien n’est plus précieux qu’une vie, qu’elle soit vampire ou humaine, et même animale. C’est la raison pour laquelle même s’il se livrerait volontiers à la chasse pour le bien des sujets humains, il évitera la viande au maximum durant les libations du château et se contentera de quelques fruits et de vin s’il doit se nourrir de nourriture humaine.


Trois défauts :

Orgueilleux : Bien qu’il ne soit qu’issu des quartiers populaires milanais, Vittorio a une très haute opinion de lui-même. Susceptible et arrogant, dès qu’un sujet risque de le toucher d’un peu trop près, il aura la contrariété facile. Il gardera un sourire de façade le plus longtemps possible, mais il pestera d’autant plus par la suite. C’est un des moments où vous pourrez l’observer en train de manipuler nerveusement un objet entre ses mains comme il a l’habitude de le faire lorsqu’une situation ne lui convient pas. Prenez garde à sa rancune et à ses humeurs revanchardes, car elles pourraient bien se retourner contre vous au moment où vous vous y attendrez le moins.


Commère : Comme nous l’avons dit plus haut, notre Toscan est une véritable pipelette qui n’a pas sa langue dans sa poche. Cela vaut aussi pour les commérages et différentes rumeurs. Friands de scandales en tous genres, ce sera le premier à écouter aux portes des cuisines et à prendre part aux parties de thé des dames de compagnies afin de toujours être au courant des derniers potins. Il connaît la valeur des secrets, mais surtout la manière dont on peut les marchander. Et j’aime autant vous dire que pour un habile négociateur, Vittorio a ses petites faiblesses qui seront aisées d’exploiter pour quiconque se montrera attentifs à la légèreté de ses désirs.


Lâche : Vittorio se décrit lui-même comme un survivant. La vérité étant qu’il n’est pas bien courageux et préférera fuir une situation en sa défaveur plutôt que de la confronter. Que ce soit pour la guerre, ou pour la paix, une épée à la main, où au cours d’une discussion inconfortable, l’italien cherchera un moyen habile de se dérober et d’éviter la casse. La seule exception étant ses propres responsabilités en tant que courtisan et habitant du château.


Orientation sexuelle :
Bisexuel

Grande peur :
La claustrophobie. Depuis l’accident qui a précédé sa transformation, Vittorio craint les espaces fermés comme la peste et perd la totalité de ses moyens lorsqu’il se retrouve confiné dans un endroit clos. Privez-le de lumière et ce sont les crises de panique à répétition qui l’attendent.

Votre rêve :
Que les humains et les vampires puissent vivre en harmonie sur un pied d’égalité. Il exècre le concept d’esclave de chair et crache d’autant plus volontiers envers les suprémacistes en tous genres qui pensent qu’une race devrait prendre le pas sur l’autre ou l’exterminer. L'égalité serait un vecteur de paix permettant de faire avancer tous les esprits et toutes les idées dans l'amélioration de la vie de chacun et chacune. Il fera tout ce qui est en son pouvoir pour favoriser les initiatives en ce sens.

Vittorio aime les plaisirs de la vie : la nourriture, le sang, la boisson et les jeux. Quiconque ne le connaîtrait pas ne verrait dans un premier temps qu’un courtisan oisif dont les mœurs frôlent l’hédonisme paresseux et impudent. Pourtant, en le côtoyant, vous pourriez bien y découvrir un vampire cultivé, à la conversation piquante et aux idées extravagantes, mais pas moins pertinentes. Ce n’est pas parce qu’il feint la légèreté et l’irrévérence qu’il en est naïf. Les affres du pouvoir sont vicieux et complexes et il en a bien conscience. Il souhaite fortement faire perdurer la paix, certes fragile, qui règne entre les deux races. Peut-être est-ce aussi le sens des responsabilités qui lui a été inculqué depuis son plus jeune âge ? Ses devoirs envers les humains lui tiennent fortement à cœur. De son point de vue, la paix est avant tout un gage de sécurité qui garantit les bonnes relations entre le peuple et la noblesse. Lorsque ces relations sont stables, cela permet de se concentrer sur des problèmes plus importants, comme les conditions de vie des sujets. Pour toutes ses raisons et malgré son allure désinvolte, Vittorio est un vampire intègre, mais également loyal envers ses valeurs et envers le peuple qu’il sert. Il respecte ses promesses et ses serments et il ne prend pas ses allégeances à la légère.  

« ronce upon a time »

Que pensez-vous de la gestion du domaine par les Roncepourpre ?
Vittorio ne se permettrait aucun jugement de valeur en terres étrangères, tout du moins à l'oral. Cependant le concept d’esclave de chair et l’idée de contraindre et d’humilier des humains le répugnent. Il croit au don de sang volontaire et, bien qu’il soit un invité diplomatique à Roncepourpre ainsi que l’obligé d’Alastair, il ne peut s’empêcher de penser que les problèmes de la cours avec la rébellion proviennent plus d’efforts futiles à prouver la supériorité des vampire qu’à réellement gouverner les sujets du domaine.

Et les rebelles ?
Vittorio a été proche des idées et des discours de Lysandre Malfeste durant ses années au domaine de Tirana. Leurs arrivées à Roncepourpre coïncident fortement car issus d’une même volonté d’étendre les discours de la cause aux différents domaines. L’italien est très sensible aux idées de la Cause car il est en accord avec la plupart d’entre elles. Cependant, il craint que des initiatives particulièrement violentes (appelé aussi par ses soins : la méthode Desmarais) n’attirent un peu trop l’attention de l’inquisition et ne feraient qu’alimenter la roue infernale des discours consanguins congénitaux des Carcasirs qui s’automasturbent dans leur propre sadisme.


Quel est votre but à Roncepourpre ?

  • Officiellement : Négocier auprès de l’intendance des relations extra domaniales l’ouverture d’un traité commercial liant le domaine de Roncepourpre, de Bastille et de Tirana en assurant la mise en place de voies commerciales stables et pérennes entre les trois domaines.

  • Officieusement : Soutenir la cause en tant qu'infiltré au château et participer à l’émancipation des humains sur le domaine conjointement avec Lysandre Malfeste. Du moins c’était le projet de base avant que tout ne dégénère au début de l’année 3304.




2825

“Vittorio ! Viens manger ! Le repas est prêt !”

C’est dans les quartiers populaires, au nord-est de Milan, que démarra notre histoire. Au son de la voix, un jeune garçon, âgé d’une dizaine d'années tout au plus, dévala les marches d’une maison vétuste aux fondations fragiles. Ses yeux bleus éclairaient l’obscurité de la nuit tombante d’un éclat d'amusement aussi candide qu’intense. Un rire émergea généreusement de sa gorge enfantine alors qu’il se précipitait à table avec entrain.

“Doucement bambino ! Tu vas renverser toute la table avec tes bêtises ! Et combien de fois va-t-il falloir te le dire ? Pas de jouets à table ! ”, s’exclama une voix fluette, non sans une teinte d’exaspération dans la voix que seul le nombre et la répétition arrive à distiller dans la patience d’une mère.

L’enfant menu tenait effectivement un petit cheval sculpté dans sa petite mimine. Il s’empressa de le cacher derrière son dos.

“Pardon madre. Mais j’étais pris dans la plus belle des aventures. Le marquis lombard venait de perdre son amante dans la salle de bal. Elle venait de se faire enlever par des brigands ! Ces rompiscatoli !”

La sentence ne se fit pas attendre et la langue de sa mère claqua sèchement.

“Ton langage Vittorio ! Ton père va bientôt rentrer et s’il t'entend parler comme ça… Il te sonnera encore les cloches.”

Les joues de l’enfant s’empourprèrent légèrement, un peu embarrassé de s’être laissé emporter par sa propre excitation.

“Pardon madre.”

Un tendre sourire fendit le visage maternel. Et une main affectueuse vint caresser la joue cramoisie du petit toscan.

“Tu es malin mon chéri, et tu as trop d’imagination. Si tu ne fais pas attention, cela va t’attirer des bricoles. Réfléchis toujours avant d’ouvrir la bouche et les portes du monde s’ouvriront pour toi mon petit papillon.”

Dans un monde aussi froid, nul moment de paix et de tendresse ne dure bien longtemps. L’entrée de l’habitat tonna soudainement d’un coup sec. La silhouette massive du chef de famille se dessinait dans l’encadrure de la porte. On pouvait apercevoir derrière lui que le ciel à l’horizon était encore rose du crépuscule récent. La mère du garçon s’épousseta maladroitement, toujours prise au dépourvu.

“Ah ! Chéri, tu es rentré. Cela tombe bien, je viens de finir de cuisiner. Tu as juste à te mettre à table et je t’apporte une assiette.”

C’est entre deux grognements de fatigue que l’on put entendre la voix grave et gutturale du patriarche émerger de sa gorge.

“Merci mio cuore. “

Il décrocha son écharpe et son bonnet pour les accrocher sur un porte manteau à la droite de la porte. D’un pas lourd, il se glissa jusqu’à la table avant de s'abattre sur une chaise d’un affalement fatidique. Vittorio savait très bien ce que cela voulait dire.

“La journée a été fatigante à la boutique ?” Demanda la matrone à son mari.

Le père se passa une main dans les cheveux. Une profonde cicatrice allait de son cou jusqu’à l’endroit où aurait dû se trouver son oreille droite. C’était un spectacle commun sur les rescapés de la guerre contre les vampires. Aujourd'hui, il est un cordonnier réputé des bourgeois et de la petite seigneurie milanaise.

“Ouais, plusieurs suçoteurs sont venus picorer. Du gratin qui voulait se faire mousser. Ils ont demandé des bottes hors de prix avec des broderies. Je vais encore passer une bonne partie de l’hiver à refuser les commandes des autres habitants du quartier pour réussir dans les temps. C’est encore des orteils qui vont sauter pour leurs caprices de vampire ! “

Le père cracha à terre de frustration. Vittorio se contentait d’observer la scène en silence. Il ne voulait pas accentuer la fatigue de son père. Il avait déjà du mal à comprendre ce qui le mettait autant en colère. Le père se tourna d’ailleurs ensuite vers le jeune garçon.

“Fiston, une fois que le printemps sera passé et que tu auras dépassé ta onzième année, tu viendras m’aider à la boutique et j’en profiterai pour t’apprendre ce que je sais en matière de commerce et de mathématiques. Cela te sera plus utile durant ton caliçat que la cordonnerie. Tu parles bien pour ton âge et tu seras un bon vendeur. Je le sens.”

Vittorio acquiesça des étoiles plein les yeux, heureux de pouvoir participer.

2838

Cela faisait quelques mois maintenant que l’italien était devenu une cigale. Une des premières générations à se mettre au service des vampires sans avoir connu la guerre. Vittorio s’était illustré pour ses habiles talents de négociateur, et la rigueur de ses compte-rendus, comme son géniteur le lui avait prédit. Le jeune homme mettait en pratique tout ce qu’il avait pu apprendre au contact de ses parents à propos de la gestion de la boutique familiale. Ainsi, le vidame de Milan le prit sous son aile pour l’assister. Les mœurs de Bastille étaient déjà bien ancrées vis-à-vis du caliçat et ainsi, c’était par choix que Vittorio se mit au service de son mentor vampirique.

Ce jour-là, le jeune toscan assistait son référent dans l’inspection de bâtisses qui avaient été qualifiées de vétustes. Leurs structures menaçaient de s’effondrer et c’était une grande partie des quartiers populaires du sud-est de la ville qui était mise en danger. Le suzerain était resté en retrait pendant que Vittorio avait accompagné l’intendance humaine pour aller inspecter les demeures insalubres.

“ Vittorio ! Attention ! “

Le jeune homme eut à peine eu le temps de lever le nez que le plafond s’écroula au-dessus de lui. La stupeur l'immobilisa alors que la roche le recouvra sous une montagne de décombres.

Vittorio était dans un sale état. Le temps, lui, sembla s’allonger au point de faire passer les minutes pour toute une éternité. Combien de temps était-il resté là, à se vider de son sang sous les gravats ? 1 heure ? 1 journée ? 1 mois ? Aucune idée. Voilà une donnée bien superflue lorsque l’on est en train de mourir. La vie humaine était une chose bien fragile comparée à un amoncellement de cailloux. Notre jeune lombard en faisait la triste expérience.

Dans la fièvre de son agonie, sa vie repassait devant ses yeux. Elle était trop courte pour qu’il y ait quoique ce soit de captivant sur lequel s’arrêter. Pourtant, c’était tout ce qui subsistait de Vittorio. Alors il fit le tour : il passa par la maison de son enfance et revit l’irritabilité moralisatrice de son père, la sagesse de sa mère, et plus tard la bienveillance de son mentor, mais aussi les heures passées à imaginer sa vie et toute la mesure de son ambition. Toute sa jeunesse s’est concentrée autour de son envie de faire de grandes choses, vers l’avenir. Maintenant que sa vie était sur le point de s’achever, il comprit que tout cela n’avait mené à rien. Une course éperdue qui n’avait qu’une seule destination : une tombe. Le monde n’était pas différent que lorsqu’il y était arrivé. Et rien ne marquait non plus la trace de son passage. Égal à lui-même, l’univers était désespérément le même, avec ou sans lui.

Prisonnier de cet état second, il serait impossible de dire exactement ce qui est passé par la tête de Vittorio à ce moment-là. Quelle étrange sorte de transe à la limite de la conscience et de l’inconscience s’était emparé de lui. Pourtant, un feu brûlait dans ses entrailles, surpassant la douleur, surpassant la froideur de la roche qui écrasait sa chair. Vittorio voulait vivre ! Il voulait vivre malgré la souffrance qui lui foudroyant les nerfs, malgré le poids des gravats qui l’écrasait, malgré sa conscience qui lui échappait. Même si les Moires étaient déjà en train de tisser le fil de sa vie, et bientôt, Atropos le sectionnerait de la main impitoyable du destin. L’italien luttait de toutes ses forces pour refuser que cela arrive, se concentrant sur le moindre détail, la moindre parcelle de lucidité qu’il lui restait, pour ne pas passer de l’autre côté. C’était maintenant, au bord de la mort, que Vittorio se sentit le plus vivant.

Et puis survint soudainement le froid, l’abandon. La lumière se mit à briller au loin, comme un phare appelant les bateaux égarés à le rejoindre. Les griffes crochues de la faucheuse s’emparèrent du garçon, le rapprochant toujours plus de la clarté aveuglante. Un liquide froid, aux fragrances métalliques, coula le long de sa gorge. Avec les quelques prémices d’instincts qu'il lui restait, il déglutit difficilement, avant de replonger profondément dans les ténèbres.

3109

“À quoi penses-tu Vittorio ?”

L’italien releva la tête, le nez toujours plongé distraitement dans une liasse de papier. La pâleur de son visage était beaucoup plus marquée. Il passa brièvement sa langue sur ses canines qui étaient sensiblement plus grandes à présent. Il faisait rouler un nouvel euro entre ses doigts griffus tandis qu’un calice rempli de vin trônait dans son autre main.

“Mh ?”

Il sortit de sa rêverie pour regarder son collègue qui le dévisageait d’un air narquois. Vittorio répondit par un sourire amusé en roulant des yeux vers le ciel.

“Allons ! Tu te concentres si fort que je peux entendre tes sourcils se froncer. Qu’est-ce qui peut bien te préoccuper à ce point ?”

Le vampire milanais se racla la gorge pour en chasser le chat qui y avait trouvé logement. C’est l’air faussement outré qu’il répondit à l’importun peut–être un peu trop curieux.

“ Cela ne vous regarde en rien mon cher. Ceci est un courrier personnel, transmis directement par notre suzerain : j’ai nommé monsieur le vidame. Cela ne se partage pas avec n’importe qui ! ”

Le sous-intendant qui partageait son office avec Vittorio roula des yeux vers le ciel, habitué à présent aux fanfaronnades de son comparse.

“Mais bien sûr… Je te laisse donc à tes petites manigances. N’oublie pas de régler le dossier de financement pour refaire l’isolation des serres des quartiers sud. Les humains ne survivront pas à l'hiver si nous devons faire face à une famine.”

Un ricanement sarcastique souleva la poitrine de l’éphèbe qui fit tourner le vin dans son verre.

“Tu veux parler du dossier qui a été délivré à l’échevin hier soir ? Il va falloir faire mieux si tu veux me prendre en défaut cher ami…”

Sous son air flegmatique et nonchalant, Vittorio savait très bien ce qu’il en était. Il était allé livrer lui-même le rapport de l’intendance sur les risques pour les récoltes, et en main propre. Il fit même un détour pour en déposer une copie au manoir du Vidame.

L’immortalité avait joué un tour plutôt curieux à Vittorio. C’est dans la non-mort, qu’il se mit à apprécier le plus la vie. L’ambition qui l’habitait sous ses airs rigoureux et calculateurs quand il était encore humain avait été remplacée par un optimisme et une complaisance qui flirtait dangereusement avec l’hédonisme. En revanche, cela n’avait en rien émoussé son bagout et ses capacités de gestionnaires. Ainsi, après avoir insisté pour terminer son caliçat malgré sa transformation, il fut recueilli et éduqué par le vidame qui provint à ses besoins de nouveau-né.

Les souvenirs lui remontaient sporadiquement en tête alors qu’il relisait la lettre de son mentor : les suites de l’éboulement, les explications du noble. Les consignes du seigneur Ellian étaient très claires lors des premières cigales, il fallait que les humains soient traités le mieux possible et le vidame ne voulait pas avoir à expliquer la mort accidentelle d’un ciboire aussi rapidement. De plus, celui-ci avait décelé un potentiel chez Vittorio, et trouvait cela dommage de voir une langue acérée s’éteindre aussi bêtement que dans un éboulement. Il prit donc la responsabilité de transformer le jeune homme, et lui fit boire son sang alors qu’il était en train de se vider du sien. C’était ça ou le laisser mourir. En cela, Vittorio lui était reconnaissant. Cependant, il l'était beaucoup moins pour le sentiment de soif qui s’était emparé de son être à son réveil. Heureusement que toutes les dispositions avaient été prises à l’époque pour qu’il ne se mette pas en chasse.

Sa transformation était le sujet de tous les scandales et trônait sur toutes les lèvres il y a 250 ans (à quelques décennies près). Durant ce temps, le toscan s’appliqua à travailler pour améliorer les conditions de vie des humains en faisant le relais entre la noblesse, les différents échevins et la parole du peuple. Il n’aspirait pas spécialement à plus. Il avait tout le loisir et le temps nécessaire pour s'adonner à tous les plaisirs qui pouvaient lui plaire et faire évoluer la ville de Milan pour qu’elle devienne un lieu de vie où humains et vampires peuvent vivre en paix.

Aujourd’hui, il était face à un dilemme. Le vidame De Luca, son créateur, le demandait à nouveau auprès de lui. Le seigneur De la Bastille souhaitait envoyer une délégation au domaine de Tirana pour négocier un accord commercial avec ce dernier. Étant proche de la frontière albanaise, il avait été demandé aux barons de recommander des profils de diplomates à même de pouvoir mener ce genre de discussions. Or, le baron avait demandé à Vidame de lui recommander quelqu’un pour qu’il ou elle puisse suivre le diplomate missionné au domaine albanais et l’assister dans les négociations.

Vittorio avait fait le tour de l’intendance en long en large et en travers et ses collègues étaient largement assez expérimentés pour se débrouiller sans lui. C’était certes le plus ancien, mais il n’était pas indispensable au poste où il était. Il avait à présent une occasion en or de se faire connaître auprès de la noblesse de Bastille et de Tirana. Était-ce bien sage de déterrer ces vieux restes d’ambitions qui dataient de l’époque où il était encore humain ? Cependant, c’était une demande de son créateur et de son suzerain direct. Ce n’était pas une offre qu’il pouvait refuser.

3176

Vittorio était en déplacement dans un village au nord de l’Albanie. Il avait besoin de faire l’inventaire des postes de gare et d’étudier la faisabilité du transport de marchandises depuis les côtes. Et, par extension, évaluer le poids que cela pourrait représenter pour les éventuelles taxations et frais de péage futur s’il devait y en avoir.

Le village était encore bien endommagé par les restes du soulèvement des humains face à l’ancienne tyrannie des vampires. Si Vittorio pouvait parfois penser que les logements de Milan pouvaient être en mauvais état. Le bourg était à un niveau encore au-dessus. Les maisons tenaient à peine debout et de nombreux villageois et villageoises étaient de pauvres hères blessés et presque livrés à eux-mêmes.

Un énorme bruit secoua la visite du diplomate alors qu’il s'entraînait avec le bourgmestre. Un bruit qui figea le vampire sur place alors qu’un énorme nuage de poussière se soulevait au-dessus de la terre près d’une bâtisse non loin. Vittorio aurait pu reconnaître ce bruit entre mille : une chute de pierres. C’était une réminiscence traumatisante pour lui et la peur shunta ses pensées. Il s’excusa négligemment auprès de son interlocuteur et se précipita, pris d’une curiosité morbide, vers le lieu du drame.

C’est une fois sur place, que Vittorio se paralysa totalement. Une maison venait de s'effondrer. L’incident était très similaire à celui qui lui a coûté la vie, il y a maintenant presque 300 ans. Plusieurs personnes autour paniquaient et commençaient à aller chercher de quoi s’occuper des blessés et commencer les recherches. L’italien, quant à lui, fut incapable de bouger. Il fixa les décombres, pris de frissons et d’horreurs. Tout le spectacle lui tordait les tripes à lui en donner la nausée. Pourtant, il était incapable de décrocher le regard.

Une silhouette émergea alors de la poussière en tenant une petite humaine dans les bras. Le mystérieux bienfaiteur déposa la fillette sur le sol qui courut rejoindre ses parents. Puis il commença à donner des instructions pour entamer les démarches de déblaiement. Face à sa peur, la présence de l’homme (qu’il identifia tout de suite comme étant un vampire) était très rassurante. Et ainsi, avec le concours de plusieurs personnes, la maisonnée fut dégagée en plusieurs heures. Une fois sorti de sa stupeur, Vittorio participa aussi aux travaux de dégagement, mettant sa force de vampire à disposition de son prochain.

Une fois le travail accompli, les deux engeances de sang se retrouvèrent autour d’un verre bien mérité dans l’auberge du coin.

“Sans votre intervention, le bilan aurait pu être bien plus dramatique ! Un grand merci à vous. Je vous prie mon brave. Puis-je vous demander votre nom ? ” Commença Vittorio.

L’inconnu resta de marbre face aux flatteries de l’italien, ce qui lui plut sensiblement. Il était si aisé de céder aux belles paroles que les âmes qui y résistaient piquaient particulièrement l’intérêt du milanais.

“Lysandre Malfeste, ravi de faire votre connaissance. Et merci pour le coup de main, je ne m’attendais pas à ce qu’un autre vampire se trouve ici.”

Le rebelle tendit la main à Vittorio pour la serrer. Vittorio attrapa sa main pour la porter à ses lèvres. Le nom ne lui était pas inconnu et il était sur beaucoup de lèvres, particulièrement humains, depuis le soulèvement de la Cause.

“Sieur Malfeste, votre réputation n’est pas usurpée à ce que je vois. C’est un plaisir partagé. Avec la démonstration que vous venez de faire. Je suis sûr que les réjouissances ne font que commencer.”

3302

Cela faisait quelques mois que Vittorio était rentré de Tirana et qu’il était de retour à Bastille, et cela lui faisait une sensation étrange de revenir dans la Milan de son enfance. Les Chionés arpentaient maintenant régulièrement les voies navigables entre les deux domaines. Il avait activement participé aux négociations. Il avait été envoyé à Tirana pour apporter du soutien à l’envoyé Bastillais dans les négociations. Et il s’était appliqué d’une main de maître. Il avait limité sa présence aux tables de négociations pour aller directement chercher les problématiques sur le terrain. Ainsi, il avait pu faire des rapports précis et détaillé aux différents ressortissants avec qui il a pu interagir. Après une décennie, il devint un des points forts des négociations.

Cela ne l'empêcha pas de se faire remarquer durant les soirées Tiraniennes et il fut rapidement la nouvelle coqueluche des petites soirées mondaines des côtes albaniennes. Toujours une coupe aux lèvres et un jeu en main, il multiplia les rencontres, les plaisirs, et les contacts. Son nom n’était peut-être pas des plus connus, mais son visage transcendait la plupart des fêtes auxquelles il a pu participer. Grâce à cela, il put même amener des petits marchant à envisager l'exportation de leurs produits, vantant les bienfaits des relations entre les domaines et participa activement à sa réussite dans les dernières décennies de sa mission.

Le diplomate était à présent seul dans une chambre milanaise, non loin de son quartier qui l’a vu naître quelques siècles plus tôt. Son mentor avait mis une chambre à sa disposition dans son manoir. Et deux courriers trônaient dans les mains de Vittorio. Il les passait en revue à la lumière de son chevet avant de prendre ses quartiers pour la nuit.  

La première venait du baron lui-même. C’était lui, après tout, qui avait demandé au vidame de Milan des profils prometteurs pour participer aux négociations au domaine de Tirana. Dans sa lettre, le noble expliquait que la prochaine demande du seigneur Ellian était de dépêcher quelqu’un au domaine de Roncepourpre. Vittorio avait un peu entendu parler de ces terres situées au nord de la France. Le seigneur local avait instauré une règle imposant les humains à devenir de simples poches de sang s’iels refusaient de se dédier à un vampire. Cela avait fait scandale dans les milieux de la rébellion Tiranienne. Cependant, il devait bien l’avouer, Vittorio ne connaissait pas plus le domaine que cela.

Pourtant, le baron souhaitait mettre les connaissances de Vittorio à contribution en matière de commerce et de négociation pour entamer les prémices d’un traité qui lierait Bastille et Tirana avec Roncepourpre de la même forme que celui déjà en place. Le Milanais apprit également que le seigneur de la Bastille souhaitait le rencontrer directement, ainsi que le couple régent albanais. Cela surprit le vampire, qui ne s’attendait pas à devoir fréquenter une noblesse aussi resplendissante. Il se doutait que son travail avait été remarqué et, soyons honnêtes, il avait tout fait pour que ce soit le cas. Cependant, cela lui sembla presque excessif. Il flaira que tout cela camouflait un objectif tout autre, et certainement beaucoup plus politique pour faire de telles courbettes avec un simple diplomate. Cependant, il savait aussi qu’il n’en saurait plus qu’après la rencontre. Et dire qu’il n’avait quasiment rien à se mettre depuis qu’il était rentré des cours sud du domaine de Tirana !

L’autre lettre venait de Lysandre. Le vampire qu’il avait rencontré dans les campagnes albanaises et le jeune Italien correspondait du mieux qu’ils pouvaient. Lysandre mentionnant toujours dans ses missives les moyens de lui adresser les prochaines lettres et inversement. Vittorio avait rejoint Lysandre sur nombre de ses idées et notamment sur la nécessité des humains à mériter la liberté autant que les vampires. Vittorio n’avait jamais connu la guerre comme Lysandre pu le lui raconter, pourtant, les deux vampires se rejoignaient sur leurs opinions, et ce, malgré des méthodes d’actions bien différentes. Durant sa mission, le Milanais n’hésita pas à transmettre à Lysandre des éléments ressortant de ses discussions afin de lui permettre de cibler plus facilement des reconstructions pertinentes à entreprendre en parallèle de l’ouverture des routes commerciales. Lysandre fut, inversement, une source énorme d’informations sur lesquelles Vittorio put s’appuyer pour faire pencher la balance de certaines négociations en sa faveur.

Lysandre allait partir pour Roncepourpre. Tel était l’objet de sa missive. Le destin est une chose curieuse, pour peu que l’on y croit. Le diplomate n’était pas du genre fataliste, pourtant… Il eut du mal à ne pas voir ces coïncidences être le simple fait du hasard. Son chemin le menait visiblement aussi au domaine natal de son ami. Pour quelles raisons et dans quel but ? Seul l’avenir le savait, mais Vittorio comptait bien sortir ses ailes et aller virevolter dans la cours Roncepourproise pour le découvrir et surtout le prendre en main. Quitte à en mourir, il avait bien l’intention de savourer sa vie jusqu’au bout !


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Bienvenue Vittorio, si contente que le contexte te plaise (pour ça, on peut remercier nos braves admins) yay

Citation :
Mention honorable pour les insectes, qui le dégoûtent profondément.

Comment dire que je lui réserve une belle surprise, à notre italien  mwahaha

J'espère que tu te plairas parmi nous, hâte d'en apprendre un peu plus sur Vittorio qui s'avère prometteur -et aussi de découvrir sa tête, tu nous teases avec cette absence d'images-
Aldric de Roncepourpre
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Bienvenuuue !!

J'ai tellement hâte d'en voir plus, ce personnage m'intrgue hehe bon courage pour la suite de la fiche Vittorio De Luca - Il volo di farfalla 1f4ab
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Ohlalaaa, quel beau Vittorio ❤ Bienvenue parmi nous !! J'ai hâte de voir la suite ! Longue vie aux épicuriens ❤
Anne Craven
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Bienvenue Vittorio ! Un personnage tempéré qui arrive à un moment d'extrêmes tensions, il va vite déchanter le pauvre. Vittorio De Luca - Il volo di farfalla 1f494  Hâte de lire la suite et de te croiser bientôt en RP !
Invité
Anonymous
Citation :
Audaces fortuna juvat

J'aime tellement ce dicton, sois le bienvenu Vittorio, que les limbes n'avalent pas cet idéaliste tout cru. ♥
Ambroise Ardante
Ambroise Ardante
Citoyen
Humain

Feuille de personnage
Âge: 32 ans
Métier: Forgeron au Bourbier
Lieu d'origine: Bourbier
Lien de marque: Dieu
Lien de sang: Sa famille
Vittorio De Luca - Il volo di farfalla A4iZDQx
Bienvenue parmi nous Vitt !

Courage pour la fin de ta fiche, j'ai hate de le voir évoluer au sein de notre forum et de ce climat austère mwahaha
Ezechiel Snake
Ezechiel Snake
Noble
Vampire
Etranger

Feuille de personnage
Âge: 1 458 ans
Métier:
Lieu d'origine: Angleterre
Lien de marque: Aucun ~
Lien de sang: Nahaliel, son époux - Deux filles dont Isabelle Snake
Vittorio De Luca - Il volo di farfalla 1b2o
Bienvenue avec un peu de retard, et bon courage pour ta fiche :)



Avatars:



Vittorio De Luca - Il volo di farfalla Ezeliel_2
Maître du Jeu
Maître du Jeu
Maître du Jeu
Humain
Tu es validé(e)!


Bienvenue à toi fox J'aime beaucoup l'effort de construction politique qui permet tant le développement psychique que l'implication que Vittorio peut avoir sur le domaine ! Merci pour cette belle fiche, et bon rp à toi ~

Pour commencer...


À présent que tu es un(e) membre du forum, tu as été ajouté(e) au groupe rebelleEn tant que vampire, tu peux :
  • Recenser ta marque dans notre joli bottin ;

  • Ouvrir ton journal de liens afin de faire savoir aux autres membres quel type de relation tu recherches, et pouvoir suivre la chronologie de tes futurs RP ;
  • Jeter un oeil aux demandes de rp ou ouvrir la tienne pour te lancer dans le grand bain ;
  • Nous rejoindre sur Discord si ce n'est pas encore fait. ~


OBLIGATOIRE




Mais aussi,comme nous limitons les listes de recensement,veilleàremplir ton profil et ta feuille de personnage.

Amuses-toi bien parmi nous,
Le Staff.