Manuel du joueur

Bienvenue sur Roncepourpre ! Que tu sois de passage ou bien perdu, voici quelques liens pour t'aider à retrouver ton chemin.
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Anno Domini MMMCCCIV.

Le monde est figé dans une longue ère glaciaire. Gagnants de la Grande Guerre, les vampires ont instauré leur propre régime : le Caliçat. Piégée par le froid et l'impôt de sang, l'humanité s'est résignée à son sort. Ou presque. Au cœur du domaine de Roncepourpre, la Rébellion est déterminée à lutter pour la liberté. 

Plongez dans un univers où pouvoir et trahison se mêlent au sang et au gel, où vos choix détermineront le destin de ce monde déchu.

  • Avril 2024
    L'heure est au recensement ! Il se clôturera le 30 Avril.
  • Mars 2024
    Les premières news de l'année vous attendent ici pour parler nouveautés et modifications !
  • Décembre 2023
    Pour une fin d'année en douceur et en bonne humeur, le marquis Lachombe vous invite à son non-anniversaire ! Retrouvez votre invitation par ici ~
  • Novembre 2023
    On fait le point depuis la réouverture par ici ! Quelques nouvelles, annonces et nouveautés.
  • Septembre 2023
    Après un peu plus d'un mois de fermeture, Roncepourpre réouvre ses portes avec un nouveau visage et un enrichissement de son lore ! Découvrez ce qui a changé en lisant l'annonce de réouverture.

La noblesse et l'aristocratie sont temporairement indisponibles ! N'hésitez pas à vous tourner vers nos prédéfinis et scénarios qui sont attendus mais également vers le bottin des métiers pour les postes manquants ~  
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Août 3304
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CICADA - SEREME

Sérème
Sérème

Feuille de personnage
Âge: 1234 ✞ 37 ans
Métier: Lieutenant Inquisiteur
Lieu d'origine: Venise
Lien de marque: Aucun
Lien de sang: Narcisse (créateur ✞) - Anatole (frère)
CICADA - SEREME Oef2
Sérème
tell me something more

« Je te souviens Narcisse, tu avais la couleur du soir, quand les cloches sonnaient la mort. »


Nom complet
Sérème - Côme Søndergaard (✞)


Surnom
/


Race





Nationalité
Italo-danoise


Domaine d'origine
Italie


Âge
1234 ✞ 37 ans


Métier / Activité
Lieutenant Inquisiteur


Caste





Rang



Rang
Lieutenant

Groupe







Morphologie

Taille :
1m99

Poids :
116kg

Yeux :
Indigo, auréoles roses et blanches autour de l'iris.

Cheveux :
Teintés - Bleu persan/indigo

Tics & manies :
/

Allure générale :
/

En cours de rédaction.

Psyché

Trois qualités :
/

Trois défauts :
/

Orientation sexuelle :
Bisexuel

Grande peur :
/

Votre rêve :
/

En cours de rédaction.

« tear me asunder »

Que pensez-vous de la gestion du domaine par les Roncepourpre ?
En cours de rédaction.

Et les rebelles ?
En cours de rédaction.

Quel est votre but à Roncepourpre ?
En cours de rédaction.

Baise-moi comme tu la baiserais elle, elle était aussi despotique que pathétique. Dis-moi que tu m’aimes plus qu’elle ! Je t’en supplie, laisse-nous une dernière chance…

Il les désirait pathétiques, sages, désespérées, brisées, au bord de la crise d’angoisse, celles dont le chagrin et l’amour auraient pu pousser à se jeter d’un pont. Il aimait sa femme autant qu’il méprisait les salopes faciles comme Félicie ; c’était dire à quel point elles le débectait.

Côme donnait aux femmes envie de crever.

Tu es misérable, Félicie, lui reprochait-il. Elle se jetait sur ses lèvres avec le désespoir d’une âme que l’on condamnait à vivre. Il la repoussa. Comment pourrais-je t’aimer ?

Après lui, elle n’aimerait plus jamais.
Un homme qui aime les femmes, c’est aussi absurde qu’un banquier qui hait l’argent. Ça n’existe pas, tout simplement.

[...]

Côme Søndergaard portait le nom de son père. Il était né à Venise, dans la résidence d’été de sa famille maternelle en deux-mille soixante dix, et était le premier enfant d’une fratrie de quatre.
Euterpe avait été la deuxième. Puis étaient arrivés Anatole et Lucrezia, une décennie les séparait. Ils avaient tous eu la chance d’être issus d’une famille ‘friquée comme crésus’, aussi bien du côté de leur père que de leur mère. Poursuivant l’idée d’un idéal, Côme avait étudié le droit dans un institut privé à Milan, il était plus tard devenu magistrat dans la même ville. Certains diraient qu’il n’avait pas mérité sa place.
Il s’était marié une première fois. Elle s’appelait Amanda, n’avait rien d’une italienne et essaya désespérément de le changer. Leurs quatre années communes furent un échec et menèrent à un divorce : il l’avait déjà trompé plusieurs fois avec celle qui deviendrait sa deuxième femme. Ivana et lui eurent deux filles, Chiara et Maria, mais à la différence d’Amanda, Ivana ne tenta pas d’aimer Côme. Sa nature infidèle ne la préoccupait pas : Côme était une véritable poule aux œufs d’or et la couvrait d’attentions toutes plus chères les unes que les autres. De toute manière, elle le trompait aussi.

Aujourd’hui, Côme avait trente-sept ans, et contre toute attente ne s’était pas encore fait arracher les couilles par le mari d’une autre. Il était de notoriété publique que l’homme de droit aimait les femmes mariées, moins qu’il les poussait chacune dans la dépression. Toutes ses amantes plus jeunes que lui de dix ans au minimum, il les collectionnait comme l’on appréciait les jolis timbres et les traitait de la même manière. Avec attention avant de les laisser prendre la poussière.

Bref, Côme était un ineffable connard et méritait sans aucun doute tout ce qui lui arriva.

MER(E), HIER ENCORE, J'ÉTAIS MORTEL…

Le ciel est rouge. Il y a des moments auxquels on ne peut échapper, des moments qui dévorent et le jour et la nuit. Le ciel était rouge. L’olivier fane et les cigales ne chantent pas. C’est l'aucun-bruit que tu as entendu. Une dernière fois c’est le cœur qui s’arque. Soudainement le monde est devenu plus petit. Le ciel est resté rouge. Son corps était fêlé, son corps était mort, il s’appuyait tendrement sur la nuit, sa nuit.
Côme Søndergaard, né durant l’équinoxe de l’an deux mille soixante-dix est mort. On retrouve son corps entre deux-eaux, aux abords de la plage de Cavallino. Il a trente-sept ans, mais il est mort, alors on l’enterre. Sa famille, sa femme et ses filles le pleurent. Il n’a que trente sept ans !

Et il devrait être mort.

Sur Venise, le jour s’est penché et ne s’est jamais relevé. Les oliviers de Bohême sont restés des souvenirs : au réveil, le ciel rouge a disparu avec le reste. Dans son coffin de chêne blanc, enseveli sous une terre de fleurs et de larmes, il a tapé. Deux nuits peut-être, ou deux jours. J’abandonne, je m’abandonne.
Au troisième jour, la femme du défunt découvre le tombeau vide. La terre est creusée et la famille veut retrouver le corps : les morts doivent reposer en paix, disent ils. La nouvelle fait la une et pourtant, malgré pleurs et espoir, la dépouille reste introuvable. Tant pis pour ceux qui restent.

L'ÉLÉGIE DE L’AMANT

Narcisse a le goût du soir, le sourire des morts d’été. Narcisse l’a fait renaître en peignant une toile pourpre, il a creusé la terre pour le prendre dans ses bras, Côme sait qu’il lui appartient, sans trop comprendre pourquoi il l’accepte, il emprisonne sa raison. Il a connu le pays sous le règne de Humbert Ier et ses successeurs. Narcisse est important, roi de son royaume de précellence, il conte l’éternité comme un poète à sa cour. Votre famille ? Pensez à eux Côme, vous êtes morts, laissez-les faire leur deuil. Narcisse a un problème avec la vie, mais l’aime quand elle s'effeuille. Sur la jetée de l’Estaque à Marseille, quand la houle est d’encre, ils s’embrassent. Ses baisers ont le goût de poivre et de safran, ça ne lui plaît pas vraiment. A la Villa Belza à Biarritz, Narcisse devient amant et Côme le tyran. Narcisse l’aime à outrance, à souffrance. Côme n’a jamais été bon aimant.
Sous les clochers d’Orléans, quand la dernière nuit de l’an deux mille cent trente tombe, il tombe pourtant amoureux de Mégara. ─ Au diable ceux qui restent. Au diable Narcisse. Au diable la mort, je l’aime.
Comme l’on danse pour la première fois, comme l’on aime pour la première fois. Sous les sonnailles, leurs corps s’embrasent dans une sanguine quérimonie. La lyre amoureuse ne plaît pas à Narcisse, Je n’aurai jamais dû te la présenter, siffle son créateur, mais Narcisse, répondait il, moi je suis mort au son des cloches.

Mégara a les yeux noirs, les prunelles charbonnées et le sourire qui brûle. Elle a l’amour sauvage, presque mourant. C’est la première femme qu’il aime ─ c’est ce qu’il a dit aux autres aussi, sauf que Mégara est déjà morte elle. Narcisse pleure. Elle a le corps d’une sylphe, ressemble au souvenir qu’il a des roses sauvages de l’été au bord de l’eau. Narcisse hurle. Mille fois, Côme est adultère. Mille fois, Mégara lui a offert l’agonie. Narcisse chante au soleil ─ comme les cigales des oliviers de Bohème. Il n’en reste que des cendres.

L’HEURE ZERO

C’est samedi, le samedi est un éternel de terrible. La première fois il s’est marié. Puis un autre samedi il est mort, enfin ça ce n’est pas très grave, parce qu’il n’est pas vraiment mort. C’est encore un samedi, et cette fois-ci, Narcisse est mort, emporté par le premier vent. Trois minutes ─ ou trois ans tombants, il oublie l’Estaque comme il a oublié Venise, sa raison coule avec le naufrage de son créateur. Il ne s’est jamais vraiment réveillé de ce jour à Cavallino, c’est comme s’il était resté mort, alors il laisse faire le temps. L’heure zéro débute, c’est le prélude de la vraie mort.
Tantôt commence l’an deux mille trois cent soixante quatre. Le temps coule dans une Allemagne gelée. Il fait froid. Anatole est vivant et les a trouvés en Saxe. Il se souvient que c’est son frère : l’idée le fait sourire, mais ne le tire pas de sa torpeur. Je te pensais mort, dit le corbeau. Eh bien je ne le suis pas, répond l’autre. Tu ne veux pas savoir ce qui est arrivé à ta famille ? Il hausse les épaules, il ne comprend pas ce qu’il y a de si important là-dedans. Anatole acquiesce, il ne reste qu’eux après tout.  
L’heure reste la même. On est l’an deux mille quatre cent vingt. Le monde ne change toujours pas, mais Anatole et Mégara si. C’est comme si Narcisse revenait. Ils ont la langue chauffée à blanc, des peintures de ciel rouge dans les yeux. Ils s’entourent de congénères qui leur ressemblent. La dissidence est la nouvelle peste. Côme tombe malade lui aussi.

Ils sont tous malades. La fièvre lui monte et les pousse à tuer. Il ne sait dire si c’est parce que leurs proies sont humaines ou parce qu’eux, sont des vampires. Il n’y repense pas, tout semble naturel. La maladie s’éternise.

Il est l’an deux mille sept cent cinquante-deux et l’aiguille tremble. Ils ont quitté la peste pour une autre et arrivent au domaine d’Humières. Sur le chemin, laissée comme un oiseau pris dans le froid, il trouve Hélène. Hélène, c’est une humaine. Une enfant qui a subi la marée de la nuit. J’ai froid, lui répète-t-elle, Je n’en veux pas, lui dit Mégara qui se ronge les sangs, il sait qu’elle n’a jamais voulu être mère, tant pis pour elle, il garde Hélène. Lui aussi à froid.  

Hélène a le sourire de Chiara. Qui est Chiara ? L’âge de Maria. Maria ? Hélène fait planer un voile sur le cœur de Côme, elle l’afflige, mais il l’aime comme sa propre fille. Hélène, c’est la fin de l’heure zéro, c’est la fugue de la vraie mort. Hélène ne reste que deux années dans sa vie, et ça suffit pour qu’il s’effondre.
L’illusion de ces six derniers siècles s’écroule. Qui est cet homme qui a pris sa place ? Qui est l’homme qui a aimé Narcisse, Mégara ? Ce n’est pas lui. Il sent leurs mains devant ses yeux, il ne les voit pas. Sait-on vraiment ce que c’est de voir ? Hélène, qui n’est plus l’oiseau aux ailes gelées sur un chemin d’hiver, crève la tumeur.

Côme avait des filles. Côme avait une femme. Une famille. Il avait. avait. A. V. A. I. T. Où est-elle, cette famille ? MA FAMILLE, OU EST-ELLE ? Hélène avait sonné le glas de ces siècles passés loin de lui-même. La suite, c’est un incendie, une tragédie, un bouquet de fleurs fanées. C’est un autre qui a pris sa place, et l’autre le fixe. Il sait qu’il ne reviendra pas, plus jamais. On lit sans peine, à la surface de ses yeux, la fin de son absence. S’il avait eu une famille, alors Narcisse avait été un imposteur, Mégara un mensonge. Qu’en était-il d’Anatole ? Anatole avait changé.

Le poids des souvenirs qui tombent sur ses épaules, l'essoufflent d’horreur, il convulse de panique. La déréalisation l’avait frappé six siècles et il en faut le double pour se racheter.
Hélène a marqué la fin de l’heure zéro, mais l’aiguille a fait imploser son corps. Anatole égorge Hélène, Côme explose, son frère rejette la faute sur Mégara. Tu as changé, étouffe le premier autour de ses mains. Je ne voulais pas d’elle, je te l’avais dit ! S’enrage la deuxième.
C’est le jour le plus froid du monde.

Anatole s’enfuit lorsqu’il manque de le tuer. Mégara se brise quand il l’abandonne : il l’aime mieux comme ça ─ pathétique, brisée, les joues noyées de chagrin. C’est la fin de l’heure zéro, la fin de la mort.

APRÈS LE JOUR LE PLUS FROID DU MONDE

En cours de rédaction.


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