StaffContexteNewsRoman AdministratricePrésenteSevan AdministratricePrésenteMelchior ModératricePrésenteAnno Domini MMMCCCIV. Le monde est figé dans une longue ère glaciaire. Gagnants de la Grande Guerre, les vampires ont instauré leur propre régime : le Caliçat. Piégée par le froid et l'impôt de sang, l'humanité s'est résignée à son sort. Ou presque. Au cœur du domaine de Roncepourpre, la Rébellion est déterminée à lutter pour la liberté.  Plongez dans un univers où pouvoir et trahison se mêlent au sang et au gel, où vos choix détermineront le destin de ce monde déchu. Avril 2024 L'heure est au recensement ! Il se clôturera le 30 Avril.Mars 2024 Les premières news de l'année vous attendent ici pour parler nouveautés et modifications !Décembre 2023 Pour une fin d'année en douceur et en bonne humeur, le marquis Lachombe vous invite à son non-anniversaire ! Retrouvez votre invitation par ici ~Novembre 2023 On fait le point depuis la réouverture par ici ! Quelques nouvelles, annonces et nouveautés.Septembre 2023 Après un peu plus d'un mois de fermeture, Roncepourpre réouvre ses portes avec un nouveau visage et un enrichissement de son lore ! Découvrez ce qui a changé en lisant l'annonce de réouverture.
La noblesse et l'aristocratie sont temporairement indisponibles ! N'hésitez pas à vous tourner vers nos prédéfinis et scénarios qui sont attendus mais également vers le bottin des métiers pour les postes manquants ~
Crédits - RPG fantasy politique - le forum appartient à ses admins, tous droits réservés, code par .1019, thème Amaranthe. | Ascelin - Le mal porte un visageFeuille de personnageÂge: 654 ans (39 ans en apparence)Métier: Executeur (Angleterre) Rien en FranceLieu d'origine: FranceLien de marque: Aymeric, le véritable seigneurLien de sang: Ascelintell me something more « I am your worst nightmare, I am your greatest fear »
- Franc
- Cynique
- Intolérant
- Affamé
- Brutal
Morphologie Taille : 1 m 98
Poids : 107 kg
Yeux : Flavescents
Cheveux : Bruns, longs, éternellement détachés
Tics & manies : Bien souvent, ta langue passe sur la pointe de tes canines, quand une proie attise ta faim. Lorsqu'un discours provoque ton ennui, tu te complais à bâiller ou à regarder ailleurs, moqueries insidieuses envers ton interlocuteur. Durant tes ébats, tu as tendance à empoigner la chevelure, arrachant parfois des poignées, que tu te complais à jeter au visage de tes amants occasionnels.
Garde-robe : lorsque tu es au repos et qu'aucune mission n'accapare ton attention, ta vêture reste assez simple. Tu n'as pas à plaire. C'est pourquoi, tu as cure, de porter une chemise en coton, de moyenne facture, dont le col béant montre une partie de ton torse. Par praticité, tu as tendance à relever les manches jusqu'aux coudes, ainsi, tu te sens plus libre de tes gestes. Une ceinture tient à la perfection, ton pantalon lâche. Quand ton maître te siffle et que tu le suis, ou lorsque tu pars à la chasse, tu parais plus impressionnant dans ton habillement. Dans ces cas-là, tu es tout de noir vêtu. Ta tunique, de ténèbres liquides, se voit ceindre par une capeline, aussi sombre que la nuit. Ton haut, enserré par une ceinture, échoit sur ton pantalon, sur le même ton que le reste de ta défroque. Une paire de bottes et des gants achèvent ta tenue. En dernier, lorsque tu dois apparaître en public, pour des événements, tu fais le nécessaire pour manifester sous ton meilleur jour.
Créature perfide, adorateur du stupre, fils de la haine, les ténèbres suintent par chaque pore de ta peau. Cette impression s'accentue lorsque tu arbores ton sourire le plus carnassier à la vue de tendres innocents. À ce moment-là, on pourrait te donner le bon Dieu sans concession. On pourrait te faire garder, de doux enfants, sans crainte que tu ne les dévores jusqu'aux os. Menteries.
Tes orbes flavescents, incrustés dans ton visage aux traits grossiers, jugent plus qu'ils ne flattent. Selon tes humeurs, selon tes interlocuteurs, ton regard alterne entre malice, haine et concupiscence. Ta bouche, aux lèvres pleines, est si souvent narquoise. Elle est le reflet de ta malveillance. Une crinière fuligineuse, souvent lâche, coule le long de ta colonne, retombe jusqu'au milieu de ton dos.
Ta voix, aux intonations graves, se fait grondante lorsque la rage t'aveugle et un fin murmure lorsque tu menaces.
Bien que tu sois grand, tu n'égales pas la taille du plus haut des guerriers. De tes années à te battre dans les arènes, de ces décennies à lutter pour ta vie, face à de nombreux adversaires, tu as sculpté ton corps. Tes muscles saillent sous ta vêture. Cette force que tu as acquise, cette musculature développée, se sont faites au prix du sang. De nombreuses cicatrise couturent ton corps. Ces marques d'un temps anciens, ces vestiges d'une autre époque, ne provoquent en toi nul dégoût. Elles sont la preuve que tu as survécu. Que tu es ressorti vivant de tes batailles.
Lorsque tu te meus, pas le moindre bruit ne trahit ta présence. Telle l'ombre de la mort, tu te déplaces silencieusement.Psyché Trois qualités : Observateur - Tenace - Loyal
Trois défauts : Moqueur - Agressif - Débauché
Orientation sexuelle : Bisexuel avec une préférence pour les hommes
Grande peur : Perdre ton statut. Perdre ce qui t'est le plus cher, ce lien que tu partages avec celui que tu perçois comme un maître et sauveur
Votre rêve : Que l'humanité que tu exècres, se retrouve écrasée sous la domination des vampires. Que ces êtres abjects supplient qu'on leur prenne le cou ou leur lune. C'est un souhait, une réalité que tu éviteras de cracher à la face du Seigneur de ces terres. Face à lui, tu ne montreras que mépris pour la race des hommes.
Infâme, tu es le pire cauchemar des hommes. Tu es leur tourmenteur, l'ombre de leur frayeur. Ils te fuient, comme des lâches. Ironiquement, c'est l'humanité qui t'a façonnée, qui a engendré la créature que tu es. Ils ne peuvent que déplorer le fruit de leurs fautes. En voulant jouer avec la vie, la tienne, ils alimentent en toi, l'étincelle de la haine. Animé par le désir de vengeance, tu leur fais payer leurs exactions passées. Amas de détestation, tu les écrases. Les humilie jusqu'aux supplications. Leurs larmes et leurs cris te nourries. Les pardons qu'ils susurrent entre deux morsures n'étanchent pas ta colère. Ils ne font qu'attiser ta fureur. Ils rallument en toi, des souvenirs endoloris, spectres de ton passé.
Même si tu souhaites tous les enflammer, même si tu souhaites ardemment laisser sur ton passage, des monticules de cadavres, tu te réfrènes. Ce désir fou est contenu entre tes chairs. Tu n'as ni le droit, ni la liberté de te déchaîner. Tu les achèves dans tes rêves. À défaut de pouvoir faire un véritable charnier, tu les imagines pliés aux jougs de tes pairs. Un monde où les vampires sont conquérants, une réalité qui t'excite. Mais tu le sais, ce rêve ne viendra pas encore. Frustré de ne voir l'humanité asservie, tu t'extasies de leurs corps, soumis à tes assauts violents. C'est à ça qu'ils doivent servir : de simples trous et outre de sang.
Tout porte à croire que ta rancune, que ta rage, que tes ignominies ne s'arrêteront qu'à la race des hommes. Pourtant, les tiens peuvent aussi pâtir de tes mots. Exécrable, tu juges ou craches ton venin sur les lâches et faibles d'esprit. Les chétifs ne méritent que d'être balayés. Tourmentés. Leur faiblesse ramène en toi, de sombres réminiscences. Celui que tu étais avant d'être libéré par ton maître. Tu préfères la force. Brute. Sauvage. T'estimes ceux qui font preuve de poigne, et dont leur puissance est réelle. Bien que tu reconnaisses les figures d'autorité, tu n'obéis qu'à une seule.
Outre les tendres et vulnérables, tu méprises du plus profond de ton cœur, ceux qui prennent la défense des hommes. Tu ne ressens face à eux, qu'une envie de les humilier. Lorsque tu en as la possibilité et surtout le droit, tu les couvres de ton fiel. Parfois, tu contiens toute ta morgue, celle qui guide tes actes et paroles. Tu n'es pas libre de détruire verbalement qui tu veux.
Même si cela te déplaît, tu n'iras pas au-delà de ses injonctions. Oui Ascelin, tu es un chien fou, le sien. Un bon soldat à sa solde. Sans qu'il ait besoin de mettre une longe à ta laisse, tu sais quand tu dois agir et te taire.« ronce upon a time » Que pensez-vous de la gestion du Bourbier par les Roncepourpre ? Le Seigneur de ces terres est trop doux envers les habitants du Bourbier. C'est cette tendresse, ce désir de plaire, à tout le monde, c'est son indulgence, qui fait en sorte que les rebelles s'invitent dans sa propre demeure. Aux confins de ton être, tu te désoles que ce ne soit pas ton maître qui gouverne. Sous sa coupe, les graines de la discorde seraient déjà écrasées.
Et les rebelles ? Ce sont de futurs repas, que tu dévoreras jusqu'à l'os. Ce sont des êtres que tu te plairais à broyer sous tes pieds. C'est avec un plaisir malsain, que tu attraperas cette horde de cafards et les offriras à ton maître.
Quel est votre but à Roncepourpre ? Tu as suivi ton maître de l'Angleterre au Bourbier, sans raison autre que de t'amuser des faibles et impotents. Gare à tous, tu es lâché sur ces terres, ta morgue et ton cynisme en tant qu'armes.
R18 TW : violence, torture mentale et physique, abus sexuel) - Spoiler:
Il y a fort longtemps en mai, à l'écart d'une petite ville perdue au fin fond de la France, tu naquis dans une famille de paysans. Aîné d'une fratrie de quatre enfants, tu transpirais le bonheur. Bien que peu fortunés, tes parents, vous couvrez d'amour. Ni ton frère, ni tes sœurs, ni toi ne se trouvaient lésés. Ils faisaient le nécessaire pour que chacun reçoive de la tendresse. Aucun d'entre vous ne portez l'étendard de la préférence. En ce temps là, tu te noyais dans la joie et dans la félicité.
Rien ne prévoyait que ton enfance aurait plus tard, un goût de cendres et de sang. Alors que tu venais d'avoir tes quatorze ans, cinq hommes, aux intentions malveillantes, s'invitèrent dans votre demeure. Ton père, sentant le danger, se dressa de toute sa hauteur, entre eux et les tiens. Sa corpulence ne les impressionna guère. Avant même qu'il ne puisse interagir, un poignard s'enfonça dans ses chairs. Ils heurtèrent ensuite, violemment son genou. De douleur et de surprise, tu vis ta figure paternelle choir au sol. Profitant qu'il soit à terre, ils le ruèrent de coups, sous tes yeux médusés.
Ta mère, tenta de les forcer à arrêter ce massacre. Se pourléchant les babines, ils la frappèrent, avant de couper sa vêture. Ils la maintinrent, de force allongée, les jambes écartées. Le visage ravagé par les larmes, elle suppliait qu'on t'épargne, toi, ton cadet et tes sœurs. Fausses promesses soufflées avant d'abuser d'elle. De colère, de dégoût, de folie, tu te jetas sur l'un d'entre eux, mordant la chair tendre d'une main. Après un hurlement, un coup-de-poing alla à la rencontre de ta mâchoire. Par la force du choc, tu t'écrasas contre le mur, inconscient.
Dans cet état végétatif, tu ne les vis pas trancher la gorge de celle qui t'as mise au monde. Tu ne su même jamais quelle fut sa fin. Après s'être emparés de tes sœurs, ton frère et de toi, ils mirent le feu dans ton ancienne demeure, cachant par le feu, leur forfait. Tu te réveillas, plusieurs heures ensuite, dans une salle, où juste un chiche filet de lumière, tentait vainement d'éclairer la noirceur. Après t'être habitué à l'obscurité, tu vis face à toi, ton cadet.
Rassuré, tu étreignis ton frère. La porte qui s'ouvrit subitement vous arracha de vos retrouvailles. On offrit à chacun d'entre vous un poignard et on vous jeta dans ce qui semblait être une arène. Le public pariait déjà sur le survivant. L'un comme l'autre, vous étiez incapable de vous tuer. Lassé du piètre spectacle que vous offrez, l'un de vos ravisseurs trancha la gorge de ton frère, sous tes yeux ébahis. Alors que la rage te consumait, que tu te préparais à te jeter sur lui, deux bras t'enserrèrent, t'écrasant au sol. L'assassin de ta fratrie se gaussa de toi et de ton impuissance. Il te provoqua. Son rire alimentait ton ire.
Si tu voulais te venger de lui, si tu voulais venger la mort de tes géniteurs et celle de ton cadet, il ne restait qu'à toi de devenir plus fort. C'est alimenté par ce but, que tu survécus, aux luttes de l'arène. Au cours de tes vingt ans de combat dans la lice, tu ne calculas plus le nombre de tes victimes. Forgé dans la violence, façonné par les combats, tu acquis la force dont tu rêvais.
Alors que tu espérais atteindre ton objectif, quelqu'un tua ton ravisseur à ta place : un vampire, du nom de Darrien. Entrant dans ta cellule, un soir, il jeta à tes pieds, la tête de l'objet de ta haine. Pour cette vengeance volée, tu enrageas. Tu expugnas de ton être, tout ton fiel. Il s'amusa de ta morgue. De cette rage alimentée par ton enfance brisée. Il exprima sans honte, sa fascination pour ton existence. Il te voulait toi et pas une autre de ces créatures fades qu'il avait eu le temps d'observer. Il cassa les liens qui te retenaient encore.
A sa façon de se déplacer, de parler, mais surtout la force dont il fit preuve, pour briser comme un rien tes chaînes, tu compris que le diable s'était invité à ta porte. Il n'était pas humain. Il s'agissait d'un de ces êtres, de légendes, que tes parents contaient auprès du feu et dont tu mettais l'existence en doute. D'instinct et de crainte entremêlés, tu reculas contre le mur. Diverti par ta méfiance, par l'écart que tu créas entre lui et toi, un rire s'extirpa de sa gorge.
Lorsque les éclats cessèrent, il se rapprocha de toi, t'acculant comme une proie. Détestation de voir, que tu n'avais plus la place de te mouvoir. Il se plaisait à constater, que malgré la découverte de sa nature, tu ne puais pas la peur. Il te le fit savoir avant de s'emparer de ta bouche, avide de la parcourir. Lorsqu'il s'écarta, pour te laisser respirer, il t'exprima ses intentions. La fièvre que tu provoquait chez lui, depuis qu'il t'avait vu, répandre sang à terre et invaincu. Il n'avait pas l'intention d'aller plus loin, tant que tu ne seras pas prêt.
Il voulait que tu l'acceptes et que tu ne sois pas sur tes gardes, comme maintenant. Lorsqu'il s'éloigna de toi, tu respiras, appréciant la distance qu'il avait instauré. Longuement, tu observas cette graine du mal, entre prudence et défiance. Il ne t'inspirait pas confiance. La raison te poussait à la suspicion. Même si tu savais qu'il ne désirait pas éteindre le fil de ton existence, tu te tins sur tes prêt à lutter, s'il le fallait.
Du bruit s'entendit au loin. Le corps d'un des plus éminents membres de l'arène était découvert. Bientôt des détracteurs arriveront dans ta cellule. Sans même te laisser le temps de réagir, Darrien t'attrapas et te portas, ventre s'écrasant sur son épaule et main, appuyée sur ton dos, pour te maintenir en place. C'est ainsi que tu quittas ce lieu d'enfermement, ta dignité envolée.
Votre fuite dura toute la nuit. Après avoir trouvé une grotte profonde, pour s'abriter de l'aube, il te relâcha, sans douceur. Tu t'écrasas douloureusement, les lunes au sol. Tu t'écartas du vampire. Tu t'attendais à ce qu'il se repaisse de ton cruor mais, il n'en fit rien. Il souhaitait ta confiance, ton acceptation. Il ne te considérait pas comme une simple, outre de sang. Il te voulait entier. Il souhaitait ton assentiment avant de faire de toi, son unique calice.
Il te conta son histoire, afin de gagner ta confiance. Il te fit part de l'ennui qui commençait à le gagner, jusqu'à ce qu'il te vit dans l'arène. Tu avais réveillé en lui, une étincelle, un feu qu'il ne pouvait éteindre. Tu représentais à ces yeux, un moyen de s'extraire de sa longue monotonie.
Après des mois à vivre à près de lui, à être traité avec beaucoup d'égard et d'attention, ta méfiance et ta défiance commencèrent à s'estomper. Tu savais qu'intentionnellement, il ne te fera pas de mal. Tu cherchas à en connaître plus de lui. Sa nature t'intriguait. Ta curiosité lui plu et il répondait à tes questions, sans concession.
Alors que ça faisait un an que tes pas étaient liés aux siens, tu lui offris ce qu'il voulait si ardemment : ton être. Il fit de toi, après votre première nuit, son calice. Il apposa sur ton corps, sa marque.
Le lendemain de votre liaison, tu appris de sa bouche, que tes sœurs étaient encore en vie. Il les avait placées, chez des amis à lui, en tant que domestique. Loin du cauchemar qui était leur existence, après leur enlèvement, elles léchaient les plaies de leur cœur. L'idée de retrouvailles t'attirait. Mais, une part de toi doutait. Allaient-elles te reconnaître ? Après une mûre réflexion, une douloureuse lutte intérieure, tu finis par choisir de ne pas les revoir. Le sang de tes victimes tachaient tes mains. Pour survivre, tu avais arraché tellement d'existences.
La peine qui était tienne finit par s'altérer. Puis, disparaître. Darrien faisait le nécessaire pour te combler de sa présence. Sous sa coupe, tu en sortis enrichi. Il t'éduqua. Il t'apprit à lire, à écrire et à compter. En échange, tu lui offris ton âme. Il te dévorait goulûment, comme enfiévré par ce que tu pouvais donner.
Après cinq années, il te proposa de devenir l'un des siens. D'être son compagnon. Sans une once d'hésitation, tu acceptas. En ta mémoire, tu gardes encore douleur qui traversa tes chairs, lorsque le sang maudit se mêla au tien. Après quatre jours, de lutte, tu t'éveillas enfin, pour le plaisir de ton aîné. Une faim, vorace, dévorante t'habitait. Rapidement, il te mena à une proie, pour étancher ta soif.
Tu t'habituas vite à ta nouvelle condition. Les siècles se succédèrent. Après plus de quatre siècles à suivre ton créateur, tu vis en lui, une profonde nostalgie. Une tristesse que rien ne parvenait à effacer. Darrien se sentait vieux et vivre, n'apportait en lui, aucune saveur. Il souhaitait s'éteindre. Rejoindre le sein de la terre. Il te fit une demande qui provoqua en toi, une rare tristesse : couper le fil de sa vie. Il te força la main, en t'attaquant pour souffler la flamme de ton existence. Par instinct de survie, tu lui tranchas la tête avant de faire ton deuil. Des larmes roulèrent sur tes joues alors qu'il devint cendres. A ta façon, tu l'aimais.
Pendant des décennies, tu traversas la France avant de t'installer dans une grotte, pas loin d'un petit village. Tu vécus en ermite jusqu'à ce que tu trouvas, presque ensevelie sous la neige, un mortel. Plus par pitié qu'autre chose, tu le menas dans ton repère. Tu fis un feu pour que la chaleur l'étreigne. Après plusieurs heures, il se réveilla. Tu le considèreras froidement et tu le chassas, avant l'aube venue.
Tu pensais que ça serait fini. Pourtant, le lendemain, il vint à toi. Il voulait te remercier de l'avoir sauvé. Il se sentait reconnaissant envers son sauveur. Tu ne laissas pas ton cœur fondre devant sa gentillesse. Tu le savais, s'il connaissait ta nature, la peur et l'effroi le rongeraient.
Cette dynamique continua trois semaines avant que ta vie ne soit mise en péril. Un soir où tu l'attendais, un feu fut déclenché devant ton repère. Tu toussas. Crachas tes tripes. Alors que tu t'extirpas de la grotte, tu sentis tes forces te quitter. C'était comme si, tu revenais en arrière, du temps de ton humanité. Tu tombas à genoux, remplis d'incompréhension, face aux habitants du hameaux, armés. Tu ne dues ta survie qu'à Asce qui pris ta défense, en s'interposant entre toi et la hache. Son sang se répandit sur ton corps. La haine t'aveugla avant qu'un coup sec derrière la tête te fit tomber, dans l'inconscience. Tu t'éveillas, à l'intérieur d'une cage, poignets et chevilles enchaînés, pas loin des flammes dansantes. Tu cherchas à te défaire de tes liens. En vain. L'acier résistait à tes tentatives.
Tu entendais dans leurs discussions, bois d'aubépine. Ils venaient de découvrir qu'il s'agissait là d'une des faiblesses de ta race. En temps de guerre, cette information était capitale. Tu ne savais pas qu'ils avaient envoyé des messages aux villages voisins.
Le père d'Asce, s'approcha de toi. Il cracha sur ton visage avant de jeter sur toi de l'eau bénite. Face à ton ricanement, les traces de ton amusement, il te gifla. La brute qui l'accompagnait tapa dans la chair tendre de ton ventre. Tu grognas sous la douleur.
Quelques heures après, on porta à ta bouche, une coupelle de sang. Après une gorgée, tu le recrachas. Ils te forcèrent à boire, jusqu'au bout, ce cruor infâme. Ils pensaient que le sang des morts t'affaiblirait encore plus. Voyant qu'il restait sans effet, ils te laissèrent seul, dans ta cage.
L'aube se leva. La chiche lumière du soleil caressa ta chair. Peu à peu, ton corps se trouva marqué par des traces de brûlure. Tu remuas, essayant de te libérer. Tu forças sur tes fers. En vain. Le feu continuait de flamboyer, répandant sa fumée sur toi.
Des villageois, ne voulant pas perdre leur prise, lança sur ta cage, d'épais tissus. Cela te préserva du soleil. Alors que tu pensais avoir la paix, en mi-journée, on te força à ingérer du poison. Comprenant à nouveau, leur échec, les villageois retournèrent à leur demeure.
Six ans s'écoulèrent, ou chaque jour, ils multipliaient les tentatives. À la fin, de dépit, de frustration, ils brisèrent les os de tes jambes et bras. Par fierté, tu retins un hurlement, De souffrance, de rage, tu claquas dans l'air tes dents.
Affamé, épuisé, tu voyais ta raison disparaître. Alors que tu pensais devenir fou, que tu étais au supplice, une nuit sans lune, où les villageois oublièrent d'alimenter leur feu, tu fus extrait de ta cage. On te força à boire du sang avant que tu ne t'écroules.
Tu te réveillas dans un camp, loin de tes bourreaux. Tu appris bien plus tard que toute âme vivante du hameau avait été détruite. Le soulagement te gagna. Chaleureusement, tu remercias tes sauveurs. Bien vite, tu les tins informé que l'aubépine brûlée, privait les tiens de leur puissance, leur donnant une force de mortel. Tu juras au Roncepourpre, fidélité.
Aux côtés de ton maître et ses suivants, tu participas à la fin de la guerre, Durant la bataille, tu te montras autant impitoyable que cruel. Tu fauchais avec joie, la vie des hommes.
Lorsque fut signé l'accord de paix, tu suivis ton seigneur et sauveur jusqu'à ses terres. Il t'accorda le titre d'exécuteur. Dans ce rôle, tu te montrais sans pitié. Puis vint le temps du changement. Ton sauveur décida de partir rejoindre les siens.
Alors qu'Aymeric et ses vassaux se rendirent en France, au Bourbier, tu répondis aux exigences du Roncepourpre. Tu avais encore à faire en Angleterre.
Impatient, tu attends l'heure de le rejoindre. Tu fourmilles à cette idée, toi, dont l'amas de haine te mènera un jour, à ta perte.
Entre nous Pseudos : Fenrir
D'où tu nous viens : Je suis le DC de Bauduin
Un mot d'amour à transmettre ? Je vous aime fort. Vive Roncepourpre !
Ton avatar : Death by Notesz — Ascelin Balian
Re bienvenue sur le forum ^^ Feuille de personnageÂge: 21Métier: CuisinierLieu d'origine: HelsinkiLien de marque: Ehe, non. Lien de sang: [Insérez le meme du hamster effrayé.] DAMN. Ca c'est un vampire effrayant comme on les aime, ouf. Vive les méchants. Rebienvenue. Feuille de personnageÂge: 1538Métier: /Lieu d'origine: FranceLien de marque: Vaast AubenoireLien de sang: Alastair De Roncepourpre & Aldric de Roncepourpre ; demi-frères. Vence, unique progéniture. Re-bienvenue toutou Feuille de personnageÂge: 23Métier: GlandeurLieu d'origine: BourbierLien de marque: Aucun pour le momentLien de sang: / Rebienvenue, on deviendra copains j’espère Re-bienvenue ! Ooouuh le grand méchant loup J'espère qu'on aura un lien Feuille de personnageÂge: 654 ans (39 ans en apparence)Métier: Executeur (Angleterre) Rien en FranceLieu d'origine: FranceLien de marque: Aymeric, le véritable seigneurLien de sang: Tu es validé Rebienvenue à toi ~ Quel personnage. On n'a pas hâte de se trouver sur son chemin ... Aymeric s'est trouvé une bonne machine de guerre avec Ascelin Pour commencer...
À présent que tu es un membre du forum, tu as été ajouté au groupe citoyen. En tant que vampire, tu peux faire une une demande de rp. Aussi la section des journaux de liens t'est ouverte,importante pour te construire des liens avec nos membres et pour pouvoir suivre ta chronologie. N'oublie pas non plus de recenser ta marque. OBLIGATOIRE Merci de passer ici en premier lieu : participer aux intrigues ainsi que de faire ton résumé personnage. Amuses-toi bien parmi nous, Le Staff. | |
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