« Vaast tu as toujours été mon préféré.» disait-il en posant ses phalanges froides contre la pulpe de sa joue.
Sous un regard qui le couve et un sourire qui se voulait chaleureux l’immortel flattait souvent entre ses doigts la chevelure éclatante du plus jeune membre de sa famille.
Sous la coupe exigeante de son regard austère, sous ses airs redoutés Obéron Aubenoire pouvait se montrer étonnamment tendre et déridé. Quand aucune contrariété ne l’arrachait à lui-même pour le faire crier sa colère, il pouvait se montrer exceptionnellement doux.
« J’ai beaucoup d’espoir. Tu n’es pas comme ton père, contrairement à lui tu as hérité du meilleur de notre sang. Ce bon à rien ruinerait nos terres… J’ai besoin de quelqu'un comme toi pour reprendre la succession.
Tu es notre seul héritier. » Ces quelques mots réchauffaient ses joues, nourrissait ses rêves. Il voulait plaire à cet ancêtre qui le fascinait par sa sagesse. Pour un garçon soucieux de ne pas décevoir il devint évident de devoir convenir à toutes ces attentes. Plus tard il voulait être comme lui, autoritaire, respecté et craint.
« Va jouer mon enfant, va et profite » Le regard immortel s’attarda sur la silhouette qu’il poussa un peu pour l’encourager. Le blond ne se le fit pas dire deux fois, trop heureux de se voir accordé quelques heures de jeu dans un quotidien trop rude. Rares étaient ces moments de répit où on ne lui demandait pas de tenir les étiquettes, mais d’autant plus précieux à sa mémoire.
Plusieurs années s’écoulèrent, jamais sans que son ombre ne disparaisse. Horace Aubenoire Seigneur des terres jusqu’alors n’avait aucun répit. Chacune de ses décisions était dument jugée, toutes ses initiatives revues. Il n’avait finalement de Seigneur que le titre, tout le reste c’était lui qui le lui volait. Avilit par sa position la rage gagnait sa conscience avec trop d’entrain quand il le voyait poser ses griffes sur son propre enfant qu’il flattait toujours. Cette rage bientôt commença à altérer ses jugements.
« Seliana, je ne supporte plus quand il s’en vient le sourire mielleux. Une journée de plus à voir son visage et je jure de nous en débarrasser. Regarde le avec son sourire hypocrite donner de faux espoirs à notre fils !! » Le voir féliciter son propre fils lui donnait un sentiment indescriptible de colère, de regrets et de jalousie. Quelle ironie pour un homme dont il n’avait jamais reçu aucune approbation de le voir tenter de manipuler sa propre progéniture. Pour cette même excellence si souvent félicité il ne comprit pas… Qu’avait-il de plus qu’eux ? Tel était le reflet dans ses yeux. Cette question qui le hantait depuis des années.
Que n’ai-je pas de suffisant ? ————————————————————————
À l’aube des dix ans du jeune héritier, l'homme l’emmenait de plus en plus régulièrement quelques jours durant lesquels il se réjouissait. Chasse, visites dans des domaines voisins… Obéron mettait toujours à sa disposition tout le confort que son logis lui refusait. Gâté de vêtements et de mets délicieux, toujours nourrissant il s’habituait tôt à un luxe dont peu jouissaient. Et dès leur retour sur leurs terres, il ne manquait jamais de se précipiter dans les appartements de sa mère pour lui raconter tous les détails de leurs périples.
Si l’accueil de sa mère était toujours fait de tendres caresses, celui de son père était impitoyable durant des jours sans qu’il ne comprenne pourquoi. Trop jeune pour saisir la nuance d’une rancoeur plus ancienne que lui.
De nombreuses fois son père ne songea à dire vrai qu’une chose….Il veut m’ôter mon fils mais il n’y parviendra pas. Il pourra bien s’exhiber autant qu’il le souhaite je ne le laisserais pas faire. Vaast est mon fils, pas le sien et JE ferais de lui le meilleur selon comme je l'entends. Chaque punition fut rendue plus sévère par cette même promesse, jusqu’à tirer des larmes à un jeune homme que les cadeaux d’un autre rendaient capricieux. L’amour, la tendresse que son père avait pu exprimer alors qu’il n’était qu’un jeune enfant avait disparu dès son adolescence alors que lui même devenait un homme âgé accablé par ses ressentiments.
Le blond se souviendra longtemps de la rage dans ses yeux et notamment du jour où il osa lui répondre avec colère pour la première fois. C’était un jour de pluie où il fut renvoyé dans la cours une heure durant pour méditer son insolence debout au beau milieu des pavés, trempé. Les poings serrés, il regarda le sol, la peau frigorifiée par cette punition qu'il trouvait injuste.
Pourquoi était-il si impitoyable ? Que lui ai-je fais pour mériter ? De toute façon tu ne te préoccupes que de toi-même Père, et de la parfaite image du fils que tu souhaites… Je ne serais jamais le fils idéal que tu voudrais. Il enrageait sous les larmes du ciel qui venait emporter avec elle sa colère pour ne laisser que la tristesse alors que le Seigneur même observait son fils.
« Tu ne bougeras pas d'ici tant que je n'en aurais pas donné l'ordre.
Que personne n'ose interrompre sa punition ni ne lui vienne en aide autrement il le rejoindra sous la pluie ! » tonna-il en désignant la cours.
Ensuite seulement sous le regard peiné des domestiques il fit volte face pour disparaitre. Leur seigneur tendait à se montrer de plus en plus virulent avec l'âge et eux mêmes ne cherchaient plus à provoquer sa colère… Le garçon semblait être le seul qui tenait encore à lui tenir tête sous ce toit.
Horace réapparut dans la grande salle des banquets où sa femme se tenait, occupée à broder une toile de chasse. Crispé au possible, énervé, il cherchait par sa compagnie un moyen de se calmer. Désarmé au fond de lui.
« Ce garçon finira imbu de sa personne !!! À être pourri gâté par cet imbécile il nous le rendra hautain et prétentieux. » s’exaspéra-il devant sa femme.
« Horace » Elle déposa son nécessaire puis se releva pour attraper le poignet du Seigneur Aubenoire. Elle avait toujours été une femme éclairée et sage.
- Est-il vrai que tu l’as laissé tremblant sous la pluie ?!Dans ses yeux dansaient des étincelles, dans sa voix une tristesse profonde.
Tu as laissé notre fils sous la pluie devant les yeux de tous ! Tu es trop sévère avec lui répondit-elle avec ressentiment.
Il est épuisé par vos leçons. Ne peux-tu pas le laisser respirer de temps à autre et être comme n’importe quel garçon de son âge ? Tendu par cette remarque l’homme fit quelques pas, avant de lever le doigt contre elle.
- Je t’aime Seliana mais ne vient pas me dire comment je dois élever notre fils ! - C'est aussi le mien. Tu es tellement omnubilé par ce vieillard que tu ne vois même plus ce que tu fais. En croisant le regard de sa femme, la déception qu’il lut dans ses yeux le retourna de l’intérieur et il inspira brutalement l’air qui lui manquait pour tenter de s’éclaircir les idées. Elle était la seule qui parvenait encore à l'apaiser et il affaissa ses épaules pour lui tourner le dos la voix plus faible.
- Si nous le décevons il ne nous fera pas de cadeau… Nous n’avons pas le choix. La Seigneuresse était connue pour sa sagesse et elle posa une main chaude sur celle du tourmenté.
Il n’est qu’un enfant et il n’a pas demandé à être entre vous. N’oublie pas ça où nous le perdrons. »Après quoi raisonné par ces quelques échanges il leva une main sur la sienne pour entrelacer ses doigts aux siens. Pris de culpabilité il prit une longue inspiration et revint sur sa décision.
« Tu as raison, je vais aller le chercher. » avant d'embrasser ses doigts il lui lança un dernier regard et retourna trouver le blond. Dans un silence lourd il approcha de lui pour lui faire signe de le suivre et il l'emmena devant l'âtre de leur bibliothèque. La serviette en main il approcha pour venir le sécher lui même Vaast n'osait pas prononcer un mot, les yeux fixés au sol avec rancoeur il semblait attendre une phrase, une remarque, ou même un regard de réprimande et pourtant….
« Excuse-moi, Vaast. »Cette phrase là, il s'en souvient encore. Rarement son père s'était excusé de ses traitements, mais jamais il n'avait été aussi sincère qu'à cet instant. Ses doigts se perdirent contre ses mèches blondes humides pour s'y enfouir et il cala sa paume contre l'arrière de son crane.
« Je ne suis probablement pas le père idéal que tu aurais souhaité. »Il s'était rarement excusé dans sa vie… Et pourtant, l'enfant sentit sa rancoeur s'évanouir devant l'air désarmé de son père. Il ne sut que dire de plus, gêné et à la fois heureux et vint enlacer les hanches de l'adulte pour lui signifier son pardon. Ils finirent l'un et l'autre près du feu et à discuter, comme quand il était enfant.
Ces instants volés à tout rang et toute étiquette il ne les oublia pas et ils lui permirent de mieux tenir les disputes à venir car si son père avait eu un semblant d'éclat de raison, il eut tôt fait de d'être à nouveau éclipsé par sa rivalité avec Obéron. Ainsi tout ne fit qu’empirer jusqu’à l’anniversaire de ses seize ans.
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Occupé à danser avec les dames de cours, Vaast ne vit pas l’échange qui eut lieu entre les deux hommes assis côte à côte sous de faux semblant. Son père semblait impatient, et jetait des regards nerveux vers les portes comme s’il attendait quelque chose. Ce qu'il ignorait alors c'était le complot levé pour faire arrêter l'ancêtre. Il avait attendu des années pour cet instant et avait tout préparé pour qu'enfin ils puissent se libérer de son ombre. Le Seigneur savait ses alliés tout proches ils ne devraient plus tarder. Et pourtant. Ils auraient déjà du arriver depuis plusieurs minutes. Soudainement inquiet il jeta un regard vers les gardes postés aux portes d'entrée qui lui rendirent une expression muette. Il fallait qu'il s'y rende pour voir pourquoi ils n'étaient pas dé… La main d'Obéron se posa sur la sienne menace à peine masquée et son expression se glaça. Ce dernier toujours souriant se pencha vers son oreille alors que le banquet battait son pleins.
« Pensais-tu que je ne saurais pas tes misérables magouilles pour tenter de m’évincer ? Mes hommes sont postés partout, tu ne verras pas arriver tes partisans ici. Je me suis occupé de chacun d'entre eux. Avant cette fête.
Tu aurais du t’en douter, je sais toujours tout. Ceci dit de toute ta pleutre existence c’est bien la première fois que tu tentes quoi que ce soit je dois bien te le concéder alors je vais t’épargner.
Pour que cet enfants ne se retrouve pas sans père, mais ne recommence plus jamais. »- Vous… n’êtes qu’une odieuse engeance.... un murmure blanc, les mots se coinçaient dans sa gorge nouée. Il avait les yeux fixés au sourire de son fils alors que Seliana elle était livide. Elle priait déjà pour qu’aucun drame ne se produise un jour de fête.
- Tu as conspiré contre moi. C'est passible de mort mais, pour que cet enfant ne se retrouve pas sans père je vais fermer les yeux. Après tout n'est-ce pas là son anniversaire ? Toi tu es peut-être un raté mais ton fils lui n'est pas comme toi… Et je n'aimerais pas devoir m'en prendre à lui pour que tu apprennes à rester à ta place alors se sera la première et la dernière fois que tu tenteras de te dresser contre moi. »
Cette même pression pesée sur sa main, ce même murmure prononcé ce soir là fut comme une poutre abattue sur le sommet de ses pensées. Une angoisse sourde qui sonnas le glas de ses ambitions alors que déjà il voyait son monde s'écrouler.
Ils n'étaient rien. Rien que des pantins au service d'un autre… Ne méritaient-ils pas mieux ? Bien après cette journée ou le sourire de Vaast fut le seul réconfort dans leurs coeurs ses parents durent bien se résoudre à la reddition de leurs idées.
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Peu à peu l'adolescent laissa place à un Homme.
Cultivé, soigné, au caractère de feu tels que tous les autres figures de famille il rayonna par son audace, sa ténacité au regard des hommes de leurs terres. Des terres prospères qui jouissaient de forces militaires peu communes en France et dont le marché commercial parvenait à amener ressources et richesses.Les plaines rendaient à la terre plus de facilité à cultiver.
Et si Vaast savait tenir un paraitre irréprochable peu savaient l’angoisse sourde qui montait année par année en lui. Il se savait préparé pour son futur, d’avoir été bâti pour diriger mais il y avait une chose sur laquelle personne n’avait su le rassurer.
Le mariage. Depuis son plus jeune âge on le lui avait vendu. Un mariage avait déjà été arrangé des années auparavant mais il ne l'avait encore jamais rencontré.Il savait qu'un jour tôt ou tard cette échéance tomberait, cette perspective ne l’avait jamais enchanté. Marier un bon parti qui partagerait son quotidien se révélait une idée insupportablement angoissante.
Peut-être car finalement il n’avait partagé aucune réelle intimité qui impliquait que deux individus doivent se supporter durant des années. Des femmes il en avait apprécié, des intimités partagées mais jamais sans qu’il ne doive s’accommoder de vivre avec. Et sans doute aussi parce qu’il avait compris au mariage de ses amis que l’amour n’avait pas sa place au coeur de ces arrangements. Le sien avait d'ailleurs déjà été arrangé des années auparavant mais il ne l'avait encore jamais rencontré. Il avait toujours trouvé un prétexte pour évincer l’idée car Obéron ne manquait jamais de lui rappeler année par année qu'il n'avait toujours pas invité cette dernière sur leurs terres. Fort heureusement son père arrivait toujours en soutien pour justifier qu’il n’était pas suffisamment prêt une année, ou tombé malade la suivante comme s'il compatissait lui aussi…
Jusqu’à l’aube de ses trente ans où tous ces plans, toutes ces idées allaient être contrariées par un seul évènement auquel personne ne l’avait jamais préparé.
Un matin, l’ancêtre l’emmena avec lui pour une chasse. Leurs deux montures épaisses galopaient à vive allure à la poursuite d’une piste qui menait vers un Béhémoth blessé. La poursuite dura quelques heures jusqu’à ce qu’ils retrouvent la bête isolée. Secondés par une troupe d’hommes derrière eux il n’y avait aucune chance pour la créature de leur résister et une fois l’animal abattu. Le blond se tourna vers Obéron qui posa sa main une main fière sur l’épaule de son petit-fils.
« Tu es un homme accompli, je suis fier de toi. Nous allons faire une halte ici le temps que les hommes s’occupent de découper la viande pour la ramener sur nos terres. Viens avec moi nous avons à discuter. » Après quoi ils profitèrent de ces instants de répit autour des flammes. Vaast emmitouflé dans ses vêtements en profita pour approcher d’Obéron le temps de manger quelques morceaux de viande grillée. Après quoi ils s’isolèrent en faisant quelques pas dans la neige.
« Nous menons des combats sur bien des fronts dans cette vie n’est-ce pas Vaast ? » Le blond hocha la tête.
-D’innombrables mais je suis encore loin de tous les connaitre, n’est-ce pas ?
Quand je serais marié c’est avec une femme que je devrais me battre quand elle sera contrariée. Quand je serais Seigneur c’est pour ma place que je devrais le faire. Pour le respect que tous lui devrait malgré son humanité car si les vampires acceptaient que des mortels les dirige il savait que c’était grâce à l’homme à ses côtés. Sauf qu’il n’escomptait pas se faire éclipser pour autant. Il tâcherait de gagner leur respect en tant que Seigneur pour s’assurer leur loyauté.
L’immortel sembla satisfait de ces paroles, il se tourna finalement vers lui.
- Exacte. Et à présent je vais avoir besoin de toi à mon tour. Durant la guerre qui a opposé les tiens aux miens j’ai conclu un marché avec un homme. Un marché ? Ses yeux se perdirent sur le paysage.
- Quel genre de marché ? - Pour gagner nous avons du unir nos forces. Cet homme est un combattant reconnu. Il se nomme Aymeric de Roncepourpre et provient d’un domaine voisin. Après guerre il m’a demandé de le supporter pour regagner le pouvoir déchu de ses terres. J’ai accepté Vaast. Froncement de sourcil. Le blond n’était pas dupe de ce genre de marché qui ne se faisaient jamais sans coûts. Aucun Seigneur n’agissait dans le sens contraire de ses intérêts.
- Quels sont les termes de votre accord ? - Je lui ai confié mon bien le plus précieux, dont il devra prendre le plus grand des soins pour obtenir mon soutien pour accomplir ses ambitions. Son bien le plus précieux ? Ses yeux verts se troublèrent.
- Je ne comprends pas. De quoi me parlez-vous ? Les deux mains de l’homme se posèrent sur ses épaules pour le forcer à se tenir face à lui et le regard sombre pénétrant de son paire se fixa sur lui.
- Mon bien le plus précieux c’est toi Vaast. Ses yeux s’arrondirent d’incrédulité et le coin de sa lèvre se crispa. Pourquoi cette confidence était-elle si douloureuse ? Pourquoi cette sensation d’une pierre qui tombait au fond de son coeur… Il n’avait pas pensé un jour que de tels mots le blesserait.
- Vous… m’avez vendu ? Sa voix est basse.
- Non bien sur que non. L’homme se rapprocha de lui pour glisser une main dans ses cheveux. Tu es le seul en qui j’ai pleine confiance ce n’est pas pareil. Ce n’est pas pareil, mais ça raisonnait pourtant comme tel à ses oreilles. Ses paupières frémirent et les mots lui manquèrent.
- Je n’ai aucun doute que tu parviendras à tenir cette mission et à représenter notre domaine tu es un Aubenoire. Personne ne peut t’égaler. L’ancien sentant la peine du mortel enrobait ses mots de douceur pour lui donner force et confiance.
- Ce n’est qu’un échange diplomatique provisoire. Je ne compte certainement pas t’y laisser. Tu peux en être certain. Tu es comme un fils pour moi, et tu es notre avenir Vaast, souviens t’en. Ce ne serait que provisoire. Cela ne durerait pas. Il sentit comme un éclat de courage lui relever la tête, effacer l’effroi alors que la détermination ravivait sa flamme. Comme un fils… s’il l’était véritablement à ses yeux alors, il ne le décevrait pas.
- Qu'attendez-vous de moi? - J'ai besoin de savoir quel genre d'homme il est. Je veux des rapports sur lui, et je veux surtout savoir comment il te traite Vaast, car je ne te confie pas à lui pour apprendre par la suite des horreurs. Tu ne lui es pas inférieur, tu es notre Héritier je veux que tu lui montres à qui il à affaire. Un sourire complice de sa part et Vaast secoua la tête lentement. Cet homme… Bon dieu il n'était pas possible. Plus tard après des jours de préparation au domaine, il prit avec lui plusieurs de ses serviteurs pour l'escorter jusqu'au dit domaine. Obéron lui avait demandé des rapports précis sur l'homme pour savoir "quel genre de vampire" il comptait bien s'y prendre de sorte à ce que leur famille ne se fasse pas entourlouper.
Ne lui resta en tête qu'une question. Qui était ce Aymeric de Roncepourpre ? Quelle vie il allait mener a ses côtés… Qu'importe le temps à ses côtés ce ne serait que provisoire cela ne devrait pas durer trop longtemps. Il l'espérait bête, ou trop bienveillant pour lui faciliter la tâche pour contribuer aux bonnes relations diplomatiques avec.