Manuel du joueur

Bienvenue sur Roncepourpre ! Que tu sois de passage ou bien perdu, voici quelques liens pour t'aider à retrouver ton chemin.
  1. Guide
  2. Règlement
  3. Contexte
  4. Races
  5. Annexes
  6. Roncepourpre
  7. FAQ
  8. Prédéfinis
  9. Partenariat
  • Fantastique
  • Intrigue politique
  • Vampires
  • Rébellion
StaffContexteNews
Roman
AdministratricePrésente
Persès
2eme FondaAbsente
Sevan
AdministratricePrésente
Melchior
ModératricePrésente

Anno Domini MMMCCCIV.

Le monde est figé dans une longue ère glaciaire. Gagnants de la Grande Guerre, les vampires ont instauré leur propre régime : le Caliçat. Piégée par le froid et l'impôt de sang, l'humanité s'est résignée à son sort. Ou presque. Au cœur du domaine de Roncepourpre, la Rébellion est déterminée à lutter pour la liberté. 

Plongez dans un univers où pouvoir et trahison se mêlent au sang et au gel, où vos choix détermineront le destin de ce monde déchu.

  • Avril 2024
    L'heure est au recensement ! Il se clôturera le 30 Avril.
  • Mars 2024
    Les premières news de l'année vous attendent ici pour parler nouveautés et modifications !
  • Décembre 2023
    Pour une fin d'année en douceur et en bonne humeur, le marquis Lachombe vous invite à son non-anniversaire ! Retrouvez votre invitation par ici ~
  • Novembre 2023
    On fait le point depuis la réouverture par ici ! Quelques nouvelles, annonces et nouveautés.
  • Septembre 2023
    Après un peu plus d'un mois de fermeture, Roncepourpre réouvre ses portes avec un nouveau visage et un enrichissement de son lore ! Découvrez ce qui a changé en lisant l'annonce de réouverture.

La noblesse et l'aristocratie sont temporairement indisponibles ! N'hésitez pas à vous tourner vers nos prédéfinis et scénarios qui sont attendus mais également vers le bottin des métiers pour les postes manquants ~  
Votez
Période RP
Août 3304
Crédits - RPG fantasy politique - le forum appartient à ses admins, tous droits réservés, code par .1019, thème Amaranthe.

AYMERIC DE RONCEPOURPRE - ANGER WAS BETTER THAN TEARS, BETTER THAN GRIEF, BETTER THAN GUILT

Aymeric de Roncepourpre
Aymeric de Roncepourpre
Seigneur
Vampire

Feuille de personnage
Âge: 1538
Métier: /
Lieu d'origine: France
Lien de marque: Vaast Aubenoire
Lien de sang: Alastair De Roncepourpre & Aldric de Roncepourpre ; demi-frères. Vence, unique progéniture.
AYMERIC DE RONCEPOURPRE - ANGER WAS BETTER THAN TEARS, BETTER THAN GRIEF, BETTER THAN GUILT Eg9s
Aymeric




can you find your way home ?



« golden boy, lion boy, tell me what it's like to conquer [...] fearless child, broken boy, tell me what it's like to burn »





Nom complet
De Roncepourpre Aymeric


Surnom
/


Race





Nationalité
Français


Âge
1538


Groupe sanguin
AB+


Métier / Activité
SEIGNEUR DES TERRES QU'IL POSSÈDE


Caste




Groupe









Corps


Taille :
Où il passe, les regards se lèvent. Béni d'une nature et d'un physique prodigieux, le vampire manque de peu d'atteindre les deux mètres. Ainsi, du haut de son mètre quatre-vingt-seize, il vous fixe, impétueux et arrogant vampire.

Poids :
De par sa stature imposante, il dépasse les cents kilos.

Yeux :
Pourpres, de cette même teinte dont ses mains se retrouvent éternellement souillées.

Cheveux :
Chevelure éclatante d'un blond pur à l'instar de ses frères, il garde la sienne semi-longue.

Tics & manies :
D'un air suffisant se voilent ses iris lorsque votre compagnie n'apporte qu'ennui et lassitude à son esprit cultivé, quand ses lèvres s'étirent d'un glacial mépris. Ces deux signes laissent transparaître ses humeurs qu'il s'efforce pourtant de dissimuler aux yeux de tous, mais l'insolence et la prétention du vampire n'ayant pas d'égales, il lui arrive d'être rattrapé par ces dernières.

Garde-robe :
D'une apparence soignée, vêtu d'atours et soieries précieuses, il privilégie les tons sombres, ceux flattant l'élégance et la prestance de son rang sans briller d'éclats superflus. Digne et présomptueux, il sait ne pas avoir besoin de faire preuve d’extravagance pour se faire remarquer. Les teintes sanguines, rappelant la tempête de ses iris, sont présentes dans la majorité de ses costumes. Chacun d'eux se voyant travaillé et taillé sur mesure -de par sa grande taille, il ne peut se permettre le contraire-. Dans l'intimité, il optera pour des voilages plus légers, découvrant le superbe de son corps sans pudeur feinte.

Aymeric ? Une main de fer dans un gant de ronces. Celui dont les flammes pourlèchent vos sens d'une tentation exécrable et délicieuse et dont la courtoisie et la tendresse ne se dévoilent qu'aux plus méritants.

D'un mélange somptueux entre la sauvagerie de son âme et le raffinement de son esprit, c'est l'impulsivité de son être tout entier qui guide le moindre de ses gestes. On pourrait parler d'une anticipation presque animale, instinctive. D'une aura aussi étouffante que captivante, sa voix saura séduire de par ses consonances rauques, le genre de caresses auditives qui dérangent autant qu'elles n'embrasent de passion les corps.

La musculature noueuse, les épaules amples, un buste sculpté porté par des jambes travaillées par des siècles de combat, son physique des plus solides se devine sans mal sous ses tenues. Imposante statue aux imperfections dissimulées à la foule, le vampire en effleure l'attention de par la perfection de ses atouts exposés. Sa mâchoire marquée, l'harmonie divine de ses traits fauves béni de prunelles andrinoples, lui valent de nombreux regards intéressés auxquels il n'accorde pas la moindre importante.

Ses mains, larges mais affinées d'une élégante longueur, promet une poigne hardie et les caresses les plus brûlantes. Sa dextre dévoile cependant une vieille et profonde cicatrice blanchie, dernière blessure trouvée lors de sa misérable existence mortelle.



Esprit


Trois qualités :
Ambitieux / Fidèle à ses principes / Droit

Trois défauts :
Arrogant / Impulsif, guidé par ses instincts / Possessif

Orientation sexuelle :
Dominant. Violent. Bisexuel, Aymeric manifeste une certaine difficulté lorsqu'il s'agit d'assumer son penchant pour les hommes. Ses moments d'abandons sont rares, exceptionnels, mais noyés sous des pulsions folles, passionnées, aussi dures qu'intenables, ils pourraient être définis comme inoubliables, violentes. Intenses moments de débauches dans lesquels il se laisse sombrer, seuls ses amants connaissent l'ampleur de ses besoins et leurs virulences. Entre passion et obsession, il n'y a qu'un pas à franchir, libre à vous de découvrir de quel côté le De Roncepourpre se place.

Grande peur :
Céder à ses faiblesses, sortir de ses principes, être guidé par ses émotions. Perdre ses frères.

Votre rêve :
Qu'on le reconnaisse. Reprendre le contrôle de Roncepourpre.

Esprit formaté. Éduqué et dressé pour agir comme un parfait Seigneur. D’un cœur voilé de pourpre et alourdi des incessantes règles de conduite imposées, feu le père De Roncepourpre, est parvenu à le plier à ses désirs, faisant de lui parfait héritier, celui que chaque famille de la haute envieraient. Encore aujourd’hui, sous les relents d’une éducation puritaine et intransigeante où la clémence ne s’était vue invitée, Aymeric agit en leader-né.

D’un caractère, certes, imprévisible, impulsif et presque sauvage, il est impossible de remettre en question l’autorité naturelle qui se dégage de cet homme. Ne s'embarrassant pas de fourberie quelconque malgré son goût pour les apparences, ses gestes et ses mots lui viennent avec tant de facilité qu’ils en sont percutants. C’est cette capacité qu’il a, d’entreprendre de façon innée et instinctivement, presque inconsciemment, les situations imprévues qui se bousculent à lui, qui surprend le plus ses interlocuteurs. Aymeric est un animal, une bête, de celles dont on ne peut prédire l’humeur, les pensées ou l’attitude.

Ingérable pour la plupart, il ne permet pas que l'on remette en questions ses ordres. C'est une personnalité à part, une sur des centaines de millier, insaisissable. S'il veut quelque chose, il le prend, et personne ne conteste SON mode de fonctionnement. Éloquent, charismatique, il vous marquera à n'en pas douter, dans le bon ou le mauvais sens.

S’empourprant de toute la fierté de son rang et de sa force, Aymeric s’estime plus que n’importe quel autre être vivant ici-bas. Jamais la modestie ne foulera le velours de sa langue, trop occupée à démontrer la supériorité de sa personne. Néanmoins, ce n’est pas sans raison. Si Aymeric est un homme que l’on peut décrire comme exigeant, strict et intraitable, ne tolérant pas la médiocrité et n’attendant des autres que l’irréprochable, c’est de lui-même qu’il en demande le plus.

C’est dans cette optique que le blond a grandi, celle de toujours se dépasser, de travailler plus dur, s’efforçant de repousser des limites qu’il n’acceptait pas de voir exister. Si vous pensez qu’il est difficile avec vous, alors rappelez-vous qu’il ne vous demande pas le tiers de ce qu’il s’inflige.

Homme de principes, il se tient à ses valeurs. On ne peut cependant affirmer qu’elles sont au goût de tous. Plus radicales, impérieuses, Aymeric est ce que vous pourriez qualifier de “salaud”. Mais il s’y tient, et c’est une qualité que l’on ne peut lui retirer. Si le vampire vous fait une promesse, vous pouvez vous assurer que jamais il ne reviendra sur sa parole. Mais pour espérer de lui qu’il vous accorde une telle grâce, son respect doit être gagné. Plus facile à dire qu’à faire, vous obtiendrez du dédain avec facilité lorsque sa considération est si difficilement approchable.

Uniques sont les quelques personnes à qui il accorde cette affection. Mais une fois cette dernière acquise, vous pourrez vous targuer d’avoir effleuré son palpitant, d’avoir goûté à une certaine forme de tendresse dans son regard.

Dans le rubis de ses iris braisés, sous la tempête et l’enfer de ce monde, brûlent des flammes dévouées.



Ne s’étendant pas sur ses sentiments, pudibond au possible, Aymeric ne vous apportera pas preuve de son attachement par de vaines paroles, mais au travers de gestes désintéressés, pudiques, banals au premier coup d’oeil mais qui ont le mérite de signifier beaucoup lorsqu’il s’agit de lui. C’est sûrement là une certaine forme de modestie, d’avouer, en toute conscience, que d’autres êtres que lui-même se révèlent dignes de son amour.

Répugné des humains, il ne supporte pas la manière dont ils sont SI BIEN traités aujourd’hui. Pour lui, les mortels ne sont bons qu’à être du bétail, de vulgaires poches de sang destinées à combler leur soif. Même un chien a plus de valeur aux yeux du vampire. De même qu’un animal doit être dressé, il estime que les esclaves devraient se montrer reconnaissants de les servir, peu importe le traitement qui leur est infligé.  

S’il y a bien une chose pire qu’un comportement impotent pour vous attirer le dégoût du Seigneur, c’est bien la trahison et le mensonge. Pire crainte du bâtard, si vous veniez à briser ainsi sa confiance, vous n’écoperez au mieux qu’un regard de mépris et la nausée de son âme.

En outre, il y a une part d’Aymeric que lui-même ne s’avoue pas. Possessif, jaloux, il ne supporte de voir les personnes chères à son cœur s’éloigner de lui. Amis, amants, amours ? Qui sait jusqu’où les excès sont poussés chez cet homme. Loin de l’admettre, elle reste présente, dévorant ses tripes d’une infâme et lancinante douleur, martelant son esprit d’une haine noire, vorace.

Mais c’est une faiblesse, et jamais Aymeric De Roncepourpre n’avoue ses faiblesses. Pas même à lui-même.  
Ce qui rend faible n’est bon qu’à être détruit.



« tell the wolves I'm home »



Que pensez-vous de la gestion du Bourbier par les Roncepourpre ?
La gestion du bourbier est des à l'image des desseins de mon petit frère. Honteuse. Irresponsable. Profondément utopique. Le genre d'opinion qui n'est accordé qu'aux enfants en bas-âge, dont la réalité du monde n'a pas encore frappé leurs sens étouffés.

Et les rebelles ?
Une mauvaise gangrène qu'il faut éliminer des rangs avant qu'elle ne contamine les bonnes pousses. Dans le même genre que les idéalistes, ces vermines ont au moins l'audace de ne pas se cacher derrière des causes grotesques.

Quel est votre but à Roncepourpre ?
Faire régner la suprématie vampirique et redonner à Roncepourpre l'éclat et l'honneur qu'il mérite.



Vous souvenez-vous de votre enfance ? Des histoires que l’on vous racontez ? De ces rêves de gamin que vous aviez ?
Toi, tu n’en as aucun Aymeric. Aucun. Premier-né du couple des De Roncepourpre, destiné bien avant ta naissance à reprendre le flambeau, ton père t’as retiré ce droit. Sévère, ne désirant qu’un héritier digne de ce nom, il n’avait pas besoin que tu sois ce petit garçon, cet enfant à chérir, à qui il faudrait essuyer les larmes lorsque tu te rendrais compte de la cruauté des hommes, de ce monde malsain. Plaisirs et réjouissances interdits, tu ne te souviens que du goût amer laissé par cette vie faite d’obligations.

Tu es l’héritier de cette famille. [...] Montre-toi en digne de cette grâce que l’on te fait. Tu penses mériter ce titre ? Mais tu ne seras que la risée des autres familles. [...] Je n’ai pas besoin d’un incapable pour fils. Ne me déçois pas Aymeric. Tu n’as pas le droit à l’erreur. Tu veux rendre ta mère triste ? Et tes frères ? Tu as pensé à la vie qu’ils auraient ?

Oui papa. Tu seras fier de moi, je te le promet.

Alors tu as tenu ta promesse, à n’en plus pouvoir, à en oublier ton corps d’enfant, celui que ton père répugnait parce qu’il désirait que tu deviennes un homme, un vrai, méritant de lui succéder. Petit garçon est devenu adulte, petit garçon s’est oublié. Ce manque d’amour, de tendresse, d’attention, peu importe le vide qui se creusait douloureusement dans ta poitrine du moment que la fierté venait caresser le regard de ton paternel. Tes efforts, tes pleurs, ton obstination.. Tout ça n’était dédié qu’à un seul homme, dans le seul but de le satisfaire.

Il n’en avait jamais assez. Alors tu as donné, donné plus que ce que tu n’aurais jamais eu sans te douter que c’était ton âme que tu déposais dans le creux cruel de ses poings.

Remodelé et taillé comme il le souhaitait, plié à ses caprices de Seigneur, pour que tu finisses par être sa copie conforme.

Meilleur que moi, disait-il. Pire que lui, pensais-tu.

Dans le trouble d’une enfance délaissée, les bras de ta mère t’offraient un vain réconfort. Amour privilégié et unique qui n’était pas dédié à tes jeunes frères, tu étais loin de te douter qu’elle ne voyait en toi que la semence exquise de son ancien amant, inconnu pour lequel son cœur palpitait d’excitation. Dans la folie d’une vie toute écrite, il avait été sa seule bouffée de liberté, tentative d’une rébellion encore dissimulée à son mari dans l’union lui avait offert le plus beau des bébés. Toi.

Mais ce n’était pas ce que tu voulais, non, toi.. Toi, tu voulais LE rendre fier. Pour n’entendre, ne serait-ce qu’une misérable fois l’entendre dire ;

"Je suis fier de toi, mon fils."

Mais ces mots, jamais ne passeraient le pas de ses lèvres trop occupées à te reprocher ton impotence. Jamais assez bon. Jamais assez concentré. Jamais assez. Jamais.

Oublie. Oublie ce que tu es pour devenir ce qu’il veut que tu sois.
Loin de la lune et de tes rêves. Plus bas que terre. Près de ses chairs et de ses enfers.

Et si tu ne le fais pas, alors il sera en colère. Veux-tu voir la rage déformer ses traits ? Ses poings te punir ? Tu n’aimes pas sa violence, ni la douleur qui traverse ses yeux. Mais ce n’est pas de sa faute, n’est-ce-pas ? Il fait ce qui est juste. Tu es l’unique fautif, tu le sais ?
Les coups n’étaient que de vulgaires caresses face au tranchant de ses mots. Coupable de le rendre ainsi, coupable de lui faire perdre son temps, LUI qui ne fait ça que pour ton bien.

Pour ses craintes. Pour ta mère. Pour tes frères. Tu prends sur toi, sans cesse, encaissant le fiel de son âme, ses brutales attentes, pour que jamais EUX n’aient à chercher son approbation.

Le sang de ton sang. Alastair et Aldric. Rares moments passés en leurs compagnie, l’amour que tu leur portais dépassait tout raisonnement. Dans l’innocence et leurs frêles âges, tu ne pouvais te permettre de flancher et de les confronter à la fermeté de votre père.

Plus le temps passait, moins de temps tu pouvais leur accorder. C’était pour le mieux, non ? La meilleure chose à faire. Pour qu’ils puissent s’épanouir. Ils comprendraient, du moins.. Tu l’espérais encore à ce moment.

Tu devenais comme lui.
Comme ce père que ton cœur, tantôt abhorrait autant qu’il ne l’admirait.

Il ne te manquait rien. Fier, il pouvait encore l’être, ne te restait plus qu’à porter le titre tant convoité, celui pour lequel tu étais né, ton seul objectif. Alors peut-être prononcerait-il cette phrase pour laquelle tu mourrais ?

Jamais.

- Tu n’es pas mon fils.

Bâtard. Misérable enfant né des vices et de la trahison de ta génitrice. Cette femme qui, mille fois t’aurais ouvert ses bras, t’avait maudit de la pire peste qu’il ne soit.

Le bâtard d’une câtin ne sera jamais mon héritier. [...] Tu me répugnes. [...] Tu as les péchés de ta mère dans l’âme. [...] Jamais, tu m’entends ?

Mais mon père, je n’ai admiré que vous. N’étais-je point votre fils ? L’héritier dont la vie vous avait béni ? Père, je n’ai que vous, je ne suis pas le fils d’un autre homme. A mes yeux, vous êtes le seul, l’unique, celui pour qui j’ai oublié la vie et ses saveurs, celui pour lequel je damnerai mon âme. Pourquoi me fixer avec ce dégoût ? Père, c’est un couteau dans la poitrine que vous m'enfoncer, mon cœur que vous m’arrachez !

Papa, c’est votre fils que vous tuez.


.....

Les erreurs, on te l’a appris, doivent disparaître.
Tu es une erreur. La plus grande peine de ton nom. D’un nom que tu ne mérites PAS. De Roncepourpre, de quel droit portes-tu encore le blase de famille ? Il ne te l’as jamais demandé, mais tu savais, tu pouvais deviner dans ses yeux que c’était ce qu’il voulait ; oublier toute la souffrance qui tordait ses entrailles lorsque ton visage de souillure lui apparaissait.

Alastair deviendra mon héritier. [...] Seul mon fils peut me succéder.

Si je ne suis pas votre fils, que suis-je ?

Rien. Tu n’es rien Aymeric.
Et ça, tu ne pouvais le supporter, mon enfant. Toute une vie envolée, des années privées, le travail d’une vie piétiné sous tes yeux larmoyants. Mais un homme ne pleure pas, alors tu as ravalé ta peine, et jamais tes joues ne se seront souillées de ce déshonneur. Le coeur pourpre est devenu noir, pourri d’ombres et de regrets passés hurlant leur chagrin.

Méprise, tu partirais sous la lueur d’une lune gibbeuse te reprochant tes fautes.

La mélancolie, insupportable compagnie, invita à sa table la rancœur. Énorme, capricieuse et insolente, elle prenait toute la place, jusqu'à en étouffer tes sens. Pendant longtemps tu t'es perdu dans la débauche, oubliant cette plaie vive et douloureuse qui te lacérait la poitrine, se creusant sans jamais cicatriser.

Et jamais tu ne pourrais espérer guérir, car toujours ton père serait là. Il t'a forgé à son image. Cette peau te brûle, ces principes t'étranglent, ses mots te foudroient, tu aimerais l'arracher de toi, le rejeter comme il l'a fait.

Mais tu es faible, petit ange, alors tu n'as rien fait.
Violent il est, violent tu seras. Car de cet unique père que tu as eu, tu es la parfaite poupée.

Avec horreur, c’était tes frères que tu avais abandonné. Aldric, comment pourrait-il se pardonner de l’avoir laissé ? La honte lui chuchotait qu’il n’était qu’un pleutre, et que jamais son frère n’accorderait son pardon à un stupide bâtard. Alastair.. Alastair. Tu lui en veux n’est-ce-pas ? Jalousie injustifiée, une part de toi ne pouvait le pardonner d’avoir pris ce qui te revenait. Pourtant, c’est un sourire qui se peint sur tes lèvres lorsque son nom est prononcé.

Mes frères, je vous aime.

A en mourir.

Et tu en es mort. Aymeric De Roncepourpre n’existe plus dans leurs cœurs.
Tu t'en es persuadé.

.....

Délaissant la France, tu as voyagé dans toute l’Europe. Les bruits d’une révolution te sont parvenus, mais tes intérêts t’avaient menés ailleurs. Ton influence et tes connaissances étendues par tes nombreux voyages, tu reviendrais bien plus tard sur les terres de ta Patrie. Néanmoins, tu n’as jamais cherché à rejoindre le manoir, te trouvant ailleurs d’autres des connaissances et alliés proches.

On soutiendrait tes idées, on te suivrait, t’acclamerait. Parfait enfant éduqué pour mener, la saveur si particulière du contrôle n’avait jamais quitté ton esprit. Auprès de ceux qui soutenaient tes idées quelque peu radicales, tu brillais de flammes impétueuses. Ici, on reconnaissait ta valeur, mais pour autant, rien ne semblait être suffisant pour combler l’appétit de ta peine.

Une fois de plus, tu avais accordé ta confiance à tort. Mais tu aurais dû t’en douter, n’est-ce-pas ? D’abord tes parents, maintenant tes prétendus amis.
Traquenard mortel dans lequel ils l’avaient attirés pour se débarrasser de leurs propres ennuis, tu ferais face à un monstre. Un vampire. Bête de contes que l’on te comptait petit, ses crocs affamés avaient arraché ton souffle. Le sang avait pulsé dans tes veines gonflées, pour finalement se vider sous les gorgées goulues de l’homme.  

Mort, tu l’avais été.
De longues journées.
Jusqu’à ce que tes paupières s’ouvrent sur le monde. Tu étais devenu un vampire. C’était une nouvelle vie qui se présentait à toi, de nouvelles opportunités.
Mais au fond tu le savais, n’est-ce-pas ?
Même dans les bras de la mort, de cette vie qui gonflait les poumons, tu serais incapable d’oublier.
Le passé jamais n’oublie et ne s’efface. Éternellement, il t'enlacerai.


Le temps passerait. Loin de tes frères. Étaient-ils encore en vie ? Les remords pesaient, et le cadeau de cette seconde vie, si on pouvait l’appeler ainsi, n’en était pas une. Mais obstiné comme tu l’es, tu ne t’étais pas décidé à faire un trait sur ton existence.

Dans cette époque compliquée, tu avais trouvé de l’affection auprès d'Ézéchiel, désormais vampire, mais autrefois unique enfant à s'être distingué. Spécial. Unique. Un lien s’était tissé entre vous sans que tu ne comprennes pourquoi. Ami cher à ton cœur, la bénédiction de cette éternité partagée avec toi, tu lui accordais à présent ta confiance et une part de cet amour réservé jalousement à ta famille. Dans les bras d’un autre, il trouva le bonheur. Nahaliel. Si vos débuts furent compliqués, le respect que tu portais au premier facilita les choses. Bientôt, l’albâtre devenait l’un des tiens. Ta tendresse acquise, tu les aimerais à jamais.

Ainsi, dans les affres d’une guerre atroce opposant ta race à la pire vermine existence, tu sombrais. Humains. Il n’existe rien de pire que les HUMAINS, cette infecte maladie se révoltant contre votre supériorité, ces rats, pleutres et traîtres. Humains, vous avez dit ? Pourtant, il n’existe rien de plus pourri, de putride et de malsain que ça. Tu ne vois en eux qu’un mal nécessaire, un supplice ambulant qui ne mérite d’être gardé en vie que dans un but ; celui de satisfaire la faim que réclame l’éternité. Rien ne peut te persuader du contraire, les siècles te l’ont prouvé, ce sont des bêtes perverties, fondamentalement mauvaises.

Dans le tas, seules quelques âmes bénies et désignées se sont vues le droit de devenir immortelles.

Dans les ténèbres d’un conflit sanglant, tu as aperçu ton frère. Lui aussi. Vous n’avez point échangé.
Mais, n’est-ce-pas ce que tu désires ? Ce poids sur ton cœur, il te tue à petit feu. Mon enfant, ce coeur noir te dévore, il ne te suffit que de quelques mots pour t’apaiser.

Tu aimerais que ce soit vrai.
Mais ce coeur si noir d’aniline,

Est en colère,
Et ne cessera jamais de battre dans la haine,
Silence.
Est-ce-qu’ils pensent à moi ?

Silence, bâtard.
M’aiment-ils comme avant ?

Silence, silence.
M’accepteront-ils ?


Silence, tu n’as droit qu’au silence, Aymeric.


On t’as privé de ta joie,

Et tu n’as pas pleuré.

On t’as maudit du malheur d'un père,

Et même pour lui, même pour papa, tu n’as pas pleuré.

On t’as tué,

Mais même pour ça, tu n’as pas pleuré.


Mais ce jour-là,

Tu aurais pu encaisser. Le faire comme tu l’as toujours fait. Parce que ton corps, c’est ce qu’il fait, il encaisse, il avale, il assume, il se lève, il se bat. Il est fait pour ça. Tu es fait pour ça. Désastres sur désastres, monstruosités sur monstruosités, damnations sur damnations, pertes sur pertes. Papa t’as tout donné, pour que jamais l’enfant ne sorte, pour que jamais le cœur ne parle. Alors encore une fois, tu aurais pu accepter et laisser le souvenir d’Alastair repartir avec un morceau de ton coeur noir, tout souillé, qu’il te prenne la moitié de ta vie, la moitié de toi, qu’il fasse de toi la moitié d’un homme. Et ça t’aurait soulagé, soulagé de savoir que plus rien ne pouvait t’atteindre.
Mais Aymeric, mon tendre, mon petit ange, mon bébé, tu n’y arrive pas.

Pour l’ombre de ton frère,


Là, oui, tu as pleuré.


Et toi, ça te fait mourir. Mourir au point que tu t’en oublies.

Car pour la première fois les larmes ont roulées sur tes joues coupables. Et tu n’es plus cet homme, juste cet enfant qui te répète, encore et encore des choses que tu ne sais accepter.
Pourpre était son âme car il ne laissait personne s'en approcher. Noir était son cœur car lui-même ne le comprenait pas.

Personne ne pourrait y plonger les mains.
Pas dans cette encre sombre aux nuances de sang.

Car le sang rappelle la cruauté. Et cruel, il l'est, envers lui-même.
Alors personne n'y touchera.

Parce qu'il est tellement plus simple de vivre seul avec ce fiel aux nuances amarantes.


.....

La raison a eu besoin de temps, l’esprit de repos. Et enfin, il se décidait à rejoindre le Manoir de Roncepourpre.

Détails - Dans la chronologie des faits, Aymeric est revenu alors que Aldric a été enlevé (en l'an 3304, ayant été mis au courant lors de son arrivée chez Nahaliel et Ezechiel. Peu de temps après, Alastair et lui se sont rencontrés en secret. Il reste encore le rôle d'Aymeric à déterminer dans le sauvetage d'Aldric puisque ce dernier compte bien aider ses frères (chaque information sera accessible dans le suivi du personnage dès que décidée). Aujourd'hui encore, il n'est pas revenu officiellement au manoir mais cela ne saurait tarder.


Entre nous





Pseudos :
Kalyx

D'où tu nous viens :
Je REviens

Un mot d'amour à transmettre ?
Je vous aime

Ton avatar :
Death Is The Only Ending For The Villain - Callisto Regulus — Aymeric De Roncepourpre
Invité
Anonymous
Re-Bienvenue ^^
Invité
Anonymous
Bon retour parmi nous vieille couille ! tacle

Dépêche toi de finir cette fiche et de mettre un avatar, ne me fais pas attendre.
Invité
Anonymous
Ouiiii frangin ♥
Courage pour les finitions !
Maître du Jeu
Maître du Jeu
Maître du Jeu
Humain
Tu es validé


REBienvenue à toi fox Un plaisir de voir Aymeric revenir, et aussi glorieusement que ça. Hâte de le voir venir jouer les troubles-fêtes ahan

Pour commencer...


À présent que tu es un membre du forum, tu as été ajouté au groupe seigneur. En tant que vampire, tu peux aussi consulter les recherches de maîtres/calices ou poster la tienne, ou faire une une demande de rp. Aussi la section des journaux de liens t'est ouverte,importante pour te construire des liens avec nos membres et pour pouvoir suivre ta chronologie. N'oublie pas non plus de recenser ta marque.

OBLIGATOIRE
Merci de passer ici en premier lieu : participer aux intrigues ainsi que de faire ton résumé personnage.

Amuses-toi bien parmi nous,
Le Staff.