Manuel du joueur

Bienvenue sur Roncepourpre ! Que tu sois de passage ou bien perdu, voici quelques liens pour t'aider à retrouver ton chemin.
  1. Guide
  2. Règlement
  3. Contexte
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  5. Annexes
  6. Roncepourpre
  7. FAQ
  8. Prédéfinis
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Roman
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Persès
2eme FondaAbsente
Sevan
AdministratricePrésente
Melchior
ModératricePrésente

Anno Domini MMMCCCIV.

Le monde est figé dans une longue ère glaciaire. Gagnants de la Grande Guerre, les vampires ont instauré leur propre régime : le Caliçat. Piégée par le froid et l'impôt de sang, l'humanité s'est résignée à son sort. Ou presque. Au cœur du domaine de Roncepourpre, la Rébellion est déterminée à lutter pour la liberté. 

Plongez dans un univers où pouvoir et trahison se mêlent au sang et au gel, où vos choix détermineront le destin de ce monde déchu.

  • Avril 2024
    L'heure est au recensement ! Il se clôturera le 30 Avril.
  • Mars 2024
    Les premières news de l'année vous attendent ici pour parler nouveautés et modifications !
  • Décembre 2023
    Pour une fin d'année en douceur et en bonne humeur, le marquis Lachombe vous invite à son non-anniversaire ! Retrouvez votre invitation par ici ~
  • Novembre 2023
    On fait le point depuis la réouverture par ici ! Quelques nouvelles, annonces et nouveautés.
  • Septembre 2023
    Après un peu plus d'un mois de fermeture, Roncepourpre réouvre ses portes avec un nouveau visage et un enrichissement de son lore ! Découvrez ce qui a changé en lisant l'annonce de réouverture.

La noblesse et l'aristocratie sont temporairement indisponibles ! N'hésitez pas à vous tourner vers nos prédéfinis et scénarios qui sont attendus mais également vers le bottin des métiers pour les postes manquants ~  
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Août 3304
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Dione, Ô Dione.

Dione Saint-Ève
Dione Saint-Ève
Vampire

Feuille de personnage
Âge: 541 ans (✝ 27 ans)
Métier: Armurière de la Garde - Espionne de la Bastille
Lieu d'origine: Domaine de Mortezeaux
Lien de marque: Léonhardt Labrumal.
Lien de sang: Venceslaus Snake, son créateur.
Dione, Ô Dione. Banniere-dione
Dione
tell me something more

« There is one thing God love, it’s tragedy. With wings that burn and men who fall. »


  • Empathe

  • Influençable

  • Anxieuse

  • Dévouée

  • Coeur d’artichaut



Nom complet
Connue sous le nom de Diane Lamour, elle porte désormais l’identité de Dione Saint-Ève.


Surnom
Aucun auquel elle n’accorde plus d’importance, mais son cœur se serre devant tous ceux précédés d’un déterminant possessif.


Race





Nationalité
Française


Domaine d'origine
Mortezeaux


Âge
541 ans (naissance vampirique à 27 ans)


Métier / Activité
Armurière de la Garde - Espionne de la Bastille


Caste




Rang
Femme du peuple

Groupe







Morphologie

Taille :
1m75

Poids :
63kg

Yeux :
Brun fauve, à éclat pusillanime.

Cheveux :
Noir corbeau, indisciplinés, qui lui chatouillent le nez et qu'elle passe son temps à repousser.

Tics & manies :
Elle porte à ses lèvres une petite croix usée, qui pend à son cou comme une relique de sa vie passée. Restes nostalgiques de son baptême, unique souvenir de son enfance, que Diane chérie encore. Croix contre laquelle elle murmure – plus souvent qu’elle ne le devrait – prières dévouées et secrets inavouables.


Allure générale :
Dione porte le noir comme on porte le deuil. C'est une silhouette mince, discrète et finement musclée, qui s'estompe dans l'ombre sans pour autant disparaître. Elle se laisse surprendre lorsqu'on remarque l'étrange phénomène de sa présence : de sa beauté masquée et silencieuse. Tout chez elle indique qu'elle cherche à se noyer dans cet anonymat confortable. Dione ne brille qu'aux yeux de ceux qui s'attardent à la regarder, comme un trésor oublié, que personne n'ose plus toucher. Ce n'est pas le contraste de ses cheveux noirs sur la pâleur de ses épaules qui émerveille, ni même ses gestes emprunts d'une douceur envoûtante qui capturent l'attention. C'est autre chose : une flamme ouatée, secrète qui brille pourtant si fort en elle qu'on s'étonne à avoir été le seul capable d'en percevoir la présence.




Comme ceux de sa caste, l'immortelle dégage une aura distincte dont elle abhorre l'existence. Elle y voit un vice, une vile manipulation destinée à mieux attirer ses proies dans sa toile. Dione est une oreille bienveillante, une présence chaleureuse – on voit en elle ce dont a besoin sur l’instant : une amie fidèle, une confidente attentive, une nonne miséricordieuse. Des bras aussi tendres que ceux d'une mère aimante, dans lesquels s'effondrer sans honte et sans jugement, pour faire bercer au loin toutes ses angoisses. Elle provoque une torpeur confortable, un besoin éprouvant et cotonneux de s’épancher, et ce jusqu'à s'oublier.



Psyché

Trois qualités :
Résiliente – Compatissante – Dure au mal

Trois défauts :
Émotive – Vulnérable – Crédule

Orientation sexuelle :
Bisexuelle au p'tit cœur meurtri.

Grande peur :
Dione a peur de s’attacher à nouveau, comme toutes les personnes qui ont, un jour, été abandonnées par ceux qu’elles ont aimés. Il lui a fallu un siècle pour se remettre de la trahison, du lâche abandon de son créateur et bien-aimé. Elle ne voulait plus des larmes – aveux de détresse et de défaite – versées en vain, qui n’avait aucun sens aux yeux de ceux qui les avaient provoqués. Elle ne voulait plus de la lutte inutile de ses sentiments, plus du supplice avant la délivrance : celle que seul le temps offrait. Dione s’affole à la simple idée d’accorder à nouveau les armes pour la briser, tiraillée entre son goût coupable pour toutes les choses du cœur et leur indéfectible mépris.

Votre rêve :
Ses rêves sont secrets. Elle les préserve, les garde pour elle, les enfouit tout au fond de son cœur. Sa conscience lui dit qu'elle devrait rêver pour les autres : désirer un monde meilleur pour tous ceux qui vivent dans la misère de leur ère. Et pourtant, lorsqu’elle se retrouve seule, tard le soir dans le noir, Dione ne rêve honteusement que pour elle-même. C’est égoïste et elle le sait, tandis qu’elle imagine le jour où elle n’aura plus à se cacher, se terrer dans l’ombre des autres et de leurs désirs. Elle rêve de voir les mensonges se défaire et la culpabilité s’estomper. De ne plus avoir besoin d’être celle que l’on veut qu’elle soit, mais d’être elle ; nue de tous ses artifices et brute de sincérité.

« Je me demande ce que c’était. Qu’est-ce qui a fait que tu m’as choisi, moi ? Tu m’as trouvée seule, vibrante et vivante, la tête pleine de rêves et le cœur avide de bonheur.
Tu parlais de mon potentiel. Je dirais qu’il s’agissait de ma vulnérabilité. Mais pas seulement. De ma dévotion et de mon insupportable loyauté, que tu as – je crois – autant exercée qu'aimée. Et puis il y avait ma volonté de survivre. En cela j'étais indestructible. Je sais que tu l'as vu, cette ténacité ingénue qui ne m’a jamais quitté, malgré toutes les épreuves que nous avons traversé. Dieu que je suis idiote. Même après tout ce temps, il m’arrive encore de parler de « nous ».
Mais de nous, que reste-t-il ? Un souvenir que tu as probablement déjà oublié.

Moi, je n’oublierai jamais.
Tu as pris ton temps, avec moi. Pour me découvrir, me comprendre. Seulement pour mieux me briser, me décortiquer, m’arracher toutes ces choses que tu n’étais pas et pour lesquelles tu disais m’aimer. Tu m’as rempli de promesses aimantes et de tous ces conseils que tu disais « pour mon bien ». Tu savais mieux, toi, parce que tu ne connaissais que trop bien l’horrible cruauté qui pèse dans le cœur des Hommes. « Tu fais confiance trop facilement, Diane. » ; « Tu es trop naïve, tu ne te méfies pas suffisamment. » ; « Tu pardonnes beaucoup trop facilement. ». Si seulement j’avais compris l’origine de tes avertissements. Si seulement j'avais compris que c'était de toi dont je devais me méfier.
Je t’ai laissé me façonner à ta guise. Tu as pris le temps de panser toutes mes plaies, de les recoudre aux fils de ta couleur préférée. Tu m’as appris à parler comme tu l’entendais, à sourire comme il te plaisait, à mentir pour mieux te protéger. J’étais tellement heureuse d’être ta marionnette, d’avoir été choisie.

Quoi qu’il en soit, je n’ai pas envie de croire qu’il ne s’agissait que d’un simple hasard.
Non. Aujourd’hui encore, j’ai envie de croire que tu m’aimais. À ta manière. »


Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts. C’était ainsi qu’allait le dicton, n’est-ce pas ? Une espèce de connerie qui faisait souffler du nez les plus cyniques. Et pourtant, Dione y croit avec la candeur de ceux qui ont encore tout à découvrir du monde et de sa brutalité. Pour elle, mortels et immortels ne sont pas si différents : ils sont tous la création du divin, qu'elle se doit d'aimer et servir. Au fond, tout cela venait de l'envie de croire encore aux belles histoires.

Elle fait face aux épreuves avec une résilience indécrottable et une bienveillance qui frôle l’acharnement. Le pardon lui est naturel et l'affection aussi spontanée que sincère. Quand elle aime, Dione aime plus que de raison.

Rêveuse, désireuse d’un monde meilleur, animée par sa soif de bonheur et sa faim de justice, elle croit en toutes ces choses qui font doucement pouffer ses contemporains : la rémission, la seconde chance, et pourquoi pas une troisième encore. Dione se confond dans toutes les excuses qu’elle parvient à trouver aux autres, car c’est ici sa seule façon de justifier la cruauté et la perversité qui l’entoure depuis son enfance. L’idiote parvient même à trouver le moyen de s’attendrir devant la faillibilité de l’Homme... Il semble qu’elle vît pour les autres avant tout, et ne reconnaît sa valeur que dans le regard de son prochain.

C’est ce besoin de plaire, de rendre fier, qui l’a pousse vers l’avant et lui permet d’exceller dans chacune de ses entreprises. Obsédée par le besoin de se rendre méritante – de reconnaissance ou d’affection – Dione s’essouffle sans jamais se plaindre.

Le doute ne l’a quitte jamais vraiment, comme un vieil ami sans lequel elle ne sait plus avancer, elle rumine sans cesse, sans pour autant se laisser paralyser par ses pudeurs de gazelle lorsqu’il s’agit de faire le grand saut. Dione crève de l’envie irrépressible de rendre justice pour tous ceux qui sont tombés sous ses yeux. Elle se sent responsable et dédie sa vie et tout son quotidien à se racheter, puisque, perdue dans ses propres contradictions, Dione pardonne à tous sauf à elle-même.

Les épreuves et les déceptions l'ont tout de même endurci, et le mensonge lui vient désormais avec une facilité déconcertante. Parce qu’au bout d’un moment il faut bien arrêter de se lamenter sur son sort et ravaler ses larmes ? Alors Dione a fini par s’acheter une paire de couilles. L'espionne a appris à se jouer des apparences, à les manipuler à son avantage pour mieux se fondre dans cette masse experte et vicieuse qu'est la Dissidence, dont elle a à nouveau réhabilité les rangs. Derrière sa volonté de démanteler ce réseau, se tiennent non seulement les folles espérances d'un futur meilleur, mais aussi cette nécessité impérieuse d’apaiser la culpabilité qui habite son âme.

« ronce upon a time »

Que pensez-vous de la gestion du domaine par les Roncepourpre ?
Nous vivons dans un monde fait de nuances, ou rien n'est tout noir ou tout blanc. Et bien que Dione cherche à mener ses actions sur des bases de justice et bienveillance, elle n'est plus suffisamment naïve pour croire que ce soit suffisant. Elle croit à un équilibre, que parfois, un mal pour un bien est nécessaire. Il lui semble que la famille Roncepourpre dirige toute conscience de cette notion. Prendre des décisions pour le bien de son peuple est parfois difficile. Les derniers événements et la présence alarmante de l'aîné de la famille l'inquiètent cependant. Les tensions et rumeurs qui ne cessent de fleurir au sein du domaine viennent perturber cet équilibre auquel elle croit tant. Dione profite de sa place de choix dans l'enceinte du château pour collecter dans l'ombre nombre d'informations sur les agissements des personnalités associées à la menace représentée par le Roi Reed et ses partisans, dont elle a un jour fait parti.

Et les rebelles ?
Une contre-attaque nécessaire. La haine appelle la haine, et le sang demande le sang. Dione comprend. Dione pardonne, car elle-même passe son temps à se condamner. Les mortels ont subi et continue de subir l'oppression de sa caste, et l'ancienne fille d'éleveurs sait que le berger qui affole son troupeau n'est qu'un sot. Il n'y a rien de plus humain que de se rebeller contre une autorité que l'on juge oppressante voire castratrice. L'espionne est d'ailleurs bien plus proche de leur cause que ce qu'elle ne laisse croire.

Si elle soutient les rebelles dans leur entreprise, ses idées sont plus souples, et elle considère le Caliçat comme une nécessité pour maintenir l'équilibre durement gagné entre les humains et les vampires. Pour l'heure, elle n'a pourtant jamais encore pris de calice elle-même, se contentant du strict minimum lorsqu'il s'agit de se nourrir, quitte à se faire quelques frayeurs...


Quel est votre but à Roncepourpre ?
À Roncepourpre, tandis que Diane se fait passer pour l’armurière sage et réservée de la garde, elle opère fidèlement et en secret pour le Seigneur du domaine de la Bastille. Ellian, en tant que fin stratège, a placé son espionne au cœur de l’intrigue et des manigances de leurs contemporains. Son passé dans la Dissidence lui permet de se fondre parmi ses anciens camarades de front. Au fil des mois, bien que l’influence de l’espionne reste discrète, Dione communique à Ellian toutes les informations qu’elle parvient à recueillir sur la branche dissidente et les machinations de ceux qu’il l’a envoyé surveiller… Si Diane se montre plus mesurée que celui pour qui elle travaille, elle voue au Seigneur de la Bastille une loyauté et une amitié sincère, considérant qu’elle lui doit la vie. Aussi, Diane ne se limite pas lorsqu’il s’agit de satisfaire les missions qu’il lui donne, qu'elles soient d’ordre « professionnelles » ou plus privées…


MORT #1
DOMAINE DE MORTEZEAUX (2774)



Diane a 11 ans. Elle grandit entourée de sa mère et de son père, dans la terreur d’une époque qu’on n'oubliera jamais vraiment. Les vampires sont partout à Mortezeaux et règnent en maître sur la nuit. Si bien que ses parents abandonnent leur pâturage pour prendre les armes contre la menace immortelle. Ils veulent se battre pour offrir à leur fille une vie meilleure, sans crainte ni frayeur.

« Fais-le, Diane. Maintenant ! » La main impatiente de sa mère vient la pousser en avant, à la rencontre de cet homme, déjà à moitié mort.

« Je ne peux pas… » bafouille l’enfant entre deux sanglots, agrippant fermement ses deux petites mains à l’épieu d'aubépine qu’on lui a donné. Elle a déjà vu ses parents faire. De nombreuses fois. Trop de fois. Mais Diane n’a jamais causé la mort. Les secondes s’écoulent tandis qu’elle repousse toujours le moment fatidique où elle devra prouver à ses parents qu’elle aussi, peut le faire. Ses bras tremblent et sa volonté vacille quand il relève vers elle des yeux si sombres, si indiciblement doux et incroyablement vivants. Lui aussi, tout comme elle, crève de l'envie de vivre. « Je ne peux pas… » répète-t-elle d'une voix pathétique, dans un aveu de faiblesse qui lui fait honte. Cette fois-ci, sa mère s’empare de l’épieu. La seconde suivante, l’arme s’enfonce jusqu’à sa garde dans la poitrine du vampire, lui apportant la mort qu'il a fini par désirer, fatalité bienvenue après la torture qu'il a vécu. Le claquement d’une gifle retentit dans la cave miteuse, dont le sol est couvert de sang. De trop de sang, de tous les sangs.
Les cadavres ne restent jamais trop longtemps. Il est coutume de les brûler, de peur que le diable ne finisse par se réveiller en eux. « La prochaine fois, tu le feras, tu m’entends ?! » Sa mère l’attrape par l’épaule pour la secouer, la gratifiant d’un regard méprisant. « Tu veux être leur prochain repas, c’est ça ?! Parce que c’est comme ça que ça se finira, Diane ! Ou pire encore… »

Ses géniteurs lui ont raconté ce qu’il se passe lorsqu’on se fait mordre par un vampire. Diane apprendra plus tard que nombre de leurs histoires reposaient sur de vieilles légendes pour effrayer les enfants. Ça ne rendait pas la réalité moins épouvantable. Malgré tout les avertissements, la gamine grandit, et dans son cœur naît un besoin insatiable de compassion, pour les siens, mais pas seulement, au grand désespoir de ses parents. Après tout, la miséricorde de Dieu est infinie, et Diane est son enfant, avant d’être celle de sa mère et de son père. Alors dès qu’elle le peut, elle se faufile dans la cave pour panser les blessures de leurs prisonniers, une délivrance terriblement pauvre face aux maux qui les rongent. À cette époque, elle est incapable de le comprendre. Mais un jour, elle aussi saura ce que c’est d’avoir faim.

Diane a 20 ans quand elle fait sa rencontre. Il était supposé être comme tous les autres : une créature de terreur uniquement faite de cruauté. Pas un homme fait de chair, de sang et de volupté. Il débarque comme une soupape charmante de tendresse dans un univers trop rude pour une jeune femme en mal d'amour. Diane n’avait jamais connu autant de passion avant lui, et il lui avait suffi d’un beau sourire et de quelques belles promesses pour que son cœur s’affole. Il ne lui semble alors plus qu’exister lorsqu’il est à ses côtés. C’est le regard qu’il pose sur elle qui l’anime. Elle ignorait jusqu’à ce jour que son corps pouvait rougir tout entier. Pour Venceslaus, Diane s’oublie. Pour lui, elle ment, trahit, abandonne les siens. Pour peu qu’il la regarde. Il lui semble qu’elle ne se reconnaît plus qu’ainsi. Et elle lui accorde tout – son corps, son sang, son âme –, certaine avec lui, de s’envoler au paradis, sans se rendre compte qu’il la faisait sombrer au plus profond des enfers.

Jusqu’au soir où Diane regagne la maison de ses parents. Un silence glaçant, morbide, l’enveloppe aussitôt, très loin des plaintes des nouveau-nés qui s’échappent de la cave, et qui rythment habituellement les journées des chasseurs de vampires. Le silence n’avait jamais été de bon augure, dans un monde comme le sien. C’était le calme avant la tempête. « Maman ? Papa ? » un sanglot étouffé finit par lui répondre. Il provient de la cave, et Diane laisse tomber son panier de vivres pour dévaler les escaliers. Elle y découvre la ligne tremblotante des épaules de son père, qui lui fait dos, penché sur le cadavre ensanglanté de sa femme. Que s’est-il passé ? La question reste muette, tandis qu’elle se trouve incapable de prononcer les mots. La porte de la petite cave – qui a servi d’échappatoire – claque violemment en guise de réponse. Tout comme son père, qui se lève alors pour alors acculer sa fille comme un loup, comme un homme, comme la fin du monde. Il la tient pour responsable. Diane aussi. Alors, elle ne crie pas lorsqu’il la gifle, et que ses poings s’écrasent sur elle, dans un besoin atroce de faire dégonfler sa rage et sa douleur. Non, elle ne se défend pas lorsqu’il la bat.

Elle se souviendra s’être faufilée hors de la maison familiale, pieds nus et recouverte de la puanteur métallique du sang, battue jusqu'à ne plus être que l'ombre d'elle-même, toute proche de la mort. Un banquet irrésistible. Elle avait retrouvé celui qui deviendrait alors son créateur. Diane avait déchiré ses habits avec plus que du désir – avec l'ardeur du désespoir – et avait planté ses ongles dans sa chair. « Tais-toi et prends-moi dans tes bras. »

Éventuellement, la mort était devenue inévitable. Pour elle aussi.
Elle n'avait juste – à cette époque – pas encore découvert le nombre de fois et les mille et unes façon dont il était possible de périr : de douleur mais aussi de plaisir. D'amour mais aussi de désespoir. À petit feu, ou fatalement.

Les années suivantes, Venceslaus fera tomber un à un les derniers voiles de ses véritables intentions. Peu à peu, sans qu'elle ne s'en rende compte, les promesses se transforment en mensonges, et Diane rejoint les rangs de l'ennemi : qu'elle informe et qu'elle arme durant la guerre qui l'opposera alors à ceux qui avaient été un jour les siens. Elle se retrouve à nouveau prise dans les filets d'une guerre qu'elle n'a jamais désiré et qu'elle a cru – aussi bêtement que naïvement – pouvoir fuir aux côtés de son amant.

MORT #2
Mont Saint-Michel (2801)

musique :

Un râle rauque s’échappe de la cellule. Il aurait pu tout aussi bien s’agir de celui d’une bête qu’on égorgeait. L’engeance se tenait contre les pierres froides, recroquevillée sur elle-même, ou ce qu’il en restait.
Elle agonisait. Comme un animal blessé.

Son regard sans éclat s’écrase sur les barreaux de cette cage dans laquelle on l’avait jeté. Ce même regard qui avait été un jour de ceux capables de suspendre le temps, de faire évaporer un monde tout entier. Il n’en restait qu’un pâle reflet, affamé de vie et d’espoir. Le temps, quant à lui, lui échappe désormais et Diane enveloppe ses genoux dans ses bras, luttant contre l’envie de s’effondrer. Elle s’y refuse et bouscule ses angoisses d’un revers de volonté. Depuis combien de temps se trouvait-elle ici ? Dans l’obscurité de sa prison, les heures et les jours se confondent.

La peur lui ronge le ventre et l’empêche de penser. Non, pas que la peur. La faim aussi. Elle a faim. Terriblement faim. Et elle est seule. Terriblement seule. Elle est encore jeune, – encore trop jeune – pour rester seule. Un sanglot vient s’échapper de ses lèvres craquelées. C’est son nom qu’elle prononce, qu’elle murmure comme une prière et qui s’insinue en elle comme un tout, comme un manque. C’est lui qu’elle appelle, qu’elle supplie. Sa voix l’implore, comme on implore son sauveur et désire son bourreau. Le changement en immortel prenait des mois, des années même, pour s’opérer entièrement. Il lui semblait que son âme entière se décomposait lentement, pour renaître entièrement. Chaque nuit, Diane s'éloigne un peu plus de son humanité passée. Et la chose n’avait jamais été plus vraie qu’à cet instant, tandis qu’elle se retrouvait châtiée pour un crime qu’elle n’avait jamais voulu commettre…

Elle ne serait pas ici, si ce n’était pas pour lui. Le constat lui laisse un goût amer dans la gorge. Regrettait-elle ? Jamais. C’est l’espoir de le retrouver, qui lui permet de tenir. C’est lui, en qui elle a cru et pour qui elle a tout donné, tout abandonné. C’est lui, que son corps et que son âme réclame. Du moins, c’est ce que Diane croit, quand la faim obscurcit ses pensées pour ne laisser en elle que ce besoin impérieux qui lui glace le sang et lui crève le cœur. C’est sa présence qui aurait dû lui permettre de survivre, alors qu’elle se retrouve seule, à s’affamer de son souvenir.

Il y a un bruit sec. Le cliquetis métallique d’un verrou qui s’ouvre et des pas qui se rapprochent. Elle relève la tête pour voir la carcasse d’un lièvre s’écraser indignement contre le sol de sa cellule, à quelques mètres d’elle. Son corps tremble, tandis que Diane tente de lutter en son for intérieur contre des instincts qui lui sont encore trop frais pour pouvoir réellement les contrôler. L’eau lui monte à la bouche et ses gencives se font douloureuses. Trois mètres. Il lui fallait parcourir trois malheureux petits mètres, pour simplement venir planter ses crocs dans ce repas déshonorant. Elle avait rampé, d’abord avec volonté, avant qu’un clic lourd ne lui emprisonne la cheville, et que des rires gras, cruels, ne viennent se briser sur les murs de la cellule et contre les miettes de sa dignité. C’était un jeu. Ou peut-être une expérimentation ? Elle n’avait jamais vraiment su ce qui les animait à la torturer comme on l’aurait fait avec un chien affamé : en tenant un morceau de viande juste au-dessus de sa gueule en lui demandant de s’asseoir sagement, jusqu’à trouver les limites de son obéissance. Et à cet instant, elle n’était pas mieux et pas plus qu’un chien.

Dans le fond de son crâne, Diane se reproche amèrement sa propre faiblesse et la honte infâme qui lui pèse sur les épaules. Il l’aurait trouvé pathétique en la voyant ainsi, misérable et ignominieuse face au cadeau qu’il lui avait fait. Aurait-il au moins éprouvé de la fierté de la voir survivre malgré tout ? De la voir l’attendre, malgré tout ? Aurait-il été fier de son irrépressible détermination ? Fier. Même brisée, enchaînée et assoiffée, Diane n’avait qu’un désir, qu’un besoin et qu’une envie : le rendre fier.

Oui. Quoi qu'il arrive, elle sortirait d'ici.

Elle se souvient du soir où il lui a offert son immortalité. Il lui avait semblé avoir dormi pendant des jours après cette première nuit, survivant sur le seul sang de son créateur. Le changement avait été agonisant de lenteur tandis que sa peau délicatement humaine se changeait en une porcelaine parfaitement intacte. Parfaitement froide. Ses muscles se calcifiaient dans un processus douloureux, seulement pour mieux se reformer par la suite. Seuls ses souvenirs demeuraient ; bien qu’eux aussi, finiraient par s’estomper.
Il avait été là, à ses côtés, tout du long, l’assistant avec la dévotion du Créateur. Du Père. De Dieu. Pendant ce temps, dans son sommeil, Diane s’ajuste à lui, toute entière, tandis que la promesse de ne jamais se quitter s'immisce en elle comme un poison.

Un souvenir tendre, entaché de promesses brisées, qui l’écœurerait encore bien des années après, mais qui lui permettrait de tenir durant les trois siècles enfermée au Mont Saint-Michel en tant que criminelle de guerre.

RENAISSANCE
Roncepourpre (3304)


Un rire s’échappe de ses lèvres rouges et pleines de vie. Elle le chasse aussitôt et se mord l’intérieur de la joue alors qu’elle réalise qu’elle n’a pas vraiment oublié cette recette si particulière qui permet aux Hommes de s’esclaffer de bonheur. Non, elle a seulement effacé de son souvenir la sensation qui s’empare de son cœur quand elle le fait.
Presque aussitôt, une culpabilité morbide qu’elle ne connaît que trop bien vient lui caresser l’esprit, avant d’être balayée par le sourire lumineux et plein d’audace qui lui fait face. Sourire qu'elle ne mérite pas. Elle voudrait exprimer sa gratitude, mais les mots restent bloqués au fond de sa gorge. Dione se souvient alors qu’elle ment.

« Ce sera tout pour vous ? » demande-t-elle, faussement trop sérieuse, un brin moqueuse. L'ombre du sourire qui repose encore sur ses lèvres la trahi. L'armurière fait glisser la lame parfaitement aiguisée dans son fourreau, avant de la tendre à son propriétaire. « Oust maintenant, j'ai du travail. » Et comme à son habitude, Dione le chasse d'un revers de main. Léonhardt quitte l'armurerie en lui faisant promettre de venir boire un verre avec lui après sa « journée ». « Peut-être... Nous verrons... Si je n'ai pas mieux à faire... » il connaît déjà la large gamme de façons dont elle sait faire preuve lorsqu'il s'agit de se défaire de ses invitations, et pourtant, il sait qu'elle finira tout de même par montrer le bout de son nez. Comme toujours. Peut-être espère-t-elle – en secret – croiser Sélène. Son ami a-t-il compris l’origine des regards qu’elle adresse à sa sœur ?

Dione le regarde quitter l'armurerie tandis que dans le creux de sa poitrine pèse toujours ce sentiment secret de culpabilité qui l'accompagne partout où elle va. Elle se sait prête à accepter toutes les punitions dans le seul espoir d'un jour s'en libérer. Un jour. Mais pas aujourd'hui. Pour le moment, elle devait continuer pour ceux qui comptaient sur elle. Ses pensées s'envolent un instant vers Ellian, à qui elle doit bien cela, après tout ce qu'il a fait pour elle... C'est lui qui l'a recueilli quand elle s'est échappée de prison, et qui l'a caché durant 150 ans à l'Inquisition. Il lui a offert une seconde chance, alors qu'elle s'était résolue à en finir, abandonnée par celui qu'elle aimait et qui avait façonné le monde tel qu'elle le connaissait. Plus qu'une seconde chance, Ellian lui a montré la voie de rédemption. Perdue entre celle qu'elle doit être et celle qu'elle désire devenir, il lui semble parfois ne plus savoir à qui va sa loyauté, mais l'espionne n'a aucun doute lorsqu'il s'agit du Seigneur de la Bastille. Il l'a aidé à s'arracher de son nom, de son ancienne identité pour devenir celle qui porte désormais le nom de Dione Saint-Ève. C'est pour lui que la vampire réinfiltre les rangs de la Dissidence et rejoint Roncepourpre en 3294.

On frappe alors à la porte et Dione laisse retomber contre sa gorge son pendentif qu'elle tripotait sans vraiment le réaliser. « Que puis-je faire pour vous ? » lance-t-elle aussitôt, soulagée de voir une distraction se présenter, pour chasser ce passé douloureux, mais confortable, qu'elle se retrouve trop souvent à ruminer. « Du courrier pour vous, madame. »

Elle offre au garçon un léger hochement de tête en guise de remerciement lorsqu'il lui présente la lettre. « Merci. » D'apparence, un sourire tendre accompagne ses mots, alors qu'un frisson de mauvais augure lui parcours pourtant l'échine. « L'expéditeur n'a pas apposé son sceau sur l'enveloppe, » remarque le mortel, dans un souci sincère du travail bien fait. Dione chasse son inquiétude d'un haussement d'épaules nonchalant. « Si nous ne savons pas qui c'est, nous savons au moins qu'il s'agit d'une tête de linotte, mon cher Watson » plaisante l'armurière, cajolant toujours le jeune homme de cette risette complice, mais superficielle. Elle ment. Elle sait de qui il s'agit. Le porteur lui adresse un long regard cotonneux que Dione ne connaît que trop bien. Un raclement de gorge vient alors le sortir de sa torpeur rêveuse dans laquelle il baignait. « Pardon, » s'empresse-t-il de s'excuser dans un petit rire nerveux, « j'ai encore des livraisons à faire, au revoir ! »

L'immortelle se déplaît à se servir de cet aura qui lui fait horreur, pour mieux se sortir des situations délicates. Et pourtant, elle le doit. Il s'agit de sa meilleure arme pour influencer, manipuler et manœuvrer en toute discrétion. Ceux que nous sommes et ceux que nous devons être pour survivre sont deux choses très différentes, se conforte-t-elle en son for intérieur. Personne au château ne devait connaître ses secrets. Elle porte un regard furtif sur l'enveloppe et après un long moment, fini par l'ouvrir. Le symbole dissident lui apparaît dans toute sa superbe, dressé haut et fier, en entête de lettre...

L’instant suivant, l’espionne replie le courrier, qui vient disparaître au fond de sa poche. Elle attrape son manteau et ferme l’armurerie. La peur ne coule plus dans ses veines, plus comme les premières fois. Non, Diane se faufile dans les couloirs du château avec l’aisance du propriétaire des lieux, offrant un sourire chaleureux à ce qu’elle croise. Elle ne frissonne plus lorsqu’on la regarde, ne se demande plus si elle a l’air coupable ou suspecte. Seule l’idée de peut-être le croiser, lui, l’angoisse encore. Son souvenir et sa présence l’entravent encore, bien qu'elle refuse de se l’avouer. Non, s’il veut la défaire, il faudra s’y prendre autrement. Elle est forte désormais, et elle s’est promis de ne plus jamais laisser son cœur flancher.

Dione n’est qu’une ombre, discrète, silencieuse, quand elle se faufile dans la cité, en direction du Temple. Chaque sortie est une balade vers des dangers qu’on ignore. L’espionne est prudente. Attentive. C’est ainsi qu’elle survit. Derrière la capuche de sa cape, elle détaille les âmes qu’elle croise, s’attarde un instant sur chaque visage qu’elle ignore ou reconnaît. Parfois, elle croit y voir sa propre humanité se refléter à elle, et les angoisses en elle s'apaisent. Elle se souvient alors de pourquoi elle fait cela.

Un silence confortable l’enveloppe dès qu’elle pousse la porte du temple. C’est celui de la confession, des aveux et du pardon. Mais pour Dione, c’est aussi celui des secrets et des complots. La fidèle traverse la nef, annoncée par le claquement de ses talons contre le marbre. Comme toute bonne croyante, l'immortelle pose un genou à terre pour rendre hommage, avant de choisir une place sur l’un des bancs. Elle sait qu’elle y sera pas seule très longtemps.

Cinq minutes plus tard, un homme la rejoint dans sa prière. Elle ouvre les yeux et un rapide coup d'œil lui confirme l’identité de celui qui se tient à ses côtés. « Tu es en retard. » Elle attrape son poignet, d’une main probablement plus ferme qu’elle ne le veut vraiment, et le force à sa hauteur, genoux contre le bois. « Je sais, j’ai été retenu par– », l’espionne le fusille du regard. « Pas d’excuses. Ce sont les excuses qui rendent les gens fainéants et imprudents. C’est comme ça qu’on se fait prendre. Et nous ne pouvons pas nous permettre de nous faire prendre. » Elle est dure, plus qu’elle ne le devrait, Dione le sait. Le blondinet lui adresse un regard désolé, le genre qui donne envie de l’embrasser entre les deux yeux, et qui finit irrémédiablement par l’attendrir. Il est jeune, encore insouciant, tout comme elle l’a un jour été. « Ne sois pas en retard, la prochaine fois, » rouspète-t-elle comme une mère, tandis qu’elle fourre dans sa main un papier plié avec soin. Les mots qui le noircissent ne font de sens que pour ceux qui possèdent les moyens pour les déchiffrer.

Le jeune garçon opine, l’air désormais très sérieux. Aucun autre mot n’est échangé. Il sait ce qu’il doit faire, et à qui délivrer son courrier. Les deux faux-fidèles se rejoignent quelques instants dans la prière, sous la protection clémente du lieu de culte. Il partira en premier, comme toujours. Lui n’a rien à se faire pardonner.
Et Dione, plongée dans l’obscurité de ses paupières, regarde tout au fond d’elle-même.




Entre nous



Pseudos :
Blé

D'où tu nous viens :
J'avais le lien dans mes favoris depuis très longtemps, et je suis retombée dessus par hasard... Et patatras ! La refonte (et les prédéfinis, héhé) m'ont entièrement séduite !

Un mot d'amour à transmettre ?
Le design est absolument exquis, bien pensé, bien équilibré et nous transporte parfaitement dans l'univers de Roncepourpre ! Le lore et notamment les intrigues sont particulièrement alléchantes d'un pdv de joueur : il y a exactement tout ce qu'il faut pour comprendre, et se laisser entraîner dans l'aventure ! Bref, je suis fan.
(Special thank pour Jakob et son super accueil, ça fait trop plaisir en tant que nouveau membre !)


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    BIENVENUUUUUUE mouton

    Olalah, je suis trop content de voir Dione être jouée omg yeaah je la trouve magnifique et touchante Dione, Ô Dione. 1f62d

    Si jamais tu as des questions vis-à-vis de sa relation avec Ellian, ou même sur le domaine de la Bastille, n'hésite pas à me contacter fox
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Dione, Ô Dione. 1dd794aef19912ea3e3a7a253466bd25
OLALALALA OMG

Continue. J'aime beaucoup ce que tu as déjà fait, need MOAR owui

C'est moi qui jouerai Vence, je te poke pour les dates asap inlov



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Embrace the darkness and I will help you see that you can be limitless and fearless if you follow me
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Sevan Lazarev a écrit:
    BIENVENUUUUUUE  Olalah, je suis trop content de voir Dione être jouée omg  je la trouve magnifique et touchante  Si jamais tu as des questions vis-à-vis de sa relation avec Ellian, ou même sur le domaine de la Bastille, n'hésite pas à me contacter  


MERCI !!! C'est trop sympa, je viendrais définitivement t'embêter à propos de ses rapports avec Ellian dans ce cas, après tout, elle travaille pour lui ! Dione, Ô Dione. 1f60f

Roman Desmarais a écrit:
OLALALALA OMG

Continue. J'aime beaucoup ce que tu as déjà fait, need MOAR

C'est moi qui jouerai Vence, je te poke pour les dates

Aaahhh !!! Voilà donc la personne responsable de l'existence de mon vilain bourreau...  stresss Avec grand plaisir, j'espère que la suite et que mon interprétation de Dione te plaira tout autant.
J'ai très hâte ! fox


Merci à vous deux pour l'accueil, c'est chouette, ça fait vraiment plaisir et c'est très encourageant, vous êtes top !
Maître du Jeu
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Humain
Tu es validé(e)!


Bienvenue officiellement parmi nous owui Quel plaisir de voir Dione prendre vie sous ta plume, elle est parfaitement comprise sous tous ses aspects ! Très très hâte de la voir in RP et quelle évolution tu vas lui faire prendre inlov BON JEU !

Pour commencer...


À présent que tu es un(e) membre du forum, tu as été ajouté(e) au groupe dissident. En tant que vampire, tu peux :
  • Recenser ta marque dans notre joli bottin ;

  • Ouvrir ton journal de liens afin de faire savoir aux autres membres quel type de relation tu recherches, et pouvoir suivre la chronologie de tes futurs RP ;
  • Jeter un oeil aux demandes de rp ou ouvrir la tienne pour te lancer dans le grand bain ;
  • Nous rejoindre sur Discord si ce n'est pas encore fait. ~


OBLIGATOIRE


Nous avons besoin de savoir le niveau d'implication que tu souhaites avoir dans l'intrigueen remplissant un petit formulaire!

Mais aussi,comme nous limitons les listes de recensement,veilleàremplir ton profil et ta feuille de personnage.

Amuses-toi bien parmi nous,
Le Staff.