Seigneur : -
Localisation : Espagne

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Seigneur :  Aymeric Ashworth - de Roncepourpre (prédéfini pris)
Localisation : Royaume-Uni

Domaine originellement géré par la famille Ashworth, cette famille humaine résista à la prise de pouvoir de Silas Reed. Durant la guerre, le château s'est retrouvé pris d'assaut et la majorité de la famille disparue. Seule une survivante est retrouvée, elle sera alors transformée en vampire. Aymeric de Roncepourpre la prend sous son aile et l'épouse, adoptant ainsi le nom d'Ashworth.

Bien des années plus tard, l'épouse sera assassinée par la jalousie d'Isabelle Snake qui s'enfuira par la suite. Aymeric hérita donc pleinement des terres Ashworth sur lesquelles il est désormais le seul à avoir autorité.

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Extérieurement, elles sont pratiquement inexistantes en raison du glacier qui les sépare. Ézéchiel Snake fut néanmoins envoyé il y a deux cent ans, dès que le contact avec les îles des Royaumes-Unis fut permis et bien après la guerre, en tant qu'échange diplomatique. Bien sûr, le domaine s'avère en vérité bien plus étroitement lié à celui des Roncepourpre depuis la prise de pouvoir d'Aymeric.

En flirtant avec la pensée Dissidente, le domaine joue avec les limites du Caliçat. Profitant des conditions climatiques ayant rendu les humains plus dépendants encore aux vampires, c'est par les vivres que ces derniers soumettent les mortels. Un humain docile sera récompensé et l'indiscipline sévèrement voire vicieusement punie. On y trouve plus d'esclaves que de Ciboires ou de Calices puisqu'on peut y posséder plusieurs esclaves exclusifs qui, s'ils ne portent pas la marque du vampire, peuvent lui être associés et privilégiés. Une façon finalement de contourner le jugement du Caliçat concernant l'unique Calice.

Ce sont les conditions de vie difficiles et les températures qui gardent les habitants prisonniers. La faim et le froid sont les chaines des habitants que seuls les vampires peuvent soulager. Le système est à l'avantage des immortels et ils veillent à ce que ça ne s'améliorent pas. Ashworth est aujourd'hui l'un des domaines où l'on trouve le plus de vampires dissidents.

Les humains n'y trouvent aucune figure d'autorité et il est également rare de croiser des âmes rebelles. L'éducation est appliquée d'une façon très religieuse afin d'instruire les humains sur l'importance et la supériorité vampirique, le culte d'Amen y est présent dans ses plus extrêmes courants.

Les vivres y sont régulées : comprenant l'importance des humains malgré le regret de devoir dépendre de leur sang, ces derniers sont forcés à travailler pour gagner leurs repas par rationnements. Aussi, une sélection peu naturelle y est instaurée : les faibles ne survivent pas.

Si les femmes en capacité de procréer bénéficient d'une place privilégiée au sein de cette société, le reste doit gagner le droit de manger. Un bon comportement, une serviabilité exemplaire, apportent aux mortels un traitement dont aucun ne se plaint : mais ces derniers ont depuis longtemps perdu le désir de survivre par eux-même, de retrouver une liberté que seuls leurs ancêtres ont connus.

Contactez  @Aymeric De Roncepourpre ou  @Ezechiel Snake pour plus d'informations.

Seigneur : Vadim de Nemethova (PNJ)
Localisation : Slovaquie


A l'heure de l'effondrement climatique et des différentes sociétés humaines, la Slovaquie fut soulevée par une guerre civile. Plus qu'une peur, le pays fut parcouru d'une vague d'effroi apocalyptique imprégnée de théologie. Alors le pays s'effondra plus rapidement que les autres et la population fut victime de ses propres citoyens, diminuant drastiquement. Les campagnes se clairsemèrent, un seul homme prit le pouvoir et les richesses de toute une nation, y instaura un régime d'oppression et de terreur : Vadim Némethová. Nous étions alors en l'an 2130.

Aussi cruel qu'il était cultivé, Vadim était de ces gens proches des sociétés alternatives. Celles qui se réunissent discrètement pour planifier leur propre réussite. Reptilien, illuminati ou franc-maçon, elle portait pour Vadim le nom de Confrérie d'Aristote. Ainsi, bien avant que le monde ne soit victime de l'ombre des immortels, Vadim se rapprocha de la société vampirique de l'époque ... jusqu'à devenir un des leurs. Fervent croyant de la race supérieure, obnubilé par l'immortalité et le pouvoir, l'influence vampirique se répandit bien avant l'heure en Slovaquie, uniquement grâce à son biais.

Le pays devint un terrain de chasse à ciel ouvert pour les immortels. Loin de l'influence du Conseil des Six puis du Haut Conseil, la guerre eut une tout autre saveur sur ces terres désolées. Les biens des mortels se résumaient à peau de chagrin et ils n'opposèrent quasiment aucune résistance. Il fallut attendre 2905 avant que l'Inquisition ne parvienne à se mêler de la politique menée dans le pays, et elle n'y arriva que difficilement. Trop étendu, trop hostile, le territoire a couvrir était trop grand même pour elle. Il y eut quelques arrestations, mais le noyau gouvernant fuit jusqu'à se faire oublier. Victimes collatérales de ces joutes vampiriques : les citoyens éparpillés et sans seigneur.

Soixante ans plus tard, Vadim réapparaissait plus entouré encore et établi sa nouvelle place forte sur les rives du Danube. Ses émissaires envoyés à travers le pays firent savoir son retour, et il n'avait pas changé. On assista alors à l'avènement de la Rébellion aux quatre coins de la Slovaquie, des noyaux humains disparates mais déterminés que Vadim réprima dans la plus grande violence. La Cause foula ses terres et petit à petit, grignota son territoire. Village par village, elle couvrit la Slovaquie comme une gangrène pour réussir à le reclure dans son domaine-siège de Gabčíkovo où il règne encore aujourd'hui.

L'endroit est devenu une place forte, imprenable et effrayante que tout voyageur préfère éviter. Le pays reste encore aujourd'hui imprégné de sang, un gigantesque champ de bataille entre différents groupes rebelles et la milice du seigneur. L'un n'ayant de cesse de se battre tant que l'autre survit.

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Vadim de Némethová n'entretient peu, sinon aucune, relations avec d'autres domaines. Approché il y a quelques siècles par Silas Reed, il est plus un allié qu'un sujet. Partisan de la pensée dissidente, il n'acceptera pourtant jamais un roi ou quiconque au-dessus de lui.


La politique de manière générale y est autoritaire et totalitaire, tournée vers son seul culte. Un semblant de Caliçat y est appliqué depuis des siècles. La milice de Vadim parcourt le pays pour collecter les premiers nés de chaque famille ... qui ne reviendront jamais dans plus d'un cas sur deux. Dans certains endroits, de petits vassaux s'arrogent le droit de choisir ses offrandes dans la population, homme ou femme, premier né ou cadette. Il n'existe pas de ciboires, tout humain débute son caliçat comme esclave de chair.

Malgré tout, personne ne sait ce qui se passe dans les frontières slovaques puisque peu de monde les traverse, même les laparfangs. Les communications sont coupées, contrôlées si bien que le pays apparait comme vide et inexistant de par l'Europe. Le Seigneur Némethová s'est entouré d'une armée vampirique dissidente cruelle et sauvage qui ne craint ni l'Inquisition, ni la mort.



Le domaine a su bâtir sa richesse et son indépendance grâce aux eaux profondes du Danube sur lesquelles il s'est établi. Ce sont des maîtres constructeurs et ingénieurs, leur savoir-faire malheureusement au profit d'un mégalomane incontesté qui a fait ériger des statues à sa gloire. L'agriculture y est aisée, des élevages de béhémoths et de moutons paissent à travers le pays. Mais que personne ne vienne y prélever une tête sans son accord ... La chasse est strictement régulée par les vampires et s'approprier le plus petit œuf sauvage est considéré comme une offense. Tout ce qui vit et pousse appartient au Seigneur et ses vassaux. Tout est mis en œuvre pour tenir les humains au col, et anéantir les foyers rebelles dévorant le pays de toute part.

Contactez @Roman Desmarais pour plus d'informations.

Seigneur : Abigor & Enésis (PNJ)
Localisation : Albanie



Des suites de l'effondrement climatique et sociétal, la capitale de l'Albanie accueillit de nombreux réfugiés issus de ses propres terres mais également beaucoup d'humains venus de Grèce et d'Italie. La cité semi-enterrée de Tirana devint, en quelques siècles, l'un des seuls lieux salubres du pays. Comme partout en Europe, elle ne fut pas épargnée par la présence grandissante des vampires et connut même un nombre très important d'attaques d'immortels souffrant de la Faim de Diable. Les tensions s'accumulèrent jusqu'à l'explosion lors de la grande guerre. Le pays fut le théâtre d'affrontements particulièrement violents et sanglants, amputant sévèrement la population humaine jusqu'à ce que l'armistice soit décidée. Vainqueurs, les vampires qui s'emparèrent des clés de la cité tiranaise instaurèrent un Caliçat strict voire punitif.

Dès 2801, les premiers esclaves étaient attendus en la demeure d'Erand Vasili, seigneur vampire autoproclamé. Malgré la victoire de ses pairs, il garda une rancune tenace à l'encontre de ceux qui s'étaient dressés contre les immortels. Flirtant avec la pensée dissidente, Erand échappa aux grands procès d'après-guerre grâce à la présence de son propre créateur sur les sièges de l'ancien Conseil des Six. Jouant avec les limites légales de la loi du Sang et profitant de l'éloignement géographique, il fit de ce domaine un lieu hostile pour l'humanité. Il eut à cœur de pourchasser quiconque entraverait son autorité. La guerre ne se termina pas réellement en 2800 sur ces terres, les conflits humano-vampiriques persistèrent avec la présence active d'un noyau de rebelles.

La Cause n'en était qu'à ses premières heures, ses premières luttes, et celle de ces rebelles isolés mais déjà dirigés par un certain Abigor, vampire de son état, et Enésis, une humaine médecin de guerre, s'essouffla en 2825. Divisés, épuisés, ils s'éparpillèrent en Europe et le règne autoritaire d'Erand se poursuivit pendant près de trois cent ans, prenant revanche sur les rebelles en faisant de leur cheffe, Enésis, son Calice. Ce n'est qu'en 3100 que la Rébellion retrouva le chemin de la cité autarcique et qu'une faction de la Cause, dirigée par Lysandre Malfeste, entreprit de renverser pour de bon le pouvoir en place. En 3105, Erand transforma Enésis avant d'être exécuté, et la ville fut enfin libérée.

Depuis, les choses ont beaucoup changé à Tirana et la paix règne enfin. C'est une cité-forteresse qui dans une quasi-autarcie, frileuse à l'idée de frayer avec des étrangers susceptibles de bousculer un équilibre durement gagné. Il n'y a pas de seigneurs à proprement parler dans ce domaine mais un conseil composé de deux vampires ayant participé à la libération de la ville, Abigor et Enésis, et d'un élu choisi par l'ensemble des citoyens. Aux oreilles de l'Europe et du Haut Conseil, le Caliçat y est aussi juste et tolérant que celui de la Bastille. En réalité, c'est un îlot aussi libre que pacifique pour les mortels.

Cependant, depuis le départ de la Cause depuis la libération, ils travaillent toujours dans l'ombre dans son ombre qu'ils renseignent et soutiennent aussi activement que possible. Proche de Roman Desmarais auprès duquel le fils d'Enésis voyage encore, ils surveillent l'évolution des idéaux rebelles et restent d'un précieux soutien.

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De par son éloignement géographique, Tirana entretient peu de relations diplomatiques avec d'autres domaines. Courtoise sans être hostile, elle choisit la neutralité dans ses discours et ses prises de positions. Cependant, proche de la Rébellion et de la faction rebelle présente à Roncepourpre, Abigor et Enésis gardent un œil attentif sur l'évolution de la situation.


Depuis 3105, le Caliçat n'existe plus que de manière officieuse pour satisfaire le regard de l'Inquisition. Un théâtre à ciel ouvert pour les rares curieux qui passeraient les murs de leur forteresse, des rumeurs sciemment colportées à travers l'Europe. Alors qu'en réalité, il n'y a plus ni ciboire ni esclave et l'approvisionnement en sang repose sur le don et les campagnes de collecte.

Bien que la ville soit dirigée par deux anciens rebelles, Abigor et Enésis n'ont pas pour but d'étendre leur vision de la coexistence humano-vampirique ni leur méthode. Fatigués par les luttes, ils veulent faire de Tirana une arche de survie de l'humanité. Leur vision du Caliçat repose sur l'idée de la traversée du désert : tout le monde œuvre pour la survie commune jusqu'aux jours meilleurs. La population a été très affectée par les conflits et la malfaisance d'Erand, c'est grâce aux efforts des vampires de la Rébellion que l'harmonie entre les deux races est aujourd'hui possible : les humains savent que les immortels les aideront à survivre non seulement aux menaces quotidiennes, mais à toute cette époque délétère.

Devenue vampire contre son gré, la première décision d'Enésis fut d'interdire les transformations. Pourtant, l'immortalité dispose d'un statut particulier à Tirana : c'est la possibilité de connaître un jour un nouveau monde. Beaucoup d'humains choisissent alors de se faire marquer sans que cela n'implique une quelconque ascendance entre mortel et immortel. On ne parle alors plus de Calice mais d'Alter, terme également employé dans la faction Desmarais présente à Roncepourpre.


D'un point de vue extérieur, c'est un domaine agraire qui n'attire pas la convoitise. Sa population y vit paisiblement avec une croissance et une démographie stables. Il n'importe pas et exporte peu. De vastes pâturages servent à l'élevage des béhémoths et des moutons laineux desquels ils tirent de nombreuses ressources, les moulins installés sur les falaises de la mer Adriatique sont inspirés de ceux de la Bastille et servent tant à la farine qu'au papier. Le domaine de Tirana dispose de nombreuses richesses culturelles et agricoles, mais ne tient pas pour autant à bénéficier d'un rayonnement économique important car l'activité rebelle y est particulièrement bouillonnante.

L'aubépine et le frêne sont plantés au milieu des marronniers et des conifères, et les citoyens humains comme vampires sont régulièrement entraînés pour faire face à une potentielle menace.

Contactez @Roman Desmarais pour plus d'informations.